Myths recreated : The legend of the wolves [TERMINÉ]

Chapitre 11 partie 1 ✔

Il était 18h45 lorsque je me réveillai, je devais me dépêcher de me préparer pour ne pas être en retard. Je vais participer pour la première fois à ce dîner commun. Je ne veux le manquer pour rien au monde. Je veux voir comment ça ce passe. Apprendre à connaître les gens. Mon futur clan. Il y a quand même quelque chose qui me chagrine. Je demanderais à Adam plus tard. Notre lien est de plus en plus fort certes, mais pas complet. Je me levai et m'habillai en quatrième vitesse pour avoir le temps de le voir. Une fois hors de la chambre, je courais dans toute la maison à sa recherche. Vu que je ne le trouvais pas, je dis demi-tour en direction de la porte d'entrée et fonça dans quelque chose. Ce n'était autre que le torse de mon âme-sœur.

« -Je t'ai cherché partout. Où étais-tu, bon sang ? On va être en retard. Prends ma main et dépêche toi. »

Ça, va ce n'est pas comme si le lieu était un 100 mètres de sa maison. Alors comme ça, pendant que je le cherchais, il me cherchait aussi. Heureusement qu'il m'avait trouvé, sinon on y serait encore. 

« -Voilà notre couple préférée. Annonça Aaron.

-Allons mon ami, nous sommes normaux. Nous n'avons pas besoin de tant d'adoration.

-Ne sois pas si modeste Adam. Tu as la femme la plus merveilleuse et belle du monde. N'es-tu pas contente ? Demanda-t-il avec un énorme sourire. 

-Tu sais. Tu devrais dire cela à la tienne, car elle est en train de bouillir de colère. 

-Oups ! C'est vrai que je ne lui avais jamais dit. Disait Aaron, grincheux. 

-Alors fonce. 

-À vos ordres Grand maître. »

Après avoir été intercepté par Aaron, nous pûmes enfin nous asseoir. Deux sièges avaient été préparés en bout de table. La nappe était blanche et cousue de fil argenté. Les couverts étaient de la même couleur que le fil, pourtant, ils ne faisaient aucun effet sur les loups. Ce n'était donc pas de l'argent. 

« -C'est de l'acier. Me souffla Adam à l'oreille comme s'il avait remarqué mon observation.

-Merci. »

Je retournais à ma contemplation. Toutes les deux assiettes, il y avait des corbeilles de pains, des cruches sûrement remplis d'eau ou de vin et des chandelles. C'était magnifique. Je me mis à écouter les conversations. Certains parlaient de leurs récoltes, d'autres de leur journée, d'autres, encore, de leurs amourettes, vu les têtes de certaines personnes dans les environs de ces discussions. Bref, des sujets divers et variées qui finirent bien vite par m'ennuyer. Le repas était terminé depuis quelques minutes, mais les conversations perduraient. Adam remarqua mon ennui. 

« -Aria, ma chère, pourrais-tu nous chanter quelques chansons. Pendant ce temps-là, nous danserons. 

-Avec plaisir, Grand maître. »

Il se leva et me tendit sa main droite. Je tendus la mienne et il m'entraîna un peu plus loin. Lorsque la musique débuta, il m'entraîna dans ses mouvements. Je me perdis, mais il m'aidait plusieurs fois à me ressaisir. La chanson se termina. Les couples s'asseyaient laissant place aux suivants. Nous fîmes de même. 

« -Je t'apprendrai à danser. 

-Pourquoi ? Tu n'es pas obligé. 

-Pour le mariage, il le faudra. Je veux que tu sois parfaite. 

-Je ferais de mon mieux. 

-Nous n'aurons qu'une danse. Pas de deuxième chance. 

-Qu'y a-t-il de si extraordinaire dans cette danse ?

-Tu le verras par toi-même. »

Après cela, il ne m'adressa plus la parole. Je décidais donc de me retirer. Améthyste me suivit sûrement pour savoir les détails croustillants, qui ont eu lieu avant mon retour ici. 

« -Ralentis un peu, s'il te plaît. Cria Améthyste.

-Je ne vois pas où est le problème, tu es un loup-garou. Tu peux courir à la vitesse que tu veux. Disais-je en lui faisant face. 

-En ce moment, il m'est recommandé de limiter l'utilisation de ma vitesse et de mes transformations.

-En quel honneur devrais-je t'attendre ? Hurlais-je pendant que les gens se regroupaient autour de nous. 

-Mais enfin, on est ami.

-Tu parles d'une amitié. Tout ce que tu peux savoir, c'est ce qu'il s'est passé pendant mon absence et pourquoi je suis partie. Tu n'as même pas demandé si j'allais bien et s'il ne s'était rien passé de grave. Disais-je avant de partir dans la direction opposée à celle où j'allais. »

Je ne la regardais pas quand je passais à côté d'elle et lui donna même un coup dans l'épaule. Celle-ci se paralysa, mais je gardais la tête haute. Je ne rentrais pas dans la maison d'Adam et la contournai pour aller en direction du lac. Endroit où j'avais passé un magnifique moment en compagnie d'Hyksôs. Il me manquait déjà. Sa réaction était tout à fait acceptable. J'aurais fait la même chose dans le cas contraire. Il avait dépassé les bornes et avait mis en colère Adam. S'il n'en avait pas trop dit, il serait encore vivant à l'heure qu'il est. J'ai été stupide. Je savais qu'il réagirait mal, pourtant, j'ai quand même décidé d'y aller. 

Une fois arriver au lac, je regardais aux alentours. Personne. Je pris un gros rocher, qui se trouvait au fond de l'eau, et marchait en direction du milieu du lac. Plus j'avançais et plus je m'enfonçais. Ma tête se trouvait sous l'eau et je continuais le peu de chemin que j'étais encore capable de faire. Vu que je voyais flou, le trou noir en dessous de mes pieds m'était quasiment indiscernable du reste. Je tombai la tête la première dedans après m'être pris le pied dans un caillou.