Footing matinal.

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Ce fut ainsi tout le reste de l'après midi. Malgré la bonne ambiance, je sentais que quelque chose n'allait pas et j'avais raison. Daniel et moi étions très proche et Corbyn et Christina le montrait moins que d'habitude.

Je parlai donc à mon amie, inquiète de savoir si c'était de ma faute. C'était possible car beaucoup tournait autour de notre relation et avec ma santé, tout le monde ne regardait que nous. Elle ne me rassura qu'à moitié. Sa réponse fut brève et directe. Ce n'était pas ce que je pensais mais autre chose. Elle se sentait mal et je le savais. Pourtant, je n'arrivais pas à savoir ce qui posait problème. Je demandai donc à Corbyn, étant le mieux placé, de lui demander ce qu'il y avait. Il aquiesca et retourna manger sa glace. J'eus du mal à me concentrer sur les différentes conversations et Daniel le ressentit, il me demandait si j'allai bien et je lui répondis que oui, alors que pas du tout. Le stress me rongeait de l'intérieur et je ne trouvais pas d'autres moyens de le cacher que de mentir. Malheureusement, Daniel me connaissait trop bien à ce stade de relation et comprit que je mentais. Il ne chercha cependant pas à s'éterniser sur le sujet. Une fois rentrée et seule avec Daniel, Il m'interrogea sur mon comportement de ce soir.

-Je peux savoir ce qui s'est passé avec Corbyn tout à l'heure ?

-Je m'inquiète...

-Pour toi ? Que ce passe t-il ?

-Non, moi je vais bien mais je m'inquiète pour Christina. Je la sens absente et elle et Corbyn sont moins proche qu'avant. J'ai peur, Daniel que ce soit notre faute. Notre couple est allé très vite et le fait d'être dans mon environnement et avec mes antécédents médicaux, tout le monde ne parle que de nous et j'ai peur qu'elle se mette en retrait avec Corbyn à cause de nous. Je commençais à partir dans tous les sens, je faisais les cents pas dans la chambre pendant que Daniel était sur le lit à m'écouter. Il se leva, me pris les épaules et me colla contre lui tendrement.

-Calme toi... Tranquille...Respire doucement et on peut parler. Voilà, maintenant que tu es parfaitement détendue, qu'est ce que tu proposes ?

Je lui suivis sur mon lit et, face à lui, je pris ses mains encore froide des glaces.

-Je ne sais pas, peut-être que l'on pourrait faire un peu plus attention à ne pas la laisser en retrait. Proposai-je à Daniel.

-C'est une bonne idée ! Maintenant, vu ton état, je vais devoir t'obliger à dormir !

Il me serra dans ses bras et murmura les paroles de « Just to see you smile ». Je m'endormis rapidement et rêvais de mon cher et tendre homme.

Le lendemain matin, je me réveillais très tôt. Je devais avoir dormi 5 ou 6 heures pas plus et mon cerveau trop actif m'empêchait de rester dans ce lit. Je me levai, enfilai mes baskets (et mes habits bien sûr) et partis pour un footing matinal. Quand j'étais jeune, je faisais régulièrement ce genre d'exercice avec ma mère mais là, avec mon coeur mal en point, je fus rapidement prise de court. Ma respiration me quittait et mes poumons étaient comme ravagés par un incendie. Mon coeur battait plus rapidement, peut-être même trop et j'eus du mal à retourner jusqu'à la maison. Sur le chemin du retour, mon cerveau était en ébullition, je ne marchais plus droit et tombai par terre.

Je n'étais plus consciente en terme médical et bon nombre de personnes autour de moi ne surent pas comment agir. Mon état devenait  instable et les pompiers m'emmenèrent à temps à l'hôpital.

Lorsque mes paupières s'ouvrir, je vis Daniel puis ma mère en tenue d'infirmière (on devait donc être sur son lieu de travail). Mon groupe préféré aussi était là. Daniel s'élança vers moi d'un pas assuré et me replaça mes cheveux tout en me serrant la main, nos doigts entrelacés.

-Tu m'as fait peur...! Pourquoi tu as décidé de faire ça !

-Je pensais en être capable mais je me trompais... dis-je doucement en baissant les yeux. Un sentiment de culpabilité montait en moi, tout comme j'étais en colère. 

Combien de temps durera cette situation ? Je commençais à en avoir marre. Après une batterie de tests concluant, j'eus l'autorisation de sortir dans l'après midi. Je prenais du retard, donc je passais le reste de la journée sur mon ordinateur portable à décaler les réservations des hôtels et des avions. Ce moment ne me parut point long, même court étant donné que Daniel passa le reste de sa journée à me masser de la tête aux pieds. C'était...agréable !

Nous étions un mercredi, ma nuit fut courte et je fis beaucoup de bruits en me préparant puisque les paresseux n'étaient pas encore debout.

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Hey everyone !Merci merci merci beaucoup pour tout !!!

Ma maladie d'amour//d.svyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant