Chapitre 9 partie 1 ✔

144 12 5
                                    

Je me réveillai sous les caresses, que je recevais sur le visage. J'ouvris les yeux et vis les cheveux d'Adam. Je tournai la tête. Il était en train de dormir. Il bougeait dans son sommeil et grognait ce qui le rendait mignon. À quoi suis-je en train de penser moi ? D'ailleurs que fait-il dans le lit. Il avait dit qu'il surveillerait. Je le secouais pour pouvoir me relever en vain. Ses bras entouraient ma taille, comme s'il ne voulait pas que je l'abandonne.

« -Allez, réveille toi. T'es lourd, tu le sais ça. 

-Grrrr. Ève ?

-J'aimerais me lever. Enfin, si ce n'est pas trop te demander. 

-Excuse-moi. Je ne voulais t'en empêcher. Mais, à cause de ma blessure, je tenais à peine debout. Alors je me suis couché. 

-Ce n'était pas une raison. S'il était arrivé quelque chose…

-Je t'arrête là. Il ne sait rien passer. 

-Je ne faisais que des théories. 

-Tu ne me les as pas exposées, et tu ne le feras pas. Reste là.

-Non, il faut que je me lave. 

-Allez un petit peu. 

-NON ! »

Il finit par relâcher la pression qu'il faisait sur mon corps. Je pus me diriger vers la minie salle de bain pour me laver. 

Après 15 minutes de nettoyage intensif, je sortis du bain et mis une serviette autour de mon corps. Je m'arrêtai de bouger. Je n'avais pas de vêtements propres. Il est hors de question que je remette les mêmes qu'hier. Je passai la tête en direction de la chambre, mais ne vis pas Adam. Je décidais de sortir pour le chercher. 

« -Qu'est-ce que tu cherches ? »

Je sursautai. Il se tenait derrière moi en caleçon et me fixait intensément. 

« -Je… Je n'ai pas de vêtements propres. 

-Tu peux prendre des vêtements dans l'armoire. 

-Mais ils seront trop grands pour moi.

-Ne discute pas et dépêche toi d'enfiler un t-shirt, sinon je te jure que je ne répondrai plus de rien. »

Je penchais ma tête sur le côté ne comprenant pas ce qu'il voulait dire. Puis, je me rappelais que je n'avais qu'une serviette autour de moi.

« -Ne prend pas cet air
innocent.

-Je ne vois pas de quoi tu 
parles. 

-N'oublie pas ce que tu dois faire pour que je te laisse tranquille. »

Je ne voyais pas, de quoi il parlait. Ah oui. Quand on était au parc, il m'avait dit que je devais coucher avec lui. Je ne le ferais pas. Tant pis, qu'il ne me lâche pas. Sans que je m'en sois rendu compte, il s'était approché de moi. Il me prit dans ses bras.

« -Désolé. C'est pour ne pas que je te vois dans cette serviette. Tu es en train de me rendre fou. 

-Non, c'est moi qui suis désolée. Je vais m'habiller. »

Je l'écartai de mon corps, mais ma serviette glissa le long de mon corps pour tomber à terre. Je me baissai d'un geste brusque pour la ramasser. 

« -Tu es magnifique. Ne la remets pas pour l'instant. Je veux te regarder encore un peu. »

Je me redressai rouge comme une tomate. Il combla l'espace que j'avais créé et me caressa la peau du ventre, puis remonta jusqu'à mes seins. Ses doigts courraient autour et je soupirais de plaisir. Que m'arrive-t-il ?

« -Tu es tellement belle. 

-Arrête, ne raconte pas de bêtises.

-Mais je dis que la simple et réelle vérité. Tu ne me crois pas ?

-Pas vraiment. »

Il soupira. Il me prit dans ses bras et m'amena dans la salle de bain face au grand miroir. 

« -Regarde. Alors ?

-Tu as peut-être raison. 

-J'ai toujours raison. »

J'éclatai de rire à cette réponse. Il se croit un peu parfait sur les bords celui-là. Il refit parcourir ses doigts sur ma peau et attrapa mes seins dans ses mains. 

« -Une peau parfaite, des seins parfaits. Je suis sûr que tu seras une bête au lit. 

-Arrête. Disais-je en lui donnant une tape amicale sur le bras. 

-Regarde toi. Tu rougis à ma simple remarque. Laisse-moi te faire aimer. »

Je le regardais dans l'incompréhension la plus totale. Il commença à malaxer mes seins et à me faire des baisers dans le cou. Je gémissais de plaisir. Il me pinça mes tétons et recommença à malaxer ma poitrine. Je ne pouvais plus tenir debout. Mes jambes tremblèrent. Lorsqu'il eu finit, il me retint dans ses bras et me fit un suçon sur la clavicule. 

« -Alors ça t'a plus ?

-Oui.

-On peut continuer alors. Parce que là, je peux aller plus loin. Mais si on fait ça, je ne pourrai pas m'arrêter. 

-Je ne veux pas pour l'instant, d'accord ? Tu dois encore me prouver que tu es quelqu'un de bien. 

-Je te comprends. Je t'ai promis d'attendre aussi longtemps qu'il faudra. Je tiens toujours mes promesses. 

-Je préfère que tu ne redises pas la dernière phrase. 

-Pourquoi ?

-La dernière fois, tu m'as promis que si tu recroisais mon chemin, tu me tuerais de tes propres mains. 

-Oublie cela, je ne te veux aucun mal. Je te protégerais même si pour ça, je dois mourir. »

Myths recreated : The legend of the wolves [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant