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Lexie et moi finissons par rentrer, celle-ci m'ayant réconfortée. Les filles nous regardent, inquiètes, avant de nous demander ce qu'il s'est passé. 《 Laissez tomber, c'est juste passé et il n'y a rien à ajouter 》déclare Lexie. Nos amies boudent un peu mais ne bronchent pas. Nous reprenons la soirée où elle s'est arrêtée.

***

Je m'éveille lentement, ayant l'impression qu'il y a quelqu'un possédant un marteau dans ma tête, dans le but de me démolir le crâne ; j'ai très mal dormi. Pour cause, je ne l'ai pas fait seule, je me suis faite écraser, pousser, serrer à m'en étouffer dans la nuit ; j'ai cru mourir une bonne centaine de fois, avant le lever du jour. C'est lorsque je me retourne, que je me rends compte que je suis seule dans la chambre. Avec qui ai-je dormi ? Je me lève et vais au rez-de-chaussée, aussi vite que possible -donc à la vitesse d'un escargot, mais personne n'est là. Me rendant compte que la maison est vide, je commence à me demander si je n'ai pas rêvé la veille, jusqu'à ce qu'on toque à la porte.

Je vais ouvrir, la personne face à moi me regarde de haut en bas, les yeux écarquillés ; elle semble troublée, mais je remarque surtout qu'elle a une mine effroyable, comme si quelque chose la bouffait de l'intérieur.

Intriguée, je ne pose nulle question sur son état, sa façon de me regarder, cette mine affreuse et cette drôle de tenue. Je finis par m'écarter, lui indiquant d'entrer, et me rends enfin compte de ma tenue.

Ah.

Oui.

Boxer+pull.

Pas top pour accueillir quelqu'un.

Gênée, je lui dis de faire comme chez elle, lui indiquant que je reviens. Elle acquiesce et je cours -au figuré ; je me réveille à peine, à l'étage. Je me dépêche de prendre des vêtements propres dans mon accueiliurmoire -ce qui me prend bien dix minutes avec mon état, pour finalement me diriger à la salle de bain et me préparer le plus vite possible -donc en 30 minutes+1 chute dans la douche+1 pause pipi à la fin.

Je retourne enfin à la cuisine, où mon invitée surprise mange un peu. Je m'assois face à elle et sors du pain, du beurre, du jus d'orange pour mon petit-déjeuner, lui rappelant qu'elle peut se servir comme bon lui semble. Elle acquiesce encore avant de me demander si elle peut emprunter la salle de bain, ce que j'accepte aussitôt et elle me remercie avant de sortir de la pièce.

Bon sang, Ali, qu'est-ce que c'est encore que de tout ce bordel ?

Je soupire, je suis trop fatiguée pour chercher à comprendre, d'ailleurs je prends une aspirine -c'est horriblement mauvais d'ailleurs, et je m'installe sur le canapé, attendant que ma visiteuse revienne.

***

Je m'éveille lentement : je ne me suis même pas rendue compte que je me suis endormie. Quoiqu'il en soit, je me sens beaucoup mieux et vérifie l'heure : 13h. Bon, en une heure, plus personne ne doit être là. Je vérifie tout de même et tombe sur un mot :

16h au parc.》

Je ne sais pas si je m'insurge du manque de politesse ou si je me réjouis de la rejoindre,  mais une chose est sûre : je ne suis pas indifférente.

Cute, jealous and bad. [EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant