Sebastian est un vampire sanguinaire et sans âme.
Son seul but ?
Tuer un maximum d'innocents en les vidant de leur sang. Il a fait taire ses émotions et n'a plus aucune humanité depuis bien longtemps. Mais tout change alors qu'il s'attaque à une no...
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Je plaque Laura contre le mur, faisant tomber le tableau de mon père.
-Mais que cherches-tu, à la fin ? -Je veux te faire ouvrir les yeux, Sebastian ! Te faire de nouveau ressentir les émotions comme le bonheur, la joie, l'amour... -Je ne veux PAS de ton aide ! -Il le faudra pourtant, si tu veux conquérir le cœur de cette humaine.
Je la relâche, un sourire victorieux se dessine sur ses lèvres.
-Qu'est-ce que tu insinues ? -Je t'ai vu. Tu allais la mordre. Mais quelque chose t'en a empêché.
Je pose ma main sur mon ventre. La douleur ne se fait plus ressentir. Cette sensation là, il ne m'est jamais arrivé d'avoir une douleur de la sorte.
-Comment sais-tu que... -C'est moi qui t'ai transformé, Sebastian, rappelle-toi. Et je peux ressentir tout ce que tu perçois.
Milford, Massachusetts, 1798 :
-LE COMTE DE MONTREAL EST ARRIVÉ ! OUVREZ LES PORTES !
Le pont descend, et les esclaves ouvrent la porte. La calèche s'avance dans notre grande cour, et les chevaux s'arrêtent devant les escaliers, menant à la grande porte d'entrée. Je suis sur la première marche du bas. Les mains le long de mon corps et le dos droit, ma politesse est exemplaire.
Lorsque la porte de la calèche s'ouvre, je reste sans voix. Une magnifique jeune femme sort de celle-ci. Ses longs cheveux châtains prennent une couleur vive avec les rayons du soleil. Son corset étant très serré, ses magnifiques courbes sont mises en valeur. Elle soulève sa robe pour ne pas flancher, et s'avance vers moi. Sa révérence est très respectueuse. Elle prend le temps de se pencher et baisse la tête devant mes parents et moi-même. Lorsqu'elle se relève, elle me scrute et sourit. Ses dents sont blanches et magnifiques.
-Kimberley de Montréal, merci de nous honorer de votre présence, assure père. -Je tenais à accompagner mon père à votre dîner, Monsieur le Comte de Milford. -Veuillez m'appeler Alfred. Voici mon épouse, Joséphine, et mon fils Sebastian.
Elle pose ses magnifiques yeux bruns sur moi et sourit.
-Enchantée, Sebastian de Milford. -Enchanté, Kimberley de Montréal, dis-je, tout en mettant un genou à terre et baisant sa main gauche. -Appelez-moi Kim, Sebastian.
Je relève la tête et lui souris poliment. Je ne dois pas dévisager une jolie femme que je pourrais éventuellement épouser.
-Laura, veuillez ôter les manteaux de nos invités, la température dans l'est de notre pays est très haute, vous risquez d'avoir chaud mes chers ! -Bien, monsieur, s'exécute la servante. -Ce sera tout, monsieur ? -Veuillez également préparer du thé ainsi que des pâtisseries. Vous les faites magnifiquement bien.
La domestique sourit, monte les escaliers et s'engouffre dans le hall du château préparer les demandes de mon père.
-Si vous voulez bien nous suivre, nous allons prendre le thé dans notre salon.
J'aide Kim à monter les marches de l'escalier. Nous traversons le hall d'entrée. Cette dernière semble émerveillée.
-Notre demeure est tellement plus petite comparée à la votre ! Vous avez un magnifique manoir ! Je suis impressionnée ! -Mes grands-parents ont engagé les meilleurs architectes pour la construction, ainsi que des jardiniers pour l'entretien de l'extérieur. Voudriez-vous le voir ?, demandai-je. -Évidemment ! J'adorerai marcher à travers votre jardin, et découvrir les différentes fleurs qui s'y trouvent !
Le comte passe près de nous, et sourit doucement à sa fille. Il nous sourit et pénètre dans le salon.
-Après le thé, Kimberley ! -Oui, père, nous irons au jardin après le thé.
La jeune demoiselle rigole doucement et rejoint son père. Kimberley de Montréal, je pense que nous allons bien nous entendre !
