Les jours passent, Neyla , sa copine ou sa pute, était revenu, ils étaient complice, partageaient beaucoup de choses, Aymen l'aimait peut être, c'était pas une fille superficielle, mais elle était méchante et cachait bien son jeu et ça je n'ai pu le voir que après. Je suis entrée dans mon quatrième mois de grossesse.
Ma vie continuait son rythme, entre travail et maison, je n'avais pas le temps de profiter de ma grossesse, d'ailleurs j'acceptais peu a peu le fait d'être enceinte, j'en avais parlé a ma patronne qui était tellement contente pour moi qu'elle m'a augmenter mon salaire.
Mais c'était pas pour autant que je montrais mon ventre, je le cachais toujours sous des vêtements amples, Agnès ma patronne m'avait fait la remarque plusieurs fois, je devais être présentable mais je ne faisais rien.
J'avais encore cette honte au plus profond de moi qui m'empêchait de montrer mon petit ventre.
Cela nuisait a l'image du magasin alors je suis passée a l'arrière boutique, pour ranger les cartons et tout ce qui va avec.
Je ne me reconnaissais pas, mon corps avait changé, mon visage semblait avoir dix ans de plus, j'étais cernée, fatiguée et maigre, j'avais tout sauf un corps de femme enceinte épanouie.
Avec le rythme que j'avais je fatiguais vite et fatiguait aussi mon bébé par la même occasion.
Mais je n'avais pas le choix, ce boulot j'en avais besoin et j'étais obligée de m'occuper de la maison aussi.
Un jour je suis rentrée, j'étais vraiment fatiguée, je comptais aller me reposer, car ce matin la déjà j'avais nettoyé.
Mais en rentrant, je vis que la maison était dans tout ces états, j'ai rangé le minimum, puis je suis allée dormir.
Je me suis fait réveillé quelques heures plus yard, je pensais que c'était Aymen, mais c'était Neyla.
Elle- pourquoi le ménage es pas fait?
Moi- je suis fatiguée, je me repose un peu et après je ferais
Elle- je m'en fiche moi tu fais maintenant Aymen il va rentrer
Moi- bah fais le toi, je suis enceinte donc mon bébé avant tu vois maintenant laisse moi
Je pensais qu'elle allait comprendre mais apparemment c'était trop demander. Une fois Aymen rentrer, je les ai entendu se disputer, je me suis donc lever. J'étais dans la cuisine quand les deux ont débarqué. Aymen- pourquoi t'as pas fait le ménage toi?
Moi- j'étais fatiguée, et c'est pas bon pour le bébé mais je vais faire
Aymen a Neyla- c'est bon elle va le faire Neyla- pff elle sert a rien ta femme
J'en revenais pas, elle savait que j'étais sa femme, et ça ne lui poser aucun problème de vivre comme ça sous mon toit. Après ça, chaque jour j'avais le droit a des remarques, je prenais sur moi, jusqu'au jour ou ça a saturé.
Je rentrais du travail, Neyla et ses copines étaient la, elles regardaient un film. J'ai fait une douche et je suis partie m'allonger dans la chambre, par terre. J'ai fini par m'endormir.
Quand je me réveille, ça sent le brûler, je me précipite dans la cuisine, et Aymen et les filles étaient la.
Aymen- la maison elle a failli cramer salle pute
Moi- hein? Mais?!
Aymen- vas-y ta gueule
Moi- J'ai rien fais a manger moi, je suis rentrée et je suis allée prendre e douche puis m'allonger
Neyla- t'insinue quoi la? Assume t'as oublié c'est tout, heureusement qu'avec les filles on es rentré a temps
Moi- personne t'as parlé a toi, c'est entre mon mari et moi, Aymen je te promet c'est pas moi, je..c'est pas moi
Neyla- mdrr vas-y vieille meuf
Je l'ai regardé et vraiment je sais pas ce qui m'a pris, je suis contre la violence a la base mais elle, la claque est partie toute seule.
Je l'ai regardé avec fierté ,puis j'ai rien compris a ma vie, elle se sont mises sur moi a me frapper, je me debattais comme je pouvais et j'essayais de protéger au mieux mon bébé. Aymen n'avait pas l'aire de vouloir bouger.
Moi- mon bébé!!
J'avais tellement crié fort, que elles se sont arrêté, je me suis redressée, j'ai regardé Aymen d'une façon qui en disait long sur la haine que j'avais pour lui a ce moment la. Moi- elle a failli tuer ton enfant et t'as même pas bouger.
Aymen- vas-y la ferme ta gueule, et Neyla prends tes copines la et dégage
Neyla- mais bébé...
Aymen- me les casse pas la, je te rejoins après ,on va pas rester ici ça pue le brûlé Elle est partie avec ses copines.
Je me suis assise sur le canapé, je pleurais. C'était pas souvent que je pleurais devant Aymen, c'était rare très rare, mais la j'ai eu tellement peur pour mon bébé que tout est remonter.
Je sentais son regard sur moi, mais j'y prêtais pas attention, elle a failli tuer notre enfant et lui n'a même pas bouger.
Il a allumé la télé, et il est tombé sur le film que regardaient les filles, il s'est levé vers le lecteur de DVD et il a retiré le DVD .
Aymen- PUTAIN !
Il s'est retourné vers moi et m'a regardé d'une manière assez spécial.
Mais a ce moment la, il venait de comprendre que j'y étais pour rien.
J'allais me relever mais il m'a retenu.
Moi- Lâche moi Aymen stp
Lui- vas-y viens on parle
Moi- j'ai pas envie de parler la tu vois! Donc lâche moi et va rejoindre ta pute
Lui- vas-y c'est rien wesh c'est toi t'as commencé en plus
Moi- je rêve la Aymen! T'es pas sérieux? Un coup au ventre et elle allait tuer no..mon bébé
Lui- et alors? C'est pas toi qui disait tu voulais avorter et tout la donc ta gueule t'as bien failli le tuer toi qui est sa mère
Moi- Lâche moi Aymen stp !
Lui- je veux pas
Moi- tu veux quoi a la fin? Me tuer? Bah vas-y prend ton arme et tire moi dessus ça ira plus vite! Putain Aymen t'as pas honte on était frère et soeurs putains!
Lui- Dis jamais que t'es ma soeur elle est ouf elle !
Moi- Je suis pas ta soeur, je suis pas ta femme, je suis pas la mère de ton putain de goss c'est bon maintenant tu peux me lâcher?
Lui- non je veux pas te lâcher.
Il m'a dit ça avec un sourire, je voyais bien que la situation l'amusait. Il m'a rapproché de lui, j'étais a quelques centimètres de lui. Avant j'aurais était la plus heureuse mais la j'avais qu'une envie c'était de partir de cet appartement et ne plus jamais le revoir. J'ai redoublé en pleure
Moi- stp Aymen lâche moi, je suis fatiguée, j'en peux plus, j'en ai marre de ces putains de sentiments, de toi, de cette vie stp, stp !Je le suppliait du regard pour qu'il me lâche. Il me regardait en se mordant la lèvre, il a lâché mon bras, j'ai reculé pour partir mais il m'a pris par la nuque et s'est avancé pour m'embrasser.
Le temps semblait être arrêté, j'ai même eu l'impression que mon bébé dansait dans mon ventre. Ça a duré une minutes peut-être moins, il s'est détaché, je le suivais du regard pour comprendre, il fuyait mon regard, et d'un coup la table s'est retournée. Je l'observait, je ne comprenais pas, il a finit par poser son regard sur mon ventre, puis sur moi.
Je savais ce qu'il allait me dire, alors je l'ai devancé pour avoir moins mal peut-être.
Moi- ça...ça voulait rien dire, oublie ce que je t'ai dit et ce..ce baiser c'était rien.
Il m'a regardé surpris, puis il est parti.
Après ça Aymen je le voyais plus, le soir il était jamais la, mais Neyla était toujours fidèle au poste. J'avais l'impression d'avoir une co épouse sérieux mdr.
Ma vie continuait avec toujours la même routine.
Un jour en rentrant, je constate que les affaires de Neyla ne sont plus la, elle était donc partie. Aymen était au salon, la tête entre les mains, il 'allait pas bien ça se voyait.
Moi- ça va? T'as besoin de quelque chose? Lui- Non, saha
Les semaines son passées. J'étais maintenant a six mois de grossesse, ça passe vite. J'étais enceinte d'un petit garçon, j'étais trop contente!
Je pouvais a présent sentir mon bébé bouger, et c'est que du bonheur, d'ailleurs c'est grâce a ses mouvements que j'ai définitivement accepter ma grossesse, et oui plus question de me cacher, je montrais fièrement mon ventre qui était bien rond.
La fatigue était la aussi, j'étais de plus en plus fatiguée, je dormis de moins en moins et tout ça mettait la vie de mon bébé en danger, le médecin m'a alerte sur une possibilité de fin de grosses risquée, mais je continuais mon travail.
Autour de moi, tout le monde va bien, le placard commence a se remplir de cadeaux des tata et tonton. Un jour, j'étais entrain d'expliquer a mon fils l'amour que j'avais pour son père.
Oui il m'arrivait souvent de lui parler. Aymen et un deux de ses amis sont rentrer, je ne les avais jamais rencontrer jusqu'à la.Aymen- Anissa c'est mes sah Faress et Abdel les gars c'est Anissa m.. La petite Reuss a Amine , vas-y faite comme chez vous, et Anissa ils vont rester jusqu'à demain.
Comme ils sont rester pour la soirée, j'ai du dormir avec Aymen.
Et le pauvre je l'ai pas laissé dormir, et oui sixième mois de grosses va avec petit problème respiratoire donc ronflement.Lui- Anissa t'es sérieuse la, tu ronfle jamais Moi- oui mais la c'est a cause du petit aussi, vas-y laisse moi dormir stp il bouge pas la
Lui- elle va me rendre fou
Le lendemain, Aymen et Abdel sont sortis, je suis restée avec Faress. Une petite semaine est passée, j'ai décidé d'arrêter le travail, ça devait juste plus possible, et je devais m'occuper des papiers pour l grosses et commencer aussi les achats. Faress est toujours a la maison, Aymen m'a expliqué qu'il etait en cavale et qu'il devait donc rester pour certain moment. Aymen disparaissait parfois pendant deux trois jours, j'étais mal a l'aise vis a vis de Faress. Il était tranquillement mais voilà quoi. Comme ce jour, ou je me suis levée j'étais en mini short, et j'avais oublié qu'il était la, je vous raconte pas la honte.
Les semaines sont passées, je suis rentrée dans mon septième mois. Je devenais de plus en plus lourde.
Heureusement que Faress était la sinon je sais pas comment j'aurais fait. Il etait vraiment sympa, rien a voir avec Aymen.
Faress- t'es enceinte dun petit gars en fait?
Moi- oui
Lui- si si vous allez l'appeler comment? Moi- aucune idée , Kaïs c'est joli
Lui- ah..ouais c'est bien
Quelques jours sont passé. On était en juin, un an qu'on es marié. J'ai eu dix neuf ans, le temps passe vite. Je réalise pas encore que dans seulement deux mois je vais donner naissance a mon fils.
Faress est parti, d'après lui y avait plus danger. Un matin, je dormais dans le salon, Aymen était sous la douche, il venait toi juste de rentrer.
La porte d'entrée a été défoncé e. Prise de panique je me suis levée pour faire face, Aymen était la, il s'est retournée et j'ai pu lire la peur dans ses yeux.
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Chronique d'Anissa- Ce bébé nous a sauvés
NonfiksiAujourd'hui est un grand jour,je me suis levée la boule au ventre mais tellement heureuse. Dans quelques heures seulement je serais unie a celui que j'aime, unie a cet homme qui a fait battre mon coeur plus d'une fois, a cet homme qui a fait coulé...