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2 mois plus tard

Je m'éveille tranquillement aux côtés de Riley, encore endormie. Je souris en repensant aux ébats de la veille -que je ne décrirais pas.

Je me lève et mets une culotte ainsi que son t-shirt tout juste lavé, décidant de la taquiner un peu. Je vais au rez-de-chaussée et prépare deux milshakes ainsi que quatre toasts au chocolat. Je monte ensuite les escaliers, retourne dans la chambre, attrape un coussin et lui en mets un coup pour la réveiller. Elle se lève en sursaut et me regarde en coin avant de me jeter un coussin dessus. Je ris et la préviens que le petit déjeuner est prêt, tandis qu'elle rétorque que l'une de ses amies, Ava -cf: la brune du chapitre 12-, viendra dans la matinée.

Je retourne dans la cuisine sans dire un mot : je n'aime pas Ava. Pour le peu que je l'ai vue, je ne l'ai jamais même appréciée et nous nous lançons toujours des piques sous les réprimandes de ma petite amie. Elle me rejoint et souris devant mon air désormais grognon.

- Elle m'a appelée cette nuit, j'étais fatiguée alors je lui ai dit de passer ce matin, dit-elle.

- Vers quelle heure ?

- 9h30.

Je grogne en voyant l'heure : 8h45.

- Bon, je me prépare et je file, histoire de vous laisser tranquilles.

- T'es pas obligée, répond-elle en me regardant, un sourcil levé.

- C'est ça ou je lui casse les deux bras, souris-je ironiquement.

- C'est vrai que vu comme ça..

Je finis mon petit déjeuner et regarde l'heure : 9h52. Je débarrasse en vitesse et pars me préparer.

**

Je viens de finir et check l'heure : 9h28. J'attrape mon cellulaire, mes cigarettes et une veste avant de retourner au rez-de-chaussée. J'envoie un t-shirt à Riley, qui rit en voyant qu'il est écrit dessus "Propriété d'ALICIA. Si tu oses toucher ou même frôler Riley, je te démembre.". J'indique que je ne fais que protéger ma petite amie et sors de la maison pour tomber sur.... Ava ! Eh oui !

Je lui dis bonjour froidement, elle répond sur le même ton puis entre tandis que j'enfourche ma moto avant de partir. Je me rends directement chez Ethan et sa•son colocataire -vous souvenez-vous de Aïda, alias Aiden ?-. Quand il ouvre la porte et me voit, il sourit.


- Pile à temps ! S'exclame-t-il.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Demandé-je.

- Oh, bah Aïda -c'est son humeur actuelle- vient tout juste de se faire larguer. J'allais t'appeler.

- Wow ! Agent Gùterrez sur le coup, monsieur !

J'accours dans le salon, découvrant une Aïda en larmes devant Boys don't cry. Aussi cliché qu'ironique, ce que je ne manque pas de lui faire remarquer.

- Bah alors, t'es devenue un petit cliché ironique sur pattes ma petite Aïda ?

- Et toi aussi rapide que la musique, Ali' ?

- Bof, pas exactement : j'étais pas au courant avant d'arriver.

- Le karma alors, murmure-t-elle. Alors, qu'est-ce qui t'amène ?

Cute, jealous and bad. [EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant