Hey ! Désolée pour le retard, mais j'ai mis longtemps à écrire ce chapitre... L'inspiration ne venait pas !
Enfin, j'ai pratiquement tout écrit ce soir et j'espère que ce chapitre va vous plaire...
Bonne lecture ! :)Je rejoignis le groupe des filles, qui s’éloignait déjà, tandis que Matiass se dirigea vers celui des garçons en me faisant un petit signe de la main. Je lui souris. Son amitié me faisait chaud au cœur. C’était la première fois dans toute ma vie qu’une personne m’appréciait pour ce que j’étais, et non pas pour ce que je montrais. Et cela me rendait heureuse.
La nuit commençait à tomber, et nous allâmes toutes au dortoir. J’étais exténuée. Après qu’Espoir m’ait désigné mon lit, je m’y endormis aussitôt, pour me plonger dans un long sommeil sans rêve.
Un bruit me réveilla. C’était comme de petits grattements. Le sommeil me quitta aussitôt et je me redressai, aux aguets. Soudain, je vis deux silhouettes partir du dortoir. J’étais bien tentée de les suivre pour savoir ce qu’elles manigançaient… Que faire ? Ma conscience me disait de rester ici, mais ma curiosité me poussait à aller les espionner. Après un long débat dans mon esprit, ce fut ma curiosité qui prit le dessus. Je m’éloignai donc du dortoir et m’avançai vers les deux silhouettes suspectes.
A ma grande stupeur, je vis qu’il s’agissait du garçon et de la fille que Matiass et moi avions croisé lors de notre arrivée ! Que faisait le garçon dans le dortoir des filles ?!
Leurs grands yeux bruns abordaient le même air effaré que la dernière fois. Pourtant, ils n’avaient rien à craindre… Alors pourquoi ces traits si crispés sur leur visage ? Quel traumatisme avaient-ils subit pour être dans cet état là ? Bien décidée à répondre à ces questions, je me cachai derrière un meuble pour qu’ils ne me voient pas.
La fille et le garçon se jetèrent un regard et se ruèrent dans une direction que je ne connaissais pas. Je m’apprêtai à les suivre, juste avant de réaliser ce que je faisais. Est-ce-que le fait de quitter le dortoir faisait de moi quelqu’un n’ayant pas de Soumission ? J’eus soudain très peur. Et si quelqu’un me voyait ? Serai-je punie ?
Aussitôt, je rebroussai chemin. Jamais une vraie Utile n’aurait osé commettre une chose pareille… Etais-je vraiment digne de ce rang ? Les larmes aux yeux, je m’apprêtai à regagner mon lit, lorsque j’entendis une voix féminine. Elle était calme, posée, mais trop lointaine pour que je comprenne ce qu’elle voulait dire. A qui appartenait-elle ? Pourquoi y’avait-il d’autres personnes réveillées ? Ce n’était pas normal…
Trop de questions se bousculaient dans mon esprit. Tant pis pour mon sens du devoir. Je devais répondre à ces questions, coûte que coûte. Et si suivre le garçon et la fille me permettait de le faire, eh bien je le ferai.
Le plus discrètement possible, je revins sur mes pas. Le foyer était si silencieux… C’était très étrange de le voir ainsi. La voix féminine parla de nouveau. Je ne compris toujours pas ce qu’elle disait, mais au moins, ce son me dirigea à son emplacement… Et je vis que cette voix appartenait à la fille brune ! Elle était toujours en compagnie du garçon. J’étais si étonnée de les avoir trouvés si facilement que je lâchai un petit cri de surprise. Aussitôt, la fille et le garçon furent aux aguets. Mon corps se crispa et je me mis à suer à grosses gouttes. M’avaient-ils repérés ? Le garçon s’apprêtait à laisser tomber, mais la fille fut plus méfiante. Elle s’avança vers moi. Je me terrai littéralement derrière la table où j’étais cachée. Les rôles s’inversaient : cette fois-ci, c’était moi qui avait peur d’elle. Elle vérifia derrière tous les meubles. Je bloquai ma respiration et veillai à ne faire aucun bruit. Enfin, elle rebroussa chemin et rejoignit le garçon. Je poussai un soupir de soulagement. Elle ne m’avait pas vue !
VOUS LISEZ
Les Insoumis
Science FictionCille a toujours été ce qu'on exigeait d'elle. C'est à dire une Utile (une personne entièrement soumise à la société). Mais à côté de cela, il y a les Inutiles. Les Inutiles qu'on méprise, qu'on discrimine et qu'on emprisonne. Et puis il y a le be...