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— J'imaginais pas ton appart comme ça.
— J'ai des talents de décorateur.
— Je te félicite sur ce coup. Quelques vêtements qui traînent un peu partout, mais j'ai vu pire.
— Ouais, désolé, j'avais pas prévu qu'on ferait ça ce soir donc...
— On a qu'à reporter ou annuler même !
— Rêve pas trop non plus. En deux secondes y'a plus rien.
Il ramasse ses vêtements qui jonchent le sol et part les mettre je ne sais trop où. J'en profite pour faire mon petit tour dans son logement. Deux trois photos accrochées au mur, quelques babioles un peu partout. Rien de bien extraordinaire, mais c'est plutôt cosy comme appartement.
— Ça y est, t'as fini de me juger à partir de mon appart ?
Je me tourne brusquement en ne l'ayant pas entendu revenir. Il est appuyé contre un mur, son regard braqué sur moi, attendant certainement une réponse.
— Je te juge pas. J'essaye plutôt de te comprendre.
— Comprendre quoi ?
— Toi. Ton appartement te représente, il est comme toi intérieurement alors j'essaye de comprendre.
— Mh... D'accord, si tu veux.
— T'es pas très convaincu.
— Pas vraiment, mais on s'en fiche. Il lève les épaules. Tu veux manger quoi ? Pâtes, pâtes, pâtes ou on commande ?
— Tu ne sais rien faire d'autres à part des pâtes ?
— Du riz, de la semoule et je crois qu'on a fait le tour.
— Wow et tu vis seul ? Je sais pas comment tu fais. Je pourrais pas manger continuellement la même chose, ça me répugnerait à force.
— Je commande la plupart du temps.
— Et t'arrives à avoir un corps comme ça ?
— Qu'est-ce qu'il a mon corps ?
— Frérot, t'es baraqué et fin, pas une touche de gras, je comprends pas.
— Tu viens littéralement de me friendzoner là.
— Je recommence. Mec, t'es baraqué et fin, pas une touche de gras, je comprends pas.
— Si tu ne me friendzone pas, c'est que j'ai une chance avec toi, pas vrai ?
