Chapitre 2

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C'est en silence que je me dirigeais vers la salle de M. Vital.

J'ouvrai la porte et demanda PizzaBoy, de lâcher la maquette pour que je la mette sur la table ou d'autre maquette se trouvait déjà. Pendant un certain lapse de temps, j'eus l'idée diabolique de détruire les maquettes des autres (sauf la mienne).

Et je ne l'aurais pas fait sans raisons, ce n'est pas dans mes habitudes. Donc, pas de pizzeria, pas de ville parfaite. Simple quand on fait quelque chose, on le fait bien !

J'allais demander de l'aide à PizzaBoy quand je réalisais qu'il avait disparu. Bon il ne voulait peut-être pas être pris en flagrant délit de destruction de ville. Me rendant compte, que me transformer en Hulk était inutile si j'étais seule, je sortis de la classe.

Pour me consoler, je me dis que je pourrais très facilement être dénoncée puisque le CandyMan savait que c'était moi qui portait la maquette. De plus, la cloche venait de sonner, et je DETESTE être en retard. Je ne sais pas si c'est normal, mais arriver en retard me rend malade. C'était comme si j'étais en retard mentalement et ça je ne le supportais pas du tout. Je sors peut-être de chez moi en retard, mais je me transforme en un Usain Bolt pour aller chez Erika.

J'avais deux heures de français (BEURKKKK, je vais vomir). Même pour quelqu'un comme moi qu'on qualifierait d'intelligente, voir miss-je-sais-tout, je détestais le français. En fait la matière était intéressante (parfois), mais c'était le prof qui posait problème(toujours).

Je ne sais pas si les profs de français ont tous décide de me haïr ou truc du genre, mais a chaque année, le prof en question semble toujours être sur le point de me foutre hors de sa classe. Mais comme c'est moi la plus intelligente et moi qui tente de faire avancer le cours, il est bien obligé de me laisser dans sa classe. Personnellement que je reste ou pas en cours, je pourrais toujours demander à Erika de mettre mon téléphone sur enregistrement ou de me passer son cours si elle l'a pris. Vive la technologie.

Dans tous les cas, je me rendais en français, maudissant Erika de m'avoir abandonné dans ce contexte de vie ou de mort par ennui. J'étais la première arrivée (comme d'hab.) et le regard hostile de M. Peeve croisa mon regard satisfait. Sans détacher mon regard du sien, je m'assis en centre de la classe. Je suis peut-être une intello, mais je ne suis pas suicidaire. Toute la première rangée était vide. Raison : M. Peeve postillonne, mais BEAUCOUP. Raisons de plus pour ne pas aimer ce prof. Une fois la classe remplit et une barricade d'élevés me séparant de la salive de Peeve et moi, on se mit au travail. Mais à peine dix minutes plus tard on fut interrompu (Dieu merci. Je sais, je sais avec le bac de français qui arrive, ça devrait être la matière la plus importante. Mais j'avais déjà appris le chapitre pendant les vacances.)

Dans tous les cas, c'est CandyMan, qui ouvrit la porte.

« Excusez-moi de vous déranger M. Peeve, mais puis-je vous parler en privé deux minutes ? »

« Prenez votre temps » cria une élève.

« Je ne crois que vous en auriez envie, Miss Argent, étant donne qu'il s'agit d'accueillir un nouvel élevé dans votre classe. »

Une dizaine de cris explosa dans la classe.

« Un ? » demanda une fille.

« Il est canon ? » demanda une autre.

Une fois que cette question fut posée, toutes les filles de la classe (excepté moi, ouais) s'exclamèrent

« Est-ce qu'il est canon ? »

« Mesdemoiselles, je ne suis pas à même de juger. Mon garçon ne t'en fait, je ne crois pas qu'elles mordent. »

Ce fut à ce moment qu'un bruit qui tentait de ressembler à un rugissement de lion surgit. Mot clé : tentait. Le bruit en question était vraiment pathétique si vous voulez mon avis. Personnellement je pouvais imiter Jack Sparrow, Mickey, Stich et plein d'autre, un peu comme Joe. Sugg. Pas Joe, mon frère, quoiqu'il soit capable d'en faire quelques-uns lui aussi.

Moi, Folle? Mais Nan!! 🍕✔️Où les histoires vivent. Découvrez maintenant