Cute, jealous and bad. [EN RÉÉCRITURE]

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PDV: Riley

De : Ali' ⚘

D'accord je dors chez Aïda alors.
Bonne soirée

- Hm, bon Ali' ne sera pas là ce soir, dis-je après avoir lu ce message.

- Oh, alors je peux dormir avec toi, sourit la brune.

- Même pas en rêve, il y a une chambre d'ami c'est pas fait pour les chiens.

- Ben.. Non, c'est pour les amis, et je suis plus que ça.

- Tu n'es rien de plus. J'aime Ali. Tu dors dans la chambre d'ami, un point c'est tout.

- Oh allez, pas besoin de sentiments, rétorque-t-elle en roulant des yeux.

- Tu préfères dormir dehors ou dans la chambre d'ami ? M'énervé-je.

- Oh c'est bon, du calme mademoiselle la non-vierge effarouchée, pas besoin de s'énerver.

- Ta gueule.

- Quoi ?

- Tu as très bien entendu : ta gueule avant que je foute dehors.

- Quoi ? Ça t'énerve autant qu'elle dorme chez Aïda l'autre ?

- Dernier avertissement.

- Pourquoi tu l'aimes pas ? Elle est sympa, continue Ava.

- Putain mais ferme ta gueule ! C'est pas si compliqué quand même, si ?! Hurlé-je. Ferme la ou dégage. Encore un seul mot et je te jure que je te fous dehors.

Cette demoiselle se décide enfin à se taire et s'en va, les yeux ronds. Je me dirige dans la cuisine et prends une bière puis je sors.

Je m'installe sur le pas-de-porte et allume une cigarette pour tenter de me calmer un peu.

Je n'aime pas cette Aïda. Je sais parfaitement qu'elle a voulu se la faire avant de me récupérer et ça m'énerve.

Je sais qu'elle déteste Ava pour la même raison, sauf que c'est avant son retour que j'ai voulu l'oublier avec cette personne.

Seul la date change, et pourtant la même haine nous anime. Je bois ma bière en me calmant peu à peu.

Après je ne sais combien de temps, la brune s'assied à côté de moi, en silence. Elle ne bouge que pour boire dans une bouteille qu'elle a prise dans le frigo et c'est peut-être mieux comme ça.

Nous restons ainsi longtemps, avant de se décider à rentrer. Nous décidons de regarder un film, alors je vais chercher plus de bière dans le frigo, du pop corn puis du whisky, de la vodka, du rhum, des pistaches et des chips.

Voici pourquoi, à 3h du matin, nous sommes complètement pétées et nous faisons des blagues devant un écran de télévision noir : elle s'est éteinte et la télécommande est sur la table basse. Trop loin. Peu à peu, le sommeil me gagne et je finis par m'endormir sur le canapé.

13h.

J'ouvre doucement les yeux et me trouve face à un plafond qui n'est pas celui de ma chambre. J'ai un mal de tête bien présent, envie d'aller aux toilettes, faim, soif et envie de vomir. Je fixe le plafond longtemps, très longtemps.

Ava finit par entrer dans cette même pièce, vêtue de deux serviettes: une sur les cheveux, une enroulée autour du corps. Lorsqu'elle s'aperçoit que j'ai les yeux ouvert, elle rit légèrement.

- Bah alors, t'as trop bu ? Me taquine-t-elle.

- Faut croire que oui, prononcé-je lentement.

- Heureusement que la mienne est passée, comme ça je pourrais gérer la tienne.

- Si tu le dis.

- Mais si tu verras, commençons par la bassine, dit-elle en partant.

Lorsqu'elle revient, elle porte un soutien-gorge rouge, un string rouge qui dépasse de son jean bleu ciel, ses cheveux sont coiffés et elle ne porte plus aucune serviette. Elle est donc quasi torse nu.

- Qu'est-ce que tu fous ? Demandé-je, encore à moitié endormie.

- Shht... laisse moi faire, sourit-elle.

Elle se met à califourchon sur moi et commence à défaire ma chemise.

- Non, dégage, j'ai une copine, refusé-je en tentant de la pousser avec mon bras.

Elle l'attrape et rit.

- Tu es vraiment en chewing-gum, dis-moi. Ça tombe bien.

- Mais casse-toi, j'aime Alicia bordel, répété-je en la dégageant de moi avec mon autre bras.

Malheureusement pour moi, cette idiote l'attrape aussi et tient mes deux bras au-dessus de ma tête.

- Calme-toi, chérie. Je vais bien m'occuper de toi.

Elle se sert de sa seconde main pour finir de défaire les boutons de ma chemise, je bouge dans tous les sens et elle finit par grogner "Tu me rends pas la tâche facile toi dis-moi". Elle met tout son poids sur mon estomac et j'ai du mal à respirer.

Satisfaite que je sois trop concentrée sur ma respiration pour bouger, elle termine son travail et passe une main sous le t-shirt que je porte sous ma chemise. Elle commence à me malaxer un sein, et j'aurais aimé qu'elle ne vienne pas hier soir.

Je lui crache dessus, elle s'essuie et m'embrasse. Je lui mords la lèvre inférieur du plus fort que je puisse. Elle s'écarte vivement, alors je la lâche. "Dommage de devoir en arriver là", dit-elle avant de m'asséner un coup à la tempe.

Après ça, c'est le trou noir.

PDV: Alice

Lorsque je me suis réveillée ce matin, Aïda dormait encore alors j'ai préparé un petit déjeuner et appelé Riley: elle n'a pas répondu. Je me suis dit qu'elle dormait aussi, je me suis préparée et quand j'en ai eu fini, Aïda déjeunait. Je l'ai rejointe et elle m'a remerciée de lui avoir changé les idées hier : nous avons regardé des dessins animés toute la soirée et je faisais autant de blagues que possible.

Seulement maintenant, nous sommes l'après-midi, elle est en train de faire une sieste à côté de moi et je n'ai toujours aucune nouvelle de Riley.

Je décide d'aller voir le profil d'Ava sur chaque réseau social possible et imaginable pour voir si elle n'a rien publié, puis je fais la même chose avec Riley.

Rien à signaler.

Je reçois un message d'un numéro inconnu : une photo, accompagnée de ces quelques mots "J'espère que ça ne te dérange pas trop ;)"