Chapitre 21

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Le weekend était passé tellement vite. Je ne me suis pas sentie aussi coupable que je le pensais. Vous savez de ne pas m'être montrée plus triste pour mes parents. J'imagine que c'est une bonne chose, je suis passée à autre chose. Je continuerai à me rappeler d'eux mais sans être triste. Je voulais juste qu'ils soient fiers de moi. C'est pour ça que je travaille dur en cours. Enfin je ne travaille pas vraiment, j'ai eu de la chance, mes parents étaient des êtres humains très malins, donc j'en ai peut-être hérité.

Aujourd'hui, j'étais suppose être la tutrice de certains élèves. Je m'étais bien sûr renseignée sur chacun des élèves qui devait avoir besoin d'un tuteur. Autant prendre celui qui avaient le plus besoin de moi. Ça rendrait bien dans mon dossier.

'NAOMI ROGERS et son acolyte John, à moins que ce ne soit Jonas...on s'en fout, SAUVENT UN ÉLEVE DE GOUFFRE DU REDOUBLEMENT. ELLE VIENT DE RÉALISER LE PLUS GRAND EXPLOIT QUE LA TERRE AIT JAMAIS CONNU !!! PRENEZ LA DANS VOTRE UNIVERSITÉ (s'il vous plait, elle est en train de me menacer de partager les photos de Perry, mon ornithorynque, si jamais elle n'est pas acceptée dans les universités de son choix) '

Enfin j'aurais pu refuser d'être la tutrice, mais j'avais dit en début d'année à mes profs que je voulais rajouter quelques trucs dans mon dossier dès la première. Mais je n'avais pas pensé que donner des cours en ferait parti. En plus ce ne serait pas pendant les heures de cours et avec Jordan (merci Erika ! CECI EST DU SARCASME !!).

En parlant de Jordan, ce dernier était adossé à un arbre dans la cour du lycée. Le même arbre duquel il m'a embrassé.

Et non, je ne suis pas en train de rougir comme une idiote.

Mais il avait l'air tellement beau, avec son blouson en cuir (pourquoi tous les gars avec un blouson en cuir sont à tomber ??), ses reflets blonds brillaient parmi ses cheveux bruns la ou les rayons de soleil les éclairaient.

Toujours pas en train de le fixer comme une demeurée (QU'EST-CE QUI M'ARRIVE ?!?!?!)

Mais de là où je me trouvais, il avait l'air d'un mannequin, les yeux fixés sur son téléphone, un pied posé sur l'arbre. Enfin, il a l'air d'un mannequin de n'importe quel angle. (C'est moi qui vient de dire ça ?)

Sentant probablement, le poids d'un regard sur lui, Jordan leva les yeux vers moi.

OH. MY. GAAAAAAAAAAHD !

Je vous jure que pour la première fois de ma vie, je sentis des papillons dans mon estomac.

Hold on !

Des papillons ? Hey, les papillons dégagez ! mon ventre n'est pas freaking zoo !!

Les yeux aussi gris que lors d'un orage rencontrèrent les miens marrons comme du chocolat (j'ai envie de chocolat maintenant...). Il me sourit. Pas le genre 'Oh mon Dieu ! Ça fait si longtemps tu m'as manqué !' avec le sourire a cent mille volts, ou bien le genre egocentrique 'ouais, babe, je sais que je suis un facking beau gosse, tu veux toucher mes muscles ?'

C'était juste un sourire particulier, à la fois timide, confiant, charmeur, et cute. Comment il fait ça, cela restera un mystère de la nature.

Comme j'avais momentanément perdu ma capacité légendaire à être au taquet, je lui fis un geste de la main. Il me rendit mon salut, et j'avais l'impression qu'il essayait de montrer ses muscles.

P.O.V de Jordan :

Pitié regarde mes muscles. J'ai mis du temps à en arriver là. Tombe sous mon charme, plzzzzzz.

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Ouii, s'il vous plait, tombez sous son charme, si ce n'est pas déjà le cas.

Peace

Moi, Folle? Mais Nan!! 🍕✔️Où les histoires vivent. Découvrez maintenant