Dans ton Regard.

CHAPITRE 10 Lui

J'ai besoin de respirer elle m'a fait sortir de mes gongs. Je me sens inutile, bon à rien, indigne, humilié, je me déteste, je déteste faire subir cela à mon fils. Avec Kate je ne sentais pas trop les problèmes car elle était avec moi. Son courage me donnait la force d'avancer. Maintenant qu'elle m'a largué si méchament, je me sens seul, vide à l'intérieur même si j'ai mon fils, j'ai besoin de Kate faudrait pas qu'on se mente.

J'enchaîne les pas devant la maison de cette fille. Je respire et fait le vide dans ma tête. Je n'ai pas marché mes mots tellement noyé dans ma colère. J'ai pas supporté le faite qu'elle veuille prendre ma place auprès de Tyler qu'elle attende son enfant à elle pour l'éduquer.

- Hey toi, faut qu'on parle.

En plus elle me donne un ordre, c'est le comble. Je lève la main pour la menacer et l'inciter à rentrer. Je risque de faire un massacre sinon.

- Ne venez pas me saouler encore d'avantage, hors de ma vue.

- Tout d'abord, je suis pas votre chienne. Baissez d'un ton.

- Vous n'êtes personne pour m'ordonnez quoi que ce soit, où si? vous êtes une princesse pourrie gâté qui....

J'en reviens pas, elle vient de me donner une baffe avec un sourire en plus. Je vais la tuer, je boue de l'intérieur à cet instant.

- Vous osez encore lever la main sur moi je vous ferez avalé votre langue de vipère.

- Vous êtes un abruti.

- Et vous, une tarée qui n'a rien à faire que de s'occuper de la vie des autres.

Elle s'approche de moi et me toise de toute ma hauteur, je savais que je la repugnais. Elle me le prouve par son regard mauvais.

- On vous a dit que vous étiez nul à chier cher monsieur.

Je sais pas pourquoi je m'embrouille avec cette folle. Je vais l'ignorer ainsi j'aurais la paix. Je la laisse et continu mon chemin, je vais dormir au garage de Josh et demain matin je viendrais chercher mon fils.

- Où vous allez? poule mouillée.

Non, je ne vais pas me retourner j'ai dis que j'allais l'ignorer. Elle imite la poule et je cède à la tentation. Je vais rapidement à sa rencontre décidé à fermer son clapet une bonne fois pour toute.
Nous nous jaugeons du regard, nos respirations se font plus vite montrant notre colère. Si elle n'était pas enceinte je lui aurais collé une baffe dont elle ne serait pas prête à oublier. J'ai jamais tappé une femme, donc elle sera la première. Elle me met hors de moi, je vais m'attaqué à elle parce qu'elle semble être faible, une proie facile, elle ne représente aucun danger où si? C'est juste un moyen pour elle de s'affirmer, elle pense que je suis son punching-ball vivant.

- Vous savez que j'ai envie de vous étranglez?

- Qu'est ce que vous attendez?

Elle ne détourne pas les yeux, parlant de ses yeux, je perçois une lueur spéciale malgré sa fureur. Merde qu'est ce qui me prend tout d'un coup? elle veut m'embobiner la tête comme elle l'a fait avec mon fils.

- Je passe prendre mon fils à l'aube.

- Il a besoin de dormir et prendre son petit déjeuné sans se presser.

- Allez vous faire foutre.

- Sale bougre de con.

- Petite enmerdeuse.

- Bouffon de merde.

Elle me pousse, me fait un doigt d'honneur avec un sourire narquois et retourne à l'intérieur. Jamais on ne m'avait affronté de cette manière, en plus une femme de surcroît enceinte. Je décide de fermer les yeux sur ce qui vient de se passer, c'est évident cette femme et moi on ne s'appréciera pas pour ne pas dire jamais.

Le lendemin , une jeune femme m'ouvre, après la sonnerie. Elle me dit que Tyler se trouve dans la cuisine. Génial un service personnel, une vraie pourrie gâtée, il suffit de claquer les doigts pour qu'on accourt les bras chargés pour servir son altesse. J'embrasse mon fils qui mange des pancakes accompagnés de jus de fruit, ça me rappelle Kate. Elle nous faisait des pancakes tout les matins.

- S'il te plaît papa on peut rester ici, Joana est génial.

- Qui est Joana?

- Celle qui attend un bébé.

- Ah parce que c'est son nom?

- Oui.

- Tu as fini?

- Presque.

- Tu as rangé tes affaires?

- Non, Joana dit que c'est pas la peine qu'elle le fera après.

Non mais, pour qui se prend t-elle? Joana par ci, Joana par là, elle me gonfle et adore me faire chier par la même occasion. Cette fille de riche. Je vais chercher la valise et j'espère pour elle que mes affaires y sont. Je la cherche  rien, je vais dans la chambre qui était censé être la mienne. Tout compte fait, mieux vaut en profiter pour prendre un bain rapide et me changer. Je pue comme un putois, je déconne, pas autant que ça.

J'entre dans la salle de bain, me lave les dents, me savonne le corps et les cheveux. Ça me manque de pas pouvoir profité d'une vraie douche. Je commence à perdre espoir, aucun appel c'est decevant. Il faut que j'insiste pour la plonge au café, ils me doivent au moins ça. Mon portable sonne alors que je finis.

- Monsieur Payne?

- Lui même, qui me parle?

- Maître Williams, j'appelle au sujet de votre femme, concernant le divorce. J'ai besoin de vous à mon cabinet.

- Très bien.

Il ne manquait plus que ça, moi qui voulait partir d'ici, je reviendrais plus tard prendre mes affaires, je peux pas partir au cabinet avec ma valise, c'est pas crédible. Où est passé cette satané valise?

- Papa, on n'y va?

- Oui, ce soir tu ne dormiras pas ici, on retourne au refuge.

Il fait la moue et va frapper à la porte de sa nouvelle amie. J'attends dans le salon, qu'elle vienne me faire chier.

- On peut partir, j'ai dit au revoir à Joana.

- Elle ne sort pas?

- Elle à mal dormi, elle dit qu'elle a eu mal au ventre.

Aussitôt je deviens blanc comme une feuille de papier. Elle ne se sent pas bien, hier notre discussion a augmenter son stress c'est évident. Comme je ne peux pas entrer dans sa chambre,
Je vais me renseigner auprès de sa domestique pour voir si tout va bien, j'ai quand même un coeur.

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