Chapitre 7 partie 2 ✔

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Adam se tenait appuyer sur l'arbre. Il me fixait de ses grands yeux bleus. 

« -Qu'est-ce que tu fais là ? Demandai-je sèchement. 

-Je me promenais et je t'ai vu une jeune fille qui pleurait. Du coup, je l'ai suivi. 

-Arrête de mentir. Lui ordonnais-je.

-Pourquoi pleurais-tu ? Me demanda-t-il en se mettant à ma hauteur. 

-Ça ne te regarde pas. Disais-je en détournant le regard.

-Je pense le contraire. C'est à cause de ton copain, c'est ça ?

-Comment tu as deviné ? Demandai-je en me retournant. »

Lorsque je me suis retournée, mes lèvres ont frôlé les siennes. Un frisson a parcouru mon échine et des vagues de papillons ont traversé mon ventre. 

« -Je te fais encore de l'effet à ce que je vois. Disait-il d'un regard moqueur. 

-Ne te fous pas de moi. Pourquoi es-tu revenu ? Demandai-je en m'écartant. 

-Comme je l'ai déjà dit, c'était pour une réunion entre chefs de meutes. J'ai senti ton odeur et je t'ai cherché. Et maintenant, j'attendrai que tu viennes à moi. Seulement, à ce moment-là, je partirais. Disait-il avec un air malicieux.

-Que dois-je faire pour me débarrasser de toi ? Demandai-je en soupirant. 

-Tu devras coucher avec moi. Chuchotait Adam en haussant les épaules. 

-Quoi ? N'en, mais tu rêves. Hurlai-je.

-Ne crie pas, on est pas tous seuls ici. Disait-il après avoir posé sa main sur ma bouche. 

-Je ne ferais jamais ça. Disais-je envahi par la colère. 

-J'oubliais que tu étais toujours vierge. 

-Non, mais, tu te prends pour
qui ? 

-Pour ton âme-sœur, Ève. 

-Tu es marié. D'ailleurs, en parlant de ça, tu pourras lui dire que ça sert à rien de me menacer. J'en ai rien à foutre de toi. 

-Quel langage dans une si belle bouche. De qui tu parles ? Disait-il après un clin d'œil. 

-La pute qui te sert de femme. Disais-je en levant les yeux au ciel. »

Je ne l'ai pas vu venir celle-là. De quel droit osait-il me frapper ?

« -Ce n'est pas une pute,
d'accord ? Me hurla-t-il dans l'oreille. 

-Tu n'as qu'à lui demander comment embrasse mon copain. Tu veux une preuve. Tiens. Disais-je les larmes aux yeux. »

Je lui avais tendu mon portable. Cela faisait cinq minutes, qu'il relisait encore et encore le message. 

« -Je ne peux pas y croire. Pourquoi fait-elle ça ? Je vais la tuer. 

-Je t'arrête. Tu m'as dit la même chose avant que je parte et pourtant, je suis en vie. 

-Chaque années, chaque mois, chaque jours et chaque secondes, je n'arrêtais de penser. J'ai fait le con. Je m'en suis rendu compte. Mais il était trop tard. Alors, dès que j'ai senti ton odeur, j'ai voulu te retrouver et m'excuser. 

-Je ne te crois pas. Mais, je vais faire comme si je te croyais et te poser des questions. Pourquoi n'as-tu pas divorcé ? Pourquoi n'as-tu pas essayé de me retrouver ? N'as-tu pas eu des enfants ? Si non, pourquoi ? Pourquoi après tant d'années, tu reviens vers moi ? As-tu prévenu Hyksôs ? J'en ai encore des tas et des tas des questions comme ça. Tu m'as abandonné. Tu m'as menacé. Et tu crois que je vais te 
pardonner ? Demandai-je en pleurant. 

-Je peux répondre à chacune de tes questions si tu me laisses en placer une. Pour l'instant, tout ce que tu dois savoir, c'est que je t'aime Ève. Même à l'autre bout du monde, je t'aimerais. 

-Je veux que tu t'en ailles. Je ne veux pas mourir parce que ta soi-disant femme veut ma peau. Et ce, parce que je suis ton âme-sœur. Foutaise. Vas en enfer. Hurlais-je. »

Nous avions désormais toute l'attention des gens sur nous. 

« -Calme toi, je m'en vais si c'est ce que tu veux. M'ordonna-t-il les yeux pleins de remords.

-C'est ça va t'en et ne me donnes par d'ordre. Je ne suis pas une louve. »

Il fit les gros yeux et baissa la tête, puis après un demi-tour, il disparut dans la foule. Bon débarras. J'avoue avoir été heureuse de savoir que tout ce temps, il pensait à moi. Mais, pour moi, Daniel est l'amour de ma vie. Il ne m'abandonnera pas lui. J'en suis persuadée. Après toute cette histoire, j'ai décidé de rentrer. La porte d'entrée était légèrement ouverte, je la refermai après être entrée et appelai Daniel. Aucune réponse. Je décidais de poser mes affaires sur la table de la cuisine et de montée ensuite. Une fois en haut, j'entendis des grincements. Je décidais de me rapprocher. Il provenait de ma chambre. La porte était légèrement ouverte, alors je regardais à travers. Je ne peux pas le croire. C'est quoi ce délire. Les larmes commençaient à me monter aux yeux et je tremblais de tout mon être. Daniel était allongé nu sur le corps d'une femme. Je remontai plus haut, vis le visage et les cheveux de Vénus. Je rêve. Il se pencha pour l'embrasser et continua à bouger sur elle. Elle hurla son nom encore et encore. Et moi comme une imbécile, j'étais restée figer sur place. 

Myths recreated : The legend of the wolves [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant