chapitre 57

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3 jours que je reste dans ma chambre à regarder le vide, allonger sur mon lit à ne rien faire. 3 jours que j'évite le Magcon pour les épargner les foudres dévastatrice de ma mère. 3 jours qu'ils ne comprennent pas m'a réaction. 3 jours que je ne mange presque plus, trop détruite pour faire le moindre geste pour chercher de la nourriture pour mon corps qui en réclame cependant. 3 jours que les élèves de l'école me traitent de pute, la rumeur circulant que je sauve le peuple car je couche avec des noirs le soir ou même quand je sèche les cours. 3 jours que je me fais insultés gratuitement, des mots dans mon casier en le remplissant, mon casier taguer de chose dégueulasse. 3 jours où les profs aussi m'humilie sans pudeur. 3 jours que je pleure la nuit au lieu de dormir. 3 jours que je me mutile pour essayer de faire passer tout ça. 3 jours que l'envie de chanter me brule la gorge à m'en ronger de l'intérieur. 3 jours que mon bras gauche me fait souffrir, car je n'ai pas pu récupérer mon attelle et que l'infirmière à était horrifier quand je lui ai dit que je ne la porterai plus et que ma mère lui ait dit qu'elle ne voulait plus qu'elle me suive. 3 jours que je ne parle plus, abandonner de toute espoir. 3 jours terrible où je meurs à petit feu.

Je marche lentement dans les couloirs, le regard vide, planter sur le sol, le corps tremper par la pluie. Je suis juste habillée d'une simple chemise et d'un short, donc c'est normal. Même si j'attrape mal, j'en ai rien à foutre. Même si mes cheveux sont mouillés, mes vêtements tremper et mes chaussures dégoulinant d'eau, je reste de marbre. J'ouvre mon casier où plein de papier tombe. J'en lis quelques-uns, les larmes roulant en silence. Je les mets tous dans mon sac pour marcher vers la cours et pose mon sac près de la poubelle, laissant la pluie tomber sur moi. Je vois des ombres dans un couloir sous le pré-haut et je sais que ce sont eux. Je reste la tête basse, laissant la pluie me mouiller plus que je le suis déjà, encrant mes yeux sur les bouts de papier en me souvenant de tous ces mots dégueulasses. Je les entends parler, mais j'ai arrêté d'écouter depuis longtemps. Un groupe d'élève passe à côté de moi en rigolant en chuchotant des mots qui, j'en suis sûr et certaine, pas en ma faveur. Je baisse la tête et tourne les talons pour marcher d'un pas lent hors du lycée alors que la cloche sonne dès que je suis dehors. Je marche vers chez moi et entre dans le hall pour voir ma mère dans la cuisine, mon portable à l'oreille.

He bien monsieur Danny, Alya ne viendra pas vous rejoindre pour je-ne-sais-quoi, dit-elle. Elle reste chez elle, là où est sa place.

Elle raccroche et plante ses yeux dans les miens.

Où est ton sac ? demande-t-elle, l'air hautain.

Je ne réponds pas alors qu'elle s'approche de moi. Elle put l'alcool. Elle lève la main et je reçois encore une gifle qui m'ouvre cette fois-ci la lèvre et pivoter ma tête sur le côté.

Monte dans ta chambre, sale merde ! hurle-t-elle.

Je cours vers ma chambre et claque la porte pour la fermer à clé. Je me laisse glisser contre la porte, pleurant à chaude larme. Voilà comment elle m'appelle maintenant et je peux vous dire que si vous recevait ça de votre mère, de votre propre chair, vous avez de quoi ne plus avoir de cœur et être plonger dans la déprime mortelle qui vous guide vers la descente aux enfers.

HIM (Hold Magcon) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant