Chasseurs d'anomalies (fanfiction SCP)

Chapitre 18 : enlevée

(PDV : Able)

MOI- Bonne nuit.

Je frappe cette personne avec une brique, juste assez pour qu'elle ne meure pas. Je prends des cordes, la ligote, prends le grand sac que j'ai trouvé dans le petit et mets son corps dedans. Je remets toutes ses affaires dans le petit sac puis dans le grand. Je le mets sur mon épaule et me demande si c'est une femme ou un homme. Comment on peut être entre les deux?

Je passe à côté de mon appât, il gueule toujours. Je sort une lame et la plante dans sa tête en passant. Enfin un peu de silence. Je vais retrouver ma boîte.

Ça fait quatres heures que je marche, la personne que je porte commence à se réveiller, j'ai bien fait de la ligoter. Elle gigote beaucoup, je retourne le sac pour le vider. Elle tombe et se prend le petit sac dans la tête. J'ai bien fait de la baillonner, je ne l'entends pas gueuler.

MOI- Serait-ce de la colère sur ce visage délicat?

Je lui caresse la joue en approchant mon visage du siens. Elle me met un coup de boule. Je me relève, contrarié de cet acte. Je lui met un coup de pied dans la tête, ce qui l'envoi deux mètres plus loin.

MOI- Ne fais plus ça. Surtout quand tu est en position de faiblesse.

Je range le grand sac dans le petit et le met sur mon épaule. Je m'approche d'elle et la relève. Elle me regarde aussi froidement que moi. Nos visages sont presque collés.

MOI- Je vais te défaire les liens de tes pieds et tu vas marcher sans m'attaquer. Compris.

Nous restons ainsi pendant une à deux minutes avant qu'elle ne baisse la tête. Je sors une lame et lui tranche ses liens des pieds. Je la force à marcher devant moi, nous avons encore du chemin.

Nous marchons depuis environ trois heures, elle s'effondre sûrement de fatigue, les hommes sont vraiment faibles. Je lui retire le baillon pour qu'elle puisse mieux respirer, surtout pour qu'elle récupère vite. Il y avait de la nourriture dans son sac, je la trouve et lui fait manger.

LA PERSONNE- J'ai pas faim.

MOI- Je veux vite repartir, alors mange ou je te gave.

Elle se résigne à manger en lachant quelques jurons. Nous repartons un quart d'heure plus tard. Je ne lui remet pas le baillon, elle ne veut pas causer. J'ai la paix, hourra!

La nuit tombe, j'espère qu'elle a une lampe ou un truc dans le genre dans son sac, sinon on vas devoir camper. Je cherche en la gardant à l'oeil.

MOI- T'as un truc pour voir dans la nuit dans ton sac?

LA PERSONNE- Oui. Cherche un tube.

Je le trouve, appui sur un bouton et voix que ça éclaire peu. Je remarque un autre bouton qui, lui, se tourne, je le tourne et la luminosité change. Je la met au maximum pour pouvoir bien la voir et qu'elle ne fuit pas.

La nuit est tombée depuis deux bonnes heures, elle s'effondre, encore de fatigue je présume. Je vais pour la relever et qu'on puisse continuer à marcher mais elle dort déjà. Je la prend sur mon épaule libre et continu de marcher.

J'arrive devant ma boîte à l'aube, je pose la personne que je porte contre. Je sors toutes les armes de son sac et les mets au fond de ma boîte, elle ne pourra pas y avoir accès. Elle semble avoir froid, elle est gelée. Merde, si elle meure, elle vas se déchaîner. Je regarde dans son sac et sort tous les tissus et l'enveloppe avec. Je vais devoir me coller à elle sinon elle ne se réchauffera pas. Je n'ai plus qu'à attendre son réveil.

Deux heures, j'attends depuis deux heures. Elle se réveille enfin.

LA PERSONNE- Tu fais quoi?

MOI- La ferme.

Elle essaie de sortir de mon étreinte mais plus elle force plus je serre. Elle finit par se laisser faire après quelques minutes de lutte.

LA PERSONNE- Pourquoi tu m'a collée?

MOI- Tu allais mourir de froid.

LA PERSONNE- Tu peux arrêter maintenant.

Ses lèvres sont toujours voilette et elle tremble encore.

MOI- Tu es encore trop froide.

LA PERSONNE- Lâche moi!

MOI- Non.

LA PERSONNE- Je peux me réchauffer toute seule!

MOI- Je préfère pas.

Elle râle. Je ne l'aime pas vraiment, je me reconnais en elle. C'est dérangeant.

Je la laisse s'endormir dans mes bras et je m'endors aussi, d'ennuis, malgré moi.