Ma maladie d'amour//d.svy

Famille Seavey, bonjour.

Daniel fut installé sur le lit d'à côté et endormi au gaz hilarant. Nous arrivâmes en salle d'opération et les médecins commencèrent les incisions. De ce que j'entendais, les bouts ne furent pas compliqués à trouver. Il y en avait deux de 4cm a peu près qui furent remplacés par des bouts d'artères de la jambe de Daniel. D'un coup, j'entendais une sorte d'alarme. Je commençais à m'agiter et les médecins, ayant refermé l'incision me conduisirent en salle de réveil. J'étais hors de tous danger.

Je reprenais conscience, difficilement et la première chose que je remarquai était l'absence de Daniel dans ma chambre. Les médecins avaient dit que nous resterions dans la même chambre, je ne comprenais pas pourquoi il n'était pas là. Seul Corbyn était assis sur mon lit et sanglotait. C'était la première fois que le voyais dans cet état. Il m'appris ce qui s'était passé et je ne pu m'empêcher d'être en colère, de me lever et de chercher la chambre où Daniel était.

L'alarme que j'ai entendu, en salle d'opération, signifiai que toute l'équipe médicale devait venir sans tarder. Daniel a eu des complications et a perdu beaucoup de sang. Les médecins l'ont réanimé rapidement mais son état laisse à désirer. Je savais pourquoi je ne voulais pas faire l'opération. J'avais peur de ça. De tout ce qui pouvais arriver.

Je ne me déplaçais pas correctement et j'avais encore beaucoup de capteurs au niveau du torse. Mais ce qui me bousculait le plus, c'était cette grande marque entre mes seins. Je stoppais ces considérations car le plus important était de voir Daniel. Je trouvais la chambre, aidée par Corbyn et rentrais. Il paraissait si calme. Presque trop calme. C'était perturbant. Je retournais dans ma chambre du mieux que je pouvais et pleurais à chaudes larmes. Les médecins vinrent m'expliquer que Daniel n'était pas encore sorti d'affaire mais qu'ils feraient de leur possible.

Quelques jours plus tard, je réussissais à être dans la même chambre que Daniel. Les garçons, assez chamboulés par cette histoire sortirent deux semaines pour prendre l'air. Quant à moi, je devais rester en observation, toujours avec ces électrodes sur le torse. Je trouvais nécessaire le fait de mettre au courant sa famille. Je le fis et quelques minutes plus tard, je les vis au coin de la porte de la chambre.Ils étaient déjà à L.A. pour être arrivés aussi vite ! Il y avait toute sa famille, excepté son père qui devait travailler je suppose. Il y avait donc présent; Keri (mère), Anna (soeur), Tyler (frère) et Christian (frère). Lorsqu'ils arrivaient, je tenais la main à Daniel. Les médecins tardaient à trouver quelque chose pour le réveiller et le stabiliser. Daniel m'avait dit que sa famille était très gentille. Je m'attendais donc à un accueil plutôt chaleureux de leur part, comme un « bonjour, excuser nous mais qui êtes vous? ». Mais je pense qu'ils étaient un peu à cran. Je m'étais levée pour leur dire bonjour et l'accueil que j'avais espéré se transformait en agression.

-Madame Seavey, bonjour.

-Qui êtes vous?! Que faites vous dans la chambre de mon fils?!

-C'est moi qui vous ai appelée, pour Daniel...

-Que lui avez vous faits?!

Ils commençaient tous à avancer et je ne pouvais rien faire d'autre que de reculer...

Je ne réfléchissais pas à ce que je faisais, je ne savais même plus quoi penser de moi. Je me sentais tellement coupable de l'état de Daniel, et sa famille remuait le couteau dans la plaie.Ce fut Tyler qui reprit les rennes de l'interrogatoire.

-Réponds!

Mon coeur battait vite, je passais probablement en hyper ventilation et ma vision se détériorait. Je ne répondais pas et Tyler ce mit de plus en plus en colère. Il me poussa violemment contre un des murs et je tombai par terre. Je fis un malaise à ce moment.

Anna, se précipita vers moi et tentai de m'aider à me relever. Evidemment, elle ne put pas car j'étais inconsciente. Elle engueula son frère qui sentit la culpabilité monter en lui. Les médecins arrivèrent et s'occupèrent de moi. Ils demandèrent aux personnes de sortir de la chambre et rapidement. Je reçu une injection d'adrénaline peu importante, afin de réguler mon rythme cardiaque.

Je me réveillai 2minutes plus tard, entourée de la famille de Daniel. J'imagine qu'ils voulaient me présenter des excuses vu les expressions de leurs visages.

-Nous aimerions savoir, comprendre surtout ce qui se passe. Et qui vous êtes, par rapport à Daniel. Dit Christian. Je le reconnus au fait qu'il était le seul à n'avoir rien fait, rien dit.

-Vous voulez savoir? Depuis le début?

-Oui. On pourrait croire que Christian était le seul à faire un pas vers moi.

-Très bien ! Je vais la faire courte alors. En aout dernier, une maladie inconnue commença à me ronger de l'intérieur, dès que je toussais, je crachais du sang puis tombais dans les vappes. Les médecins m'ont annoncés que si je ne me soignais pas, je rencontrais la mort. La seule chose qui fut capable de me soigner fut le sang de votre fils. Le soir où j'allai le voir, il demandait à me répondre après le concert. Au milieu du concert, je m'arrêtais de respirer. Je suis restée en l'état de cadavre pendant près de 30min. C'est votre fils qui m'a sauvée. Je fus dans le coma pendant 1mois. A mon réveil, nous nous sommes rapprochés tellement que je tombais amoureuse de lui. Lui aussi. Je fis quelques jours plus tard un choc émotionnel qui remis ma présence sur ce monde en question. Daniel me sauva une seconde fois. Cette fois, 4mois de coma. Je me réveillai le jour de Noel et on décidai de se mettre ensemble. En février, je refis une crise cardiaque et de nouveau il me sauva par un massage cardiaque parfaitement exécuté. C'était la troisième fois...

Je repris mon souffle. Je tenais la main de Daniel, comme si j'avais peur qu'elle me lache pour toujours. La famille avait aussi l'air touchée par ce que je racontai. Ils étaient très attentifs.

...Et il y a quelques jours, ou semaine je ne sais plus, mon coeur s'arrêta une quatrième fois durant le bal de promo de Daniel. Je survécu grâce à lui. Et il me sauva, une cinquième fois, au péril de sa vie, même si je le refusais. Je leur montrais ma cicatrice. Cette cicatrice, c'est grâce à votre fils que je l'ai. Si je ne l'avais pas, je ne saurais pas devant vous en ce moment. Mais Daniel est dans cet état maintenant à cause de moi... Je ne me pardonnerais jamais...

Les larmes commençaient à monter quand un médecin arriva en trombe dans la chambre. Ne connaissant pas les autres personnes présentes dans la chambre, il se pencha vers moi et me chuchota

-Nous avons trouvé ce qui pourrait guérir Daniel. 

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Voilà ! je l'ai publié un peu plus tôt vu que je risque de ne plus avoir accès à Wattpad pour écrire.