Chapitre 40

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PDV DE ELSA
Plusieurs jours s'étaient écoulés depuis les révélations d'Aaron et j'en revenais toujours pas. Je me plaignais sur mon sort durant mes années lycée, mais si j'avais su pour lui. Si seulement j'avais su. Il avait vécu beaucoup plus de choses traumatisantes comparé à moi, rien que le faite de se retrouver au milieu d'histoire de la mafia sans en faire partie, que sa mère l'abandonne ou de se faire tabasser par des types qu'il connaît même pas. C'était un passé marquant, et je n'arrivais plus à lui en vouloir de ce qu'il m'avait fait, en réalité je ne lui en voulais plus depuis un moment. Je n'avais rien dis à Lysa et je comptais en parler à personne. Même s'il ne m'avait pas forcé à ne rien dire, je ne pouvais en parler avec quelqu'un d'autre car c'était son histoire et il s'était enfin ouvert à moi.

- Tu penses à quoi ? Me dit Aaron en me sortant de ma rêverie.

Je le regardais et lui sourit lentement. On était allongé sur son lit, sa tête sur mon ventre et on se fixait silencieusement.

- À ton passé. Dis-je simplement.

- Ça t'a marqué ? Demanda-t-il.

- Tu n'as pas idée. Renchéris-je.

Il se redressa et m'embrassa directement. Je posais mes mains dans ses cheveux et le rapprochais de moi. Il allongea son corps sur le mien et je sentais la tension montée. Je commençais à avoir réellement chaud, surtout lorsque sa bouche descendit dans mon cou. Il fit d'abord des baisers légers avant de les intensifiés. Il posa ses mains sur mes hanches et lorsque nos lèvres se rencontrèrent, un frison empara mon corps. Il se releva lentement en souriant.

- Je n'irais pas plus loin. Dit-il simplement à mon oreille. Et sache qu'ici rien ne m'arrivera, s'ils ne me retrouvent pas.

Il faisait référence à ses gars de la mafia.

- De toute façon, s'ils débarquent un jour je te défendrais. Renchéris-je en souriant.

- Toi ? Demanda-t-il.

- Tu as l'air surpris. Ne sous-estime pas ma force. Dis-je ironiquement.

- Tu ne feras rien s'ils viennent, car j'en deviendrais fou s'ils te font quelque chose.

- C'est moi qui deviendrais folle. Dis-je en lui caressant la joue.

Il me fit un bisous dans le cou et se rallongea.

- Je suis tellement bien avec toi. Dit-il tout doucement.

Je le fixais et je me retrouvais vite perdue dans ses yeux sombres.

- Si tu savais comment grâce à toi, j'ai pu me reconstruire. Dis-je.

- Tu t'es reconstruite car tu as un mental fort. Tu es vraiment la personne la plus formidable que j'ai rencontré dans ma vie.

Je me redressais et posais à mon tour mes lèvres sur les siennes.

- Si tu savais à quel point tu me fais de l'effet. Murmurai-je contre ses lèvres.

- Et si toi alors tu pouvais imaginer tout ce que je ressens. Renchérit-il en me faisant un baiser volatile.

Je ne pourrais dire quel genre de couple on était. Mais on commençait à avoir des bases stables, et je ressentais que personne pouvait changer ça.

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