Chapitre 13 partie 1 ✔

118 7 3
                                    

Je fus gêné par quelque chose qui n'arrêtait pas de remuer à côté de moi. Ce n'était autre qu'Adam qui dormait apparemment paisiblement. Il n'arrêtait pas de chuchoter des mots doux et n'arrêtait pas de prononcer mon prénom. D'un coup, il se mit à gémir. Je le secouai. Il se réveilla en grognant et j'éclatai de rire. 

« -Que ce passe-t-il mon amour ?

-Je prierais au pervers qui se trouve à côté de moi de se taire quand je dors et d'arrêter de bouger. Car grâce à lui, je n'ai pas dormi beaucoup. 

-Pourquoi pervers ?

-Je cite : 'Oh ! Vas-y continue Ève. C'est tellement bon ; et j'en passe. 

-Ne me dis pas que j'ai parlé dans mon sommeil ?

-Je sais que je suis parfaite, enfin, j'abuse un peu, mais tu n'es pas obligé de rêver de moi, tu sais. 

-Non. 

-Quoi non ?

-Ne dis pas que tu abuses, tu es véritablement parfaite. Et c'est pour ça que je t'aime. »

Il m'embrassa à plusieurs reprise puis se leva. 

« -Tu vas où ? Demandai-je tristement.

-Prendre une douche froide pour calmer mes ardeurs, pendant ce temps rendort toi, il est tôt. J'aimerais qu'on se balade dans la journée. 

-D'accord, je t'attends. »

Il me fit un dernier bisou et partit vers la salle de bain. Dès que j'entendis l'eau coulée, je me levai. Je n'avais pas envie de lui obéir, je dormirais plus tard. J'ouvris la porte discrètement et passai ma tête dans l'embrasure. Il me tournait le dos, mais j'avais une belle vue sur ses fesses. Je m'approchai et lui sauta dessus. Il solidifia ses appuis dans le sol, juste avant que je saute. 

« -Tu n'es absolument pas discrète, je t'ai entendu ouvrir la porte. 

-Tant pis, je ferais mieux la prochaine fois. 

-Tu peux toujours espérer. 

-Au fait, ça va mieux. 

-Comment ça ?

-Tes ardeurs, comme tu aimes les appelées. 

-Ça allait jusqu'à temps que ta poitrine n'entre en contact de mon dos.

-Oups. »

J'éclatai de rire. Il me suivit quelques secondes plus tard. Finalement, nous prîmes une douche ensemble avant de s'habiller et de déjeuner. Lorsque nous arrivâmes dans la salle à manger, je remarquai qu'aucune nourriture n'était prête et que normalement, c'était moi qui étais en charge de la préparer. Je me rendis dans la cuisine quelque chose de rapide : bacon et œuf au plat. J'aurais pu faire mieux, mais j'avais trop faim. 

« -Oh ! C'est trop gentil de ta part mon cœur de faire le petit-déjeuner. Disait-il en tirant l'assiette que j'avais soigneusement préparé vers lui. 

-C'est juste que j'avais faim. Si tu veux manger quelque chose, il faudra te débrouiller. Disais-je en ramenant l'assiette vers moi. 

-Alors comme ça, on sort les griffes, je vais faire de même. »

Et c'était ce qu'il fit quelques secondes plus tard. Ne voulant pas qu'il me blesse, je lâchai l'assiette. Il la prit et en mangea tout le contenu. J'ai un plan. Je me levai et partis m'enfermer dans la cuisine. Je me laissai glisser contre la porte. Quelques minutes plus tard, j'entendais qu'il s'acharnait contre celle-ci. 

« -Ouvre mon amour, je suis désolé. Je vais te préparer un petit-déjeuner. Allez. »

Je ne l'écoutais toujours pas. Quelques minutes plus tard, il abandonna. Plus aucun bruit ne reignaient dans la maison. C'était étrange. Je restais encore un petit peu à place avant de sortir. Je vis une boule noir sautée sur moi. Et me la pris en plein visage. Une fois à terre, je remarquai que c'était Adam qui avait sauté trop la tête en bas, et que c'était sa tête poilue que je venais de voir de très très près. J'étais un peu sonnée. Je le vis reprendre forme humaine. 

« -Tu vas bien ? Je suis désolé, je ne pensais pas que tu allais ouvrir la porte. 

-Qu'est-ce que tu faisais ? Lui demandai-je en ignorant sa question. 

-Je suis allé te préparer un petit-déjeuner rapide chez un ami et je suis revenu. Vu que tu n'étais toujours pas sorti, j'ai décidé de te faire venir te chercher de force. » 

Je ne répondis rien et me relevai. Je vis mon repas et m'assis en face, puis le dégustai. Après cela, je montai dans la chambre pour m'habiller plus élégamment pour la sortie qu'il m'avait prévue. Tout ce temps, je l'avais ignoré. Il me suivait comme un petit chien, c'était un peu le cas, mais en plus gros. Une fois prête, en ayant fait en sorte que je sois tout le temps dans son champ de vision, je m'approchai de lui et lui parla enfin. 

« -Alors on va où ?

-Quelque part. »

Non sans blague. Je ne m'en serais jamais rendu compte. J'espère qu'il ne me fera pas sa blague pourrie à chaque fois, parce que ça va vite me saouler. Il prit ma main le sourire aux lèvres. Il me fit attendre devant la maison et retourna dedans pour aller chercher quelque chose. Une fois de retour, nous nous dirigions vers la forêt.

Myths recreated : The legend of the wolves [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant