La paperasse m'agace, je suis sous tension depuis quelques jours. Je dois réapprendre à vivre avec quelqu'un, avec elle, ma précieuse globule, qui semble adorer me fâcher. Si elle savait combien je me retiens... Je fais tout pour qu'elle oublie, le temps d'un instant, ce que je suis réellement, je voulais la mettre à l'aise, malheureusement, Mina à prise ses aises, elle n'a plus peur, et sans peur... Il n'y a plus de respect.
Cette remarque me fait sourire.
Comment ce fait-il qu'après tous ces siècles, les paroles de mon père persistent à rester dans mon vocabulaire, comme s'il les avait gravés dans mon âme. Je remarque que Zeia aussi use de certains mots...
Elle était furieuse, et elle en a tous les droits.
Ma secrétaire m'interpelle pour de nouveau dossier, des commandes, et je feins l'occupation alors qu'elle me dévore du regard. Je pourrais délivrer mes tensions avec elle, sur ce bureau, personne ne le saurait... Non, pas cette fois. Je me suis promis de ne plus baiser dans mon lieu de travail, les employés et collègues tentent ensuite de développer une intimité qui n'existera jamais, alors je la congédie sans un regard.
Dès que je suis seul, je repense à ma petite globule, elle m'a avoué avoir menti à ces collègues et amies, chose qu'elle déteste selon elle. Je lui aie gentiment rappelé qu'elle m'a supplié pour pouvoir mentir de nouveau. Elle s'est fâchée... Quant je lui aie demandé sous contrainte pourquoi elle insiste autant, elle m'a avoué ne pas vouloir me dire qu'elle a envie de moi...
Elle va me rendre fou...
Je vais encore craquer...
Bon sang, Zeia va m'en vouloir, elle a raison, je le sais, mais mon besoin de Mina est si fort que me voiler la face me semble plus facile. J'ai besoin d'elle, j'ai besoin de ces choses qu'elle me fait ressentir malgré elle. J'ai besoin de ses discussions sans queue ni tête, car je me sens en vie... Oui, avec ma petite globule, je vis de nouveau.
L'heure tourne, je me perds dans mes fantasmes les plus glauques, Mina est nue, elle geint alors que je la mords et elle me demande de recommencer... Quand je me ressaisis, je me rends compte qu'elle termine sa journée, et je me dépêche de la rejoindre au parking, sachant qu'elle ne sera pas seule. Je vais attendre que cette Joséphine s'éloigne... ou pas... pour la ramener chez nous.
Suivant son odeur, je ne peux m'empêcher de sourire alors que les portes de l'ascenseurs se referment, elle a pris celui-là, elle est donc déjà descendue, j'aurais dû prendre les escaliers. Une fois en bas, je la cherche des yeux, la trouve sans peine car son rire se fait entendre, et toute ma bonne humeur s'évapore car ce type, Simon, est avec elles. Il n'a d'yeux que pour ma globule... Et j'ai des envies de meurtres.
Tant pis pour mes bonnes résolutions, Mina n'aura qu'à crier pour soulager sa frustration, je refuse que ce type tente de la séduire, qu'il la touche... et qu'elle le veuille. Ma globule me remarque, je n'arrive pas à remettre tout de suite le masque professionnelle que j'arbore dans ses lieux, et elle le voit, écarquille les yeux et tente de dire de partir en faisant les grand yeux... Mais je lui souris à la place.
- Bonsoir monsieur Merkens, dit Joséphine que je salue d'un hochement de tête. Simon l'imite mais je l'ignore, pour me tourner vers ma globule qui tente de se faire toute petite.
- Monsieur Merkens... Bafouille-t-elle alors que je me place à ses côtés, trop près, choses que ces collègues remarquent, et je pose ma main sur son épaule, ce qui la fait sursauter sous la pression de mes doigts. Furieuse, Mina me foudroie du regard, et je fais ce que je sais faire le mieux : la contraindre.
VOUS LISEZ
Parfaite, pour lui...
VampireCole Merkens, ses yeux reflètent le monstre en lui... Je l'ai vu... malheureusement, il m'a vu, lui aussi... J'ai deux choix pour ma survie : Partir loin, ou rester et... mourir. ... Il m'a laissé une alternative à mes maigres choix. Le laisser se...