CHAPITRE 9 Elle.

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Quand j'ai vu ce petit assis à même le sol sous la lumière, une valise à ses côtés. J'ai pas eu d'autres choix que de garer pour voir ce qui n'allait pas.
Lorsque j'ai vu sa bouille, j'ai craqué sur le champ et entamé une discussion avec lui. Il n'a pas pris peur comme le ferais tout enfant. Il m'a regardé longuement et m'a sourit, je lui ai rendu ce même sourire. C'est à partir de là qu'il a répondu à mes questions en me disant qu'il attendait son père pour pouvoir dormir au chaud dans une maison.

J'ai compris à la vue de cette valise qu'ils étaient sans domicile fixe. Je pensais qu'on l'avait abandonné, ça m'a rassuré du coup. Ce petit est adorable en revanche son père est un sacré spécimen. Il est prêt à tout pour protéger son petit, normal chaque parent à cet instinct.

Ça se voit qu'ils sont dans un besoin urgent, je ne trouve pas de problème à les aidés. Le petit semble conquit alors je vais lui faire plaisir. Quant à son père s'il veut rester dans sa carapace et bien je le laisserais. Pourvu que son fils ait le sourire et je serais comblée c'est tout ce qui m'importe. C'est pourquoi après leur avoir servi le repas, je vais préparé les chambres pour qu'ils se sentent à l'aise.

Cet homme persiste à partir après le repas, du moins c'est ce qu'il croit. Je vais lui montrer que je suis plus tenace que lui. Il peut demandé à Brody. Il n'avouera pas qu'il est dans un réel besoin à cause de sa fièrté, surtout pour un homme c'est difficile. Je vais lui faire changer d'avis à travers son fils. Je vais leur dire que leur chambres sont prête quand j'entends une conversation sans le vouloir.

-Tu peux me dire ce qui t'as pris de faire ton caprice devant cette femme que tu connaîs à peine.

- Je voulais dormir dans une vraie maison. Comme chez nous.

- On n'allait dormir dans une vraie maison cette nuit.

- On n'est bien ici.

- Dépêche toi de terminer, on ne dormira pas ici.

- Pourquoi?

- Parce qu'on ne sait rien de cette femme. Mieux vaut partir pour éviter les problèmes.

- Elle est gentille.

- Qu'est ce que tu en sais?

- Ses yeux ne mentent pas.

-Tu sais plus ce que tu racontes, et puis je veux plus rien entendre.

- Regarde ses yeux papa.

- Tu es encore petit, reste dans ta bulle pour enfant.

- Je suis un homme, un vrai.

Je les entend rire, j'adore ce son. Ce gamin à de la repartie, c'est pas vrai. Il a parler de mes yeux? Qu'est ce qu'ils ont? C'est étrange qu'un enfant pense ça de moi. Plus tard je vais tirer cette affaire au calme. Pour l'heure faut qu'ils dorment et moi aussi.

- Vous avez bien mangé?

- Moi oui, papa n'a rien avalé.

- Ah bon, on va lui demander peut être qu'il veut autre chose.

J'accroche mes iris aux siens, il fronce les sourcils et balence sans aucune joie.

- J'ai juste pas faim.

- Sûr?

- Oui.

- Tyler ta chambre est prête, tu sais prendre seul ta douche?

- Oui, comme un grand.

- Alors on y va.

Je lui montre tout et lui dit de faire comme chez lui. Je vais prendre la petite valise au salon quand son père m'arrête.

- Vous pensez achetez mon fils avec votre fric?

- Non, vous me vexée en pensant ça de moi.

- Vexée? Vous ne savez même pas ce que c'est.

- Pardon?

- Pour ce soir, vous avez gagné, demain je disparaîs.

- Bien, en attendant votre chambre est en face de Tyler.

Je le plante et retourne chez Tyler, j'ouvre la valise et sépare ses affaires de celle de son père que je place dans la commode. Ensuite je range les vêtements du papa dans les tiroirs et cache la valise ainsi ils ne pourront pas partir. J'aime ce petit avec son air sincère et sympatique. Le sourire aux lèvres je retourne attendre dans la chambre de Tyler.

- Tu as fini?

- Oui, je voulais plus quitter mon bain.

- Demain, tu prendras plus ton temps pour l'heure tu dois faire dodo.

- C'est vrai.

Il regarde au seuil de la porte et agrandit son sourire à la vue de son père.

- Tu as vu la chambre papa, elle est immense.

- C'est l'heure de fermer les yeux mon grand demain il y a cours.

Son air sévère me faire comprendre que je suis de trop. Je souhaite bonne nuit à Tyler, je veux lui faire un bisous sauf que le regard glaciale que me lance son père m'oblige à partir. J'attends donc  dans le couloir qu'il sorte pour lui parler en adulte. Je veux vraiment les aider, je ne cherche rien en retour. Il me dépasse et va s'assoir sur la chaise de la table à manger.

- Vous vous sentez obligé de nous venir en aide?

- Non, je le fais de bon coeur.

- Vous le faîtes parce que vous vous ennuiyez, vous voulez me rabaisser devant mon fils. Vous voulez lui montrer que je suis un mauvais père qui n'arrive pas à lui donner un putain de toît où il pourra se sentir à l'aise.

- Non, vous vous trompez.

- Epargnez moi vos ballivernes, mêlez vous de vos affaires. Je ne vais pas vous remerciez pour votre geste parce que je ne vous ai rien demandé. Je sais m'occupez de mon fils.

- Je ne dis pas le contraire.

- La ferme, je ne vous permettrais pas de me voler l'amour de Tyler, à peine il a vu votre maison il veut plus partir, il vient de me le dire. Avant d'aller vous coucher rangez ses vêtements et les miens dans ma valise.

- Je voulais pas vous contrariez excusez moi.

- Le mal est déjà fait, espèce d'enfant de gosse pourrie gâté. Si j'étais vous je partirais jouer avec mes poupées, n'importe quoi.

Il claque violement la porte après m'avoir crier dessus comme une chienne. Je dis pas que je le mérite, j'ai pas voulu le blesser. Je voulais lui apporter mon aide sans plus. je me suis laissé emporter sans réfléchir à croire que tout pourrait être parfait alors que non, tout contre fait, il a raison je vais me mêler de mes affaires. Par contre le faite qu'il m'ai traité de fille pourrie gâté, je ne digère pas et je vais lui montrer de ce pas. J'ouvre la porte et va à sa rencontre en colère prête à laisser agir mes hormones de grossesse. Je vais le déglingué tout à l'heure.

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# Joana en média.

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