Cute, jealous and bad. [EN RÉÉCRITURE]

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PDV : Riley.

J'ouvre lentement les yeux, réveillée par les rayons du soleil filtrant à travers un vieux store. Je me redresse un peu, attrape mon téléphone et soupire.

Pas de nouvelles.

Ashton débarque, vêtue d'une chemise longue et d'une culotte. Elle m'apporte une tasse de café ainsi que deux aspirines, comme à son habitude. Je la remercie et avale le tout.

- Toujours rien ? Demande-t-elle doucement.

- Tu sais comme moi que tu pourrais me poser cette question chaque seconde de ma vie, la réponse serait toujours la même.

- Peut-être que...

- Non, la coupé-je froidement. Elle ne donnera plus de nouvelles. Ça fait deux mois, Ash. Il faut se rendre à l'évidence.

- Tu as peut-être raison. Le petit déj' est prêt.

- Merci, mais j'ai pas faim.

La brune souffle.

- Tu manges de moins en moins, Riley, il serait temps de te reprendre en main..

- De me reprendre en main ? Tu parles. Tu vas me faire croire que, toi, tu te relâches pas ? Tu ne sors même plus de la maison.

- Ah, parce que t'es mieux, toi, à aller te bourrer la gueule tous les soirs au ceremony ? Si ça continue, je vais finir par déménager loin de Manhattan avenue, juste pour que tu arrêtes de squatter les discothèques, pubs et bars.

- Oh, bah excuse-moi si je ne suis pas aussi parfaite que toi et si je ne gère pas mes émotions en lisant à longueur de temps !

- Va te faire foutre, putain !

Elle sort de ma chambre, sans oublier de claquer la porte au passage.

Ce qu'il se passe ? Alicia n'a donné de nouvelles à personne depuis près de deux mois, depuis le fameux soir où nous nous sommes embrassées, précisément. Ashton garde espoir, elle se dit que tôt ou tard, la tomboy reviendra. Je n'y crois pas.

Elle serait déjà revenue.

Je me passe une main sur le visage avant de me diriger vers mon armoire. J'attrape des vêtements sans vraiment y prêter attention, je vérifie rapidement que les couleurs se coordonnent tout de même et attrape des sous-vêtements.

***

Lorsque je sors de la douche, j'entends Ashton qui m'appelle du rez-de-chaussée. Je me sèche et m'habille rapidement, puis je descends les escaliers. Elle est dans la cuisine, j'en profite pour attraper un paquet de gâteaux.

- Ouais ?

- Tu crois... qu'on peut trouver quelqu'un qui la fréquente et qui sache pourquoi elle... nous ghost comme ça ? Demande-t-elle timidement.

Je la regarde froidement.

- Est-ce que tu te fous de moi ?

- Elle le ferait pas sans raison, rétorque-t-elle fermement.

- Ah ! parce que tu la connais par cœur, maintenant ?