chapitre 59

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Le lendemain, je ne vais pas à l'école. Pour une fois, ma mère est partie avant moi et je pense qu'elle y reste toute l'après-midi. Je sais que c'est aujourd'hui que le Magcon part pour aller autre part, je l'ai lu quand je suis allée sur l'ordi de la bibliothèque à l'école. Précisément à 15 heure et dans une minute, il sera l'heure. Ils doivent déjà être dans l'avion. Moi ? Moi je reste devant mon miroir, à me regarder avec les yeux vide, rougie par les larmes qui n'ont pas arrêter de tomber cette nuit, les cernes dû au manque de sommeil de ces derniers jours, le corps maigre et aux kilos perdu grâce à tous les repas que j'ai manqué. Maintenant... L'heure de partir arrive. Je prends ma lame et commence par une fine trace sur mon bras, puis une autre plus profonde, une autre, encore une autre... Et je continue comme ça pendant un bon quart-d 'heure, les larmes ruisselants. Le sang se répand partout sur le sol et le robinet, mais je m'en contre fiche. Je finis par ouvrir le placard pour prendre des boites de médicaments au hasard, en faisant tomber quelques-uns à cause de mes tremblements. Je les ouvre difficilement et prends un verre pour le remplir d'eau et enfin avaler ce que je peux. Je laisse le verre tomber au sol alors que j'entends qu'on ouvre la porte en bas et un gros « blam » se fait entendre lorsqu'il se casse en mille morceau. Je me regarde un moment dans le miroir. Je fais tellement peur avec ma peau blanche. Mes yeux commencent à se fermer seuls et je me laisse tomber au sol dans un gros bruit sourd, les yeux clos, le corps immobile de toute réaction. J'entends la porte de ma chambre être défoncer avant que celle de ma salle de bain soit brutalement ouverte.

Ho putain, non ! hurle une voix d'homme avant que la personne me prenne dans ses bras. Pitié, non ! Alya ! Ouvre les yeux !

Mais c'est qui ? Comment il a pu rentrer ? Je croyais avoir fermer ma porte à clé...

Les boites... Ho putain non ! Elles sont tous vide !

J'entends sa voix continuer de parler, mais elle devient de plus en plus étouffée et lointaine. Peu de temps après, je me sens soulever, j'entends des sirènes, des voix, des trucs s'attacher à ma peau. Plein de mouvement se font autour de moi. J'ai peur.

HIM (Hold Magcon) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant