Alors je veut juste vous prévenir , cette histoire n'est pas de moi mais d'une écrivaine très talentueuse , sa fiction étant publiée uniquement sur fanfic.fr, je trouve ça dommage donc j'ai eu envie de la partager avec vous . Voilà voilà , bonne lec...
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Evoquer la demeure de Bruce Wayne comme étant un simple manoir, semblait être un doux euphémisme, tant la bâtisse était gigantesque. Le manoir n'avait rien à envier aux palais anglais cossus qui berçaient l'imaginaire des citoyens de Gotham. Ils étaient d'ailleurs bien peu nombreux, à avoir un jour été invité à franchir les portes de l'imposante édifice à la façade grise. Situé à l'extérieur de la ville et entouré d'un parc bien plus vaste que ceux de la ville, le manoir restait pour beaucoup, une demeure sombre et mystérieuse, baignée d'une aura tragique et silencieuse depuis la mort des parents du jeune Bruce.
Néanmoins depuis quelques mois, une effervescence animait à nouveau la presse et la curiosité du public quant à la demeure des Wayne. Depuis que le milliardaire excentrique avait rendue publique la rumeur de l'adoption d'un jeune orphelin. Bruce Wayne, le play-boy flambeur et égocentrique avait recueilli la jeune victime de la tragédie du Théâtre de Gotham. Tim Drake était, et ce de manière tout à fait officielle, son fils. La presse était en émoi depuis l'annonce de la nouvelle ce qui avait le don d'agacer prodigieusement Alfred Pennyworth, le fidèle majordome de Bruce. Combien de fois n'avait-il pas attrapé aux abords de la propriété, des photographes, essayant par tous les moyens d'obtenir une photo du jeune Monsieur Tim ? Il ne les comptait plus. Certes, il pouvait comprendre qu'en ces temps menaçants, avec le Joker toujours en liberté, la foule aie besoin de s'investir dans des nouvelles plus réjouissantes mais il ne tolérait pas que l'enfant soit la cible de cette attention. Le jeune Tim Drake avait vécu une véritable tragédie et méritait qu'on respecte sa souffrance. Il faudrait certainement du temps, songea Alfred, avant que l'enfant ne surmonte sa douleur. Probablement autant qu'il en avait fallu à Monsieur Bruce. Déambulant dans le vaste corridor recouvert d'objets précieux et de tableaux de maîtres, le majordome accéléra le pas en voyant l'imposante double-porte en acajou du bureau du milliardaire.
Le bureau n'avait pas changé depuis l'époque de Thomas Wayne. C'était lui qui avait dessiné et conçu cette pièce. Le vaste bureau d'ébène trônait devant la large baie vitrée du rez-de-chaussée qui donnait sur le jardin l'anglaise. Sur la gauche, on pouvait voir une cheminée en marbre blanc sur lequel étaient gravé des motifs de nature morte. A droite, un coin salon dans les tons bordeaux, où maître Bruce continuait à recevoir ses invités les plus importants, avait été aménagé en face des imposantes étagères, chargées de livres rares et précieux, qui recouvraient les murs entiers. Les deux portraits de Martha et Thomas Wayne trônaient au-dessus d'une cheminée plus modeste et purement décorative. Alfred contempla un brin nostalgique les portraits de ces anciens employeurs. Leurs sourires figés sur les toiles n'étaient qu'une bien pâle copie de ce qu'avait été la réalité. Pendant un instant, le majordome se demanda ce qu'il se serait passé si les parents de Monsieur Bruce avaient pu l'élever. Serait-il devenu ce justicier intransigeant ? Aurait-il ne serait-ce que songé un seul instant à endosser le costume de Batman ? Probablement pas, conclut-il dans un soupir. Le vieil homme détourna les yeux des deux portraits et porta son regard vers le fauteuil noir tourné vers les jardins, toussant légèrement, il énonça de sa voix calme, marquée par un fort accent anglais :