Chapitre 9 partie 2 ✔

140 11 4
                                    

Il se déshabilla et se dirigea vers la douche. Son dos était bien battît. Ses fesses étaient rondes, sûrement ferme. J'avais envie de le regarder encore et encore jusqu'à succomber, mais il ferma le rideau de la douche après l'avoir allumé. Je grognai et me regardai dans le miroir. Est-ce vrai que je suis belle ? Je ne sais pas. J'ai du mal à y croire. Avant, je n'avais jamais pris soin de moi et c'est toujours le cas. Est-il sincère avec moi ? Je ne peux pas dire que j'y crois, mais au fond une petite partie de moi le veux. Je m'habillai rapidement. J'étais en retard à mon boulot. Le lundi matin, le magasin était toujours blindé. Parfois, les gens ne viennent que pour du pain. Je pris mon sac et me dirigeai en courant vers le centre commercial. Tout d'un coup, je m'arrêtai. Je ne savais même pas où j'étais. J'allumai mon portable. Plus de batterie. 

Je fis demi-tour et retournai dans la chambre d'hôtel. Heureusement, je m'étais arrêtée devant et pas à trois rues plus loin. Lorsque j'entrai dans la chambre, Adam était en train de tout retourner. Le lit était le seul objet épargné. Il s'avança pour le soulever. Je courrai jusqu'à lui sur la pointe des pieds et entourai sa taille de mes petits bras. Sa respiration était saccadée. Il baissa la tête, puis se retourna pour me prendre dans ses bras. Quelque chose d'humide coula sur mon cou. Je me détachai pour voir son visage. Des larmes ravageaient son visage, pourtant, je n'arrivais pas à savoir, si c'était des larmes de tristesse ou si c'était des larmes de colères. 

« -J'ai tellement eu peur que tu m'avais abandonné. Je suis vraiment désolé. Disait-il en continuant de pleurer. 

-Ne pleure pas comme ça. J'étais juste parti travailler. Disais-je d'une voix douce. 

-Je t'ai appelé. Tu ne répondais pas. 

-Je n'avais plus de batterie. 

-Tu aurais pu me laisser un mot.»

Il me prit à nouveau dans ses bras. Il s'allongea sur le lit. Je me retrouvais sur lui. Je voulais l'embrasser pour le rassurer, mais ma taille était un inconvénient. Je dus pousser sur mes bras pour que mon visage soit au-dessus du sien. Il bloqua mon mouvement tout en regardant mon décolleté. Une bosse se forma sur le haut de mon ventre. Pas besoin de détails, pour savoir ce que c'était. Je me mouvai sur lui. Il grogna de plaisir. 

« -Arrête. Disait-il avec difficultés. Sinon je ne réponds plus de rien. »

Je ne l'écoutais pas et continuais de bouger. Sans que je m'en puisse le remarquer, je me retrouvai sous lui. Il m'embrassa à perdre haleine. Il frotta sa bosse contre le dessus de mon intimité. Je gémissais.

« -Chacun son tour ma belle. Tu as voulu jouer et tu as perdu. 

-Ne t'arrête pas. S'il te plaît.

-Tu veux que j'aille plus loin. Demanda-t-il en prenant un air surpris.

-S'il te plaît. 

-Pour te punir, je vais te laisser sur ta faim.

-Tu te puniras aussi. 

-Tu n'as pas tort. 

-Cela veut dire que l'on a perdu tout les deux.

-Qui a dit ça. »

Il me fit un sourire malicieux et recommença à m'embrasser. Entre deux baisers, il m'enleva mon haut. Je fis de même avec le sien. Il retira mon pantalon et le sien. Il s'arrêta et me contempla. Si le mot est juste. 

« -Joli caleçon. Je me demande à qui il appartient. 

-Peut-être à un méchant loup que j'ai croisé. Disais-je en haussant les épaules. 

-Moi, j'ai m'a petite idée. »

Il dégrafa mon soutien-gorge et le jeta à l'autre bout de la pièce. Le voulais-je vraiment ? Je soupirai d'aise, lorsqu'il me caressa les seins. Il fit descendre, pendant ce temps, le caleçon que je portais en tant que culotte. Puis, il fit de même avec le sien. Il se redressa. Son membre était énorme. Comment ça va rentrer ? Je commençai à paniquer.

« -Tu es sûr. Je ne te ferais aucun mal. Disait-il avant de jouer avec sa langue sur mes seins. 

-O... Oui. »

Je tremblais de désir. Il entra en moi et m'arracha un cri de douleur. Qui fut bien vite, mélangé au plaisir. Il bougea de plus en plus vite. J'enroulai mes jambes autour de ses hanches. Il m'embrassait à en perdre raison. Au bout de quelques minutes, je me sentais proche de l'orgasme. Mes jambes tremblaient sous le désir. Il jouit en moi. M'arrachant un dernier baiser, avant de s'écrouler à côté de moi. Je respirais avec difficulté. Je n'avais jamais rien fait d'aussi esquisse.  

< J'ai tellement envie de recommencer. Tu dois m'avoir envoûté, il n'y a pas d'autre raison possible. Tu es une déesse en cette matière. >

Je tournai la tête vers lui et fis les gros yeux. 

« -Il y a quelque chose qui ne va pas ma belle. »

Je vis dans ses yeux une lueur d'inquiétude.

< Je dois être folle. >

Il me fit un sourire et m'embrassa. Je fondis au contact de ses lèvres. 

< Non. Tu n'es pas folle. Le lien est devenu plus puissant. Presque complet. >

Le lien est devenu plus puissant. 

« -Tu ne m'avais pas dit qu'on pourrait communiquer par la pensée. 

-Tu es en colère ?

-Non. J'aurais aimé le savoir. 

-Je suis désolé. Cela m'avait échappé. Après tout, comment pourrai-je penser à autre chose dans tes bras et pendant que je te fais l'amour. »

Je m'allongea sur le ventre et enfuis mon visage dans l'oreiller. 

< C'est gênant. >

« -Ne me fait pas la tête… »

Je n'entendis pas la suite, car je tombai dans un profond sommeil. 

Myths recreated : The legend of the wolves [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant