Chapitre 23

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J'étais dans le petit salon avec lady Elizabeth à qui je faisais la conversation tandis quelle brodait au canevas, quand on toqua.

-Oui ?, demanda Elizabeth.

-Un monsieur demande à voir mademoiselle Cendrine, répondit la bonne qui apparaissait dans l'entrebaillement de la porte.

-Qui donc ?, m'étonnai-je.

-Ce monsieur désire garder son identité secrète jusqu'à ce que vous layez vu, dit la bonne.

-Allez-y, fit Elizabeth.

Je la remerciai par une rapide courbette et sortit précédée de la bonne. J'étais à peu près sûre de l'identité de la personne souhaitant me voir. Lanvais. Ça ne pouvait être que lui. Ou Werther. Pressée, je hâtais mon pas et sortis sur le perron. Personne. Je regardai de droite à gauche. Mon sourire disparut. Quelle était cette nouvelle farce ?

Penaude, jallai faire volte-face pour entrer et retourner auprès de lady Elizabeth, quand une silhouette que je ne mattendais pas à voir surgit et me détourna de mon dessein. Je ne distinguais rien de cette personne, le ciel sétant assombris, les rayons du soleil se faisaient discrets, et lindividu était tapis dans lombre d'un cyprès. Bientôt, sans crier garde, le tonnerre gronda, ce qui me fit sursauter. Je regardai le ciel. D'épais nuages noirs le couvraient. Un orage. En août, ce n'était pas surprenant. Je sentis une goutte de pluie s'écraser contre ma joue.

-Qui êtes-vous ?, demandai-je à la silhouette, sans recevoir de réponse.

-Venez au moins vous abriter, si vous ne voulez point me dire votre nom, ajoutai-je.

Linconnu de dirigea vers moi à grand pas, et alors je laissai s'échapper un hoquet de surprise et je plaquai ma main sur ma bouche tout en reculant dun pas.

CendrillonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant