Je n'arrive pas à le croire, Cole à ouvert sa geu... bouche, il a ouvert sa bouche. Bon sang, je n'arrive plus à être vulgaire, même en pensée. Je fulmine, c'est peu de le dire, surtout que j'ai dû me justifier auprès de Jo et les autres. Je devais calmer le jeu car les histoires allaient bon train, et mon patron semble se faire une joie d'en rajouter, me sourire, allant jusqu'au clin d'œil choquant venant d'un homme comme lui.
Suis-je la seules à me rappeler qui il est ? Ou plutôt, ce qu'il est...
Je devrais lui en vouloir plus, le punir en gardant le silence, ça à un effet ravageur sur lui. Je lui aie donné mon sang, encore, étrangement, j'en avais besoin, et il m'a simplement contraint pour que je ne sente rien... Plus d'orgasme injustifié... Pourtant, il en avait envie. Dieu, le regard qu'il me porte alors que mon sang coule sans sa gorge... est indescriptible.
- J'imagine qu'ile st inutile de t'inviter, demain soir, tu as de ce qu'il te faut chez toi, au lieu de chercher l'aman d'un soir, me taquine Joséphine, encore et toujours.
- J'aimerais, au contraire, sortir un peu, répliqué-je en relevant le menton, elle glousse, n'y croyant pas un mot. Si j'irai !
- J'aurais un Cole Merkens chez moi, je ne sortirais plus jamais de ma vie !
Je lève les yeux au plafond, trouvant sans attendre que la plupart de mes mimiques ressemblent à ceux de Cole. Ou est ma personnalité ? Je m'indigne moi-même, me réprimande silencieusement, ce type pénètre mon épiderme, entre lentement en moi, et je le laisse faire car j'en aie envie... Tellement envie... Même si je suis terrifiée par ce qui nous attend.
Comment se fait-il que ma conscience ne puisse plus rien faire ? Je sais combien cette relation va mal tourner. Je sais qu'il peut être dangereux, perdre le contrôle, et me faire involontairement du mal. Je sais que nous n'avons aucun avenir ensemble, que toutes ses choses que je ressens pour lui débordent de puissant, je perds pieds, et pourtant... pourtant... Je reste.
J'ai envie de rester et de gouter juste un instant à ces choses violentes, et tellement douces à la fois. J'ai envie de connaître chaque facette de cette personne étrange, unique, ou presque, sa vie, son vécu, tout m'intéresse en lui... Lui, m'intéresse. M'attire. Hypnotisée, j'avance vers lui, peu importe que les ténèbres l'entourent, que je quitte la lumière, je préfère vivre avec passion une décennie, que de vivre sans saveur cent ans.
Son visage m'attire, ses traits faussement doux, ses prunelles azurées, non, elles sont d'un bleu si intense qu'il paraît turquoise. Il sourit peu, certes, mais un simple rictus insignifiant fait battre mon cœur. Je sais que le lien y est pour énormément, cependant, j'aurais très bien pu l'aimer sans ça... dans un autre monde... Un monde dans lequel il serait humain, et ne me porterait aucun intérêt.
Cole ne veut que mon sang.
Il a été clair à ce sujet... Sale bâtard !
- Miss est encore dans la lune, dépêche, je vais rater Simon ! Me gronde Joséphine.
M'excusant, j'éteins mon imprimante, met le px en veille, je cache mon visage pour l'empêcher d'interpréter les rougeurs de mon visage. Voilà à quoi j'en suis réduite ! Tout ça à cause de lui, Cole, ce fichu buveur de sang... Je lui casserais bien la gueule si j'en avais la force... Et l'envie. Nous sortons, mon amie se fige et me lance un sourire salace. Quand je trouve le sourire narquois de Cole, l'envie de ne pas lui faire de mal disparaît, et des idées meurtrières me traversent l'esprit.
- Bonjour monsieur, dit Jo d'un air trop enjoué, Mina, tu me donneras te réponse pour demain... bye.
Cole fronce les sourcils, je crois qu'il est curieux sur mes projets, mais je relève le menton, et mets en route pour le parking. Son châtiment se poursuit, il peut se plaindre autant qu'il veut sur mon habitude à trop parler, car lorsque je me tais, la frustration se lit sur chacun de ses traits. Mon patron à l'obligeance de ne rien me dire durant le trajet de retour, mais une fois la porte traversée, il craque, marmonne je ne sais quoi et passe devant moi.
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Parfaite, pour lui...
VampireCole Merkens, ses yeux reflètent le monstre en lui... Je l'ai vu... malheureusement, il m'a vu, lui aussi... J'ai deux choix pour ma survie : Partir loin, ou rester et... mourir. ... Il m'a laissé une alternative à mes maigres choix. Le laisser se...