HIM (Hold Magcon)

Chapitre 14

Soudain, un bruit de verre qui se casse sur le sol se fait entendre depuis le jardin et je hurle de peur en courant vers la cuisine avant d'ouvrir les tiroirs à la recherche d'un couteau. J'en trouve un assez gros pour pouvoir me protéger et me plaque contre le mur.

-Alya ? s'écrit Cam. Putain, parle !

-Y a ... Y a... paniquai-je en mettant le couteau devant moi.

J'entends un bruit se faire, des pas, puis un homme d'une quarantaine d'année se trouver devant moi, me regardant un sourire en coin alors que mon téléphone tombe à terre.

-Qui êtes-vous ? hurlai-je en brandissant le couteau devant moi de manière à me protéger. Pourquoi avez-vous saccagé ma maison !?

-Mais qui voilà, ricane-t-il en s'approchant. En voilà une bonne salope.

-D'où vous me traiter de salope ? m'écriai-je. Je ne vous connais pas alors vous...

Je n'ai pas le temps de continuer ma phrase qu'il se jette sur moi, envoyant le couteau voler à travers la pièce. Je cris en espérant alerter des voisins, mais il pose une main sur ma bouche alors que je bats des pieds pour essayer de lui mettre un coup... Il est trop fort. Des larmes commencent à perler le long de mes joues alors qu'il commence à plonger sa tête dans mon cou et j'arrive à lui mettre un coup dans ses couilles, ce qui fait qu'il me lâche. Je cours vers la poêle que je vois par terre, mais il me fait tomber au sol en m'attrapant par la cheville. Je cris de douleur lorsque qu'un morceau de verre se plante sur mon avant-bras gauche et me faire une ouverture lorsqu'il commence à tirer sur ma cheville pour me ramener vers lui. Je lutte tant bien que mal en lui hurlant de me lâcher et j'arrive à attraper la poêle pour lui mettre un grand coup avec sans qu'il s'y attende. Il tombe à terre et j'attrape mon téléphone avant de courir hors de la maison pour courir dans la rue, l'ouverture sur mon avant-bras faisant couler le sang. En courant, j'allume tant bien que mal mon téléphone pour voir que l'appelle avec Cam tourne toujours sans le haut-parleur, alors que je le remets.

-PUTAIN ALYA REPOND ! hurle-t-il.

-Cam... pleurai-je alors que je suis essoufflé par ma course.

-Oh mon dieu, Alya, ça va ?

J'arrête ma course dans une ruelle sombre pour me cacher et éclate en sanglot, essoufflé et tacher de sang.

-Y a... Y avait... un homme ... dans ma maison, sanglotai-je. Il a ... tout retourné.

Putain, Nash, appelle la police et dis leur qu'il y a eu un cambriolage chez elle, s'exclame Cam. Ils traceront son téléphone. Alya, tu vas bien ? Il t'a touché ? Tu es où ?

Il... Il a voulu ... me violer... mais je lui ai mis... un coup de poêle pour l'assommer, répondis-je en reniflant alors que ma tête tourne. J'ai mal Cam.

-Tu as mal où Alya, dis-moi !

-Mon bras... est ouvert à cause du verre... J'ai la tête qui tourne... Cam, soufflai-je alors que je n'arrive plus à bouger. J'ai froid...

-Putain de merde, marmonne-t-il. Ne t'inquiète pas, les policiers vont bientôt arriver, Nash a fini de les prévenir. Ils vont tracer ton portable et ils vont te trouver, ok ?

-J'ai quitté... la maison... murmurai-je en tombant sur le côté. Dans... Ruelle...

-Nan putain Alya, il faut que tu gardes les yeux ouverts, ok ? s'écrit-il.

-C'est ... dur... chuchotai-je en rapprochant le téléphone de mon visage.

-Tu peux le faire ok ? Tu es forte, tu en es capable ! Dit-il alors que des sirènes se font entendre. Tu entends ? Ils sont bientôt là, alors tient bon, pour moi, je t'en supplie.

-Cam... Murmurai-je alors que je me bats pour garder les yeux ouverts. Cam... Cam...

-Mademoiselle, vous m'entendez ? demande une voix lointaine alors que ma vue est trouble.

-Cam...

Et ce fut le dernier mot avant que je sombre dans le noir.