Chapitre 23 : Combat épique !

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Wouaouh ! On est déjà à un peu plus de 1K de vues !!
J'avoue que quand j'ai remarqué ça, mon cerveau a un peu bugué et j'ai mis un sacré bout de temps à réaliser x)

Tout ça pour vous dire : merci <3

Aussi, je précise que comme son nom l'indique, ce chapitre est centré sur un combat. Il y aura donc forcément un peu de violence !

Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture ! ;)

~

- Reste en arrière ! me cria mon sauveur.
- Euh...
J'étais trop paralysée pour esquisser le moindre mouvement.
La peur de me faire de nouveau capturer -voir tuer- s'était emparée de tout mon corps et je restais là, immobile, devant un combat opposant le garçon aux yeux bleu nuit et les Autorités.

Que fallait-il que je fasse ? Laisser mon sauveur se faire tuer et s'enfuir ? Se joindre au combat ? Perdue dans mes doutes, je ne vis pas le garde qui s'était approché de moi.
Je sentis alors que l'on me soulevait et poussai un cri strident.
Le garçon se tourna vers moi, et une ombre de panique passa sur son visage en voyant mon désaroi. En effet, le garde me serrait à présent contre lui, m'étoufant.
Impuissante, je remuai l'air avec mes jambes. Mais il était trop tard. Le garde avait ses mains plaquées contre mes hanches, et il avait trop de force pour que je puisse m'enfuir.
Et quand il commença à lever sa main pour me donner un coup, la panique me submergea.

Une sensation s'empara alors de moi. Celle de l'adrénaline. La même adrénaline qui m'avait permi d'échapper à Margaux, Tina et Mo.

Aussitôt, j'esquivai le coup d'un mouvement de tête. Le poing du garde s'écrasa contre ma cuisse. Je ressentis une vive douleur, et je me mordis les lèvres pour ne pas hurler.
Mais c'était ça ou bien le coup partait sur ma tête.
Je profitai du moment de surprise du garde pour puiser dans ma force et me retourner d'un coup, faisant face à ce dernier. Sans réfléchir, je n'écoutai que mon instinct de survie et lui administrai un magnifique coup de boule. Il tomba lourdement par terre. Je me dégageai de son étreinte, essuyai mon front et jetai un coup d'œil du côté du garçon qui m'avait sauvé.

Malheureusement, il était en difficulté : il avait déjà mis hors de combat deux gardes, mais quatre autres l'entouraient, menaçants. Et puis, il semblait être épuisé par le combat qu'il menait, contrairement aux quatres autres gardes qui eux n'avaient pas encore combattu.

Je m'avançai alors, m'interposant entre lui et les gardes. Ma cuisse me faisait mal, mais je ne devais surtout pas le montrer. À travers leur visière, les gardes me jetèrent un regard amusé. Ils n'imaginaient sans doute pas que derrière cette apparence de fille frêle et blonde se cachait une redoutable combattante...

Ce fut un des gardes qui ouvrit le combat. Il se jeta sur moi et m'administra un coup dans le ventre. Il profita de ma surprise et de ma douleur pour me projeter contre le mur. Je m'écrasai en poussant un cri déchirant. Ma tête tournait à toutes vitesses. Mais qu'est-ce qui m'avait pris de venir combattre ? Je ne faisais pas le poid !

Le garde s'approcha de moi, hilare. Il posa son pied sur mon ventre, m'arrachant un gémissement de douleur.
« Nous sommes les Autorités. Nous avons été formés pendant plusieurs années au combat. Tu imaginais sérieusement pouvoir nous battre ? Maintenant, prépares-toi à en subir les conséquences. Cela risque d'être douloureux, je te préviens... ».
Il sortit plusieurs petites aiguilles de son armure. Comptait-il les planter dans mon corps ? J'eus un sursaut d'effroi.
« Je te conseille de ne pas bouger, cela t'évitera la douleur au maximum... », me chuchota le garde dans le creux de l'oreille.
Une peur horrible s'empara de moi. Non ! Ce n'était pas ce que je devais ressentir ! Il fallait que ce soit de l'adrénaline, pas de l'anxiété ! Ignorant mes hoquets de frayeur, le garde approcha l'aiguille de moi, pour la placer juste devant mon cou. Et il commença à l'approcher, à l'approcher...

Juste avant que, par réflex, je prenne son poignet avant de le tordre violemment.

Ignorant ma douleur, je me relevai aussitôt et administra un coup dans son entre-jambe. Il s'écroula par terre en gémissant.

Après avoir vérifié qu'il soit hors de combat, je me laissai glisser contre le mur, tremblante.

J'avais manqué de me faire torturer.

Il me fallut plusieurs minutes pour récupérer et pour calmer les battements de mon cœur, qui allaient à toute allure.

La vision de mon sauveur combattant les trois gardes restant me motiva pour repartir me battre.

Je m'élançai vers les gardes tête baissée, et ne me privai pas pour frapper fort.

Pour ces idées que vous nous mettez dans la tête !

Un coup sur le visage d'un garde, qui lui fit perdre l'équilibre. Il tenta de se relever mais je le martelai de coups de pieds, de sorte à le rendre inerte.

Pour le fait que ma mère m'ai reniée !

Un autre garde s'approcha de moi dangereusement. Je me retournai d'un coup, lui pris sa lance des mains et lui griffai le ventre avec, lui arrachant un hurlement. Il se précipita vers moi et me poussa violemment, mais je me relevai aussitôt et lui plantai la lance dans l'épaule. Il s'affaissa sur le sol.

Pour la trahison de Matiass !

Le troisième garde vint vers moi, faisant virevolter sa lance. S'ensuivit un combat armé entre nous deux, que je remportai de justesse en lui faisant une balayette.

Pour Aksil !

Le dernier garde restant s'attaquait à mon sauveur. Ce dernier semblait mal en point : il était allongé et blessé. Aussitôt, je m'interposai entre eux deux, avant de sauter sur le dos du garde. J'arrachai le casque de ce dernier avant de marteler sa tête de coups de poings. Au bout de quelques minutes, le garde s'écroula, inerte.

Exténuée, je m'écroulai sans réfléchir dans les bras du garçon. Je m'y blottis confortablement, y cherchant sans doute quelque chose de maternelle. Au bout de quelques minutes, je réalisai ce que j'étais en train de faire et me relevai, confuse. Mon sauveur semblait aussi gêné que moi et m'adressa un petit sourire, auquel je répondis aussitôt.
« On t'a formé au combat ? demanda-t-il alors.
- Euh... Non, jamais, répondis-je.
- Alors c'est donc vrai... Tu as hérité de ses capacités.
Alors que je m'apprêtai à questionner garçon sur ce qu'il venait de dire, une voix sortant d'un haut-parleur nous interrompit : « Les mains en l'air, si vous tenez à la vie ! ».
« Fuck... les renforts sont déjà arrivés ! J'aurais dû m'en douter. », murmura mon sauveur.

Et, avant que je ne puisse dire quoique ce soit, des centaines de gardes nous entourèrent.

Cette fois, c'était vraiment la fin.

Les InsoumisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant