chapitre 46

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Alya, debout, on est arrivé, me dit quelqu'un en me secouant légèrement.

Je grogne en sentant un peu de mal derrière mon cou et ouvre les yeux doucement, découvrant un Danny qui me sourit.

Bon réveil, se moque-t-il.

Te moque pas, gémis-je en lui mettant un coup de pied gentil, ce qui le fait rire.

Il descend de la camionnette et je réveille les enfants avant de faire pareil. Je regarde autour de moi, découvrant une terre cramé par le soleil et la chaleur qui est vraiment haute, des petites maisons faites de paille et quelques pierres, des arbres invisibles pour laisser place à de l'herbe jaune haute ou raser. Mon cœur se pince en me disant qu'ils doivent tous vivre ainsi et subir cette chaleur de 55° ou même plus tous les jours. Quand je vois déjà ces personnes marchant entre les nombreuses maisons en paille, maigre comme tout, transportant des poids trop lourd pour eux pour pouvoir survivre... C'est tout simplement de quoi me briser le cœur.

Hey, ça va ? me demande Danny lorsqu'il voit que je ne prends pas mon sac qu'il me tend.

Comment peuvent-ils vivre ainsi sans rien demander ? demandai-je, la voix briser, regardant des petits enfants jouer avec des cailloux comme-ci c'était des poupées. C'est tout bonnement impossible que je reste sans rien faire en voyant ça, bon sang. Comment les gens peuvent rester les bras croisaient ?

Il passe son bras autour de mes épaules et me secoue un peu.

Hé, t'es là je te signale et t'as le pouvoir de changer ça, dit-il doucement. Alors maintenant, remonte la tête et souris comme tu as fait pour les enfants de la famille.

Je souris et il me donne mon sac que je prends pour le mettre sur mon dos. Avec Nadia et Éric, on pénètre dans le village. Aussi tôt, plein d'enfant viennent me voir, m'observant avec émerveillement. Je m'agenouille pour être à leur hauteur et je leur souris en les prenant dans mes bras. Des adultes viennent voir ce qu'il se passe et je rigole quand une petite fille qui ne doit même pas avoir encore 4 ans me prend dans ses bras fébriles.

Tu es magnifique, princesse, lui chuchotai-je.

Je m'écarte pour lui sourire et lui embrasse la joue.

Allons, allons, laissez-la respirer les enfants, s'exclame un homme d'une quarantaine d'année en dispersant les gamins. Bonjour Alya. Je suis Iniou, le chef du peuple. Je suis ravi de t'accueillir parmi nous.

Moi de même, souris-je en lui serrant la main. Je suis contente que vous aillez accepté que je vienne parmi vous et que tourne ma vidéo en passant la journée avec vous.

Et tu es la bien venu quand tu veux, Alya, me sourit-il. Tu es une personne en or.

Merci, dis-je, émue.

Venez avec moi, dit-il. Je vais vous faire visité le village.

On dépose nos sacs, moi et Danny, dans l'une des petites maisons qui est celle du chef et le suivons. Il nous fait faire le tour du village, montrant la rivière qui serre à tous les habitants pour se laver, laver le linge, faire la vaisselle et d'approvisionnement d'eau. Il nous montre l'école. Enfin, l'école, s'est juste un bâtiment en ruine qui date apparemment de très longtemps, laissant le sol plein de trou, de bosse, de fissure et de cailloux, les murs tacher par l'humidité et la poussière. Des petits bureaux sont installés et un simple tableau en craie est accrocher contre le mur. Ensuite, il nous montre le champ des cultures et je trouve vraiment que ces pauvres gens qui s'acharnent à faire pousser quelque chose sont vraiment déterminé, même s'il n'y a vraiment pas beaucoup de culture qui y pousse.

Et voilà, nous avons fait le tour, nous sourit le chef. Maintenant, qu'allez-vous faire ?

Hum... A vrai dire, c'est Alya qui organise tout, je suis seulement là pour l'assisté, répond Danny alors que je regarde des enfants jouer ensemble.

HIM (Hold Magcon) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant