chapitre 63

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On arrive enfin devant chez moi et on descend pour rentrer.

Cette maison n'a vraiment pas changer, chuchote-t-il.

Dis... Pourquoi t'es partie de la maison ? demandai-je avec hésitation alors que je me prends un verre de lait, lui tendant une bouteille de coca.

Il se mord la lèvre, soudain mal à l'aise.

Hum... Je ne crois pas que je devrais te le dire pour le moment, grimace-t-il.

Est-ce qu'au moins... Elle disait faux quand elle disait que tu la trompais ou autre ? hésitai-je.

Bien sûr, dit-il en hochant de la tête. Jamais ne je lui aurais fait ça. Je l'aimais de tout mon cœur, elle était toute ma vie avec toi. Vous étiez les seules femmes que je voulais avoir dans ma vie.

Tu vas dire que je pose trop de question, mais... Est-ce qu'elle était comme maintenant avant ? demandai-je. Les voisins m'ont toujours dit qu'elle était plus à la maison, mais jamais si son comportement était le même ou non.

Ne t'en fait pas, je comprends que tu poses des questions, rigole-t-il. Et pour réponse à ta question : non. Elle était totalement différente. Tout le contraire de ce qu'elle est aujourd'hui. Je peux te dire que ça m'a fait un choque quand j'ai vu que ce que tu me disais été bien réel. Je ne croyais franchement pas qu'elle pouvait tournée ainsi. Elle qui détestait les gens comme elle est devenu en disant qu'elle ne ferait pas la même erreur... Elle y a plonger toute entière.

Je me mords la lèvre, essayant de me visualiser une femme différente de caractère avec la même apparence que ma mère. J'ai du mal, faut se l'avouer.

Bon, si je t'aidais un peu avec tes cartons ? sourit-il en changeant de sujet. Je n'ai rien à faire jusqu'à ce que je parte. Et faut pas oublier de faire tes valises pour la tournée.

Heu...

Il me regarde sans comprendre et je grimace.

En fait... Je n'ai jamais voyager en dehors de la ville ou encore moins quelque chose qui nécessite une valise, alors j'en ai pas, avouai-je.

C'est vrai qu'on va avoir du mal à les faire si tu n'en as pas, ricane-t-il. Et tu n'as jamais pris l'avion ?

Avion, train, bateau, je n'ai jamais pris de tout ça, grimaçai-je. Je n'ai jamais quitter la maison.

T'inquiète, c'est génial l'avion, me sourit-il. Tu vols au-dessus des nuages, c'est trop bien.

Je lui souris faiblement et on monte en haut. J'ouvre la porte de ma chambre et découvre pour la millième fois le bordel que j'ai foutu en pétant un câble.

Je n'ai franchement pas été douce avec mes affaires, grimaçai-je et il rigole.

Mais pourquoi tant de colère jeune fille ? ricane-t-il.

Ouai bah quand tu ne peux pas crier tout ce que tu penses, y a un moment où tu craques et j'avais besoin de me défouler avant que je gueule sur maman, rétorquai-je. Et ça n'aurait pas arranger les choses.

Je soupire et fais de grand pas pour prendre un carton.

Tu pensais à eux aussi, hein ? dit-il et je tourne la tête pour le voir regarder mes feuilles de paroles, celle que j'ai écrite pendant les jours où je ne pouvais rien faire dans ma chambre, ceux qui sont sur mon bureau.

Je souris faiblement en repensant à tout c'est moment où je pensais à eux pendant les quatre jours. En fait, je pensais constamment à eux. Ils me manquent tous tellement.

HIM (Hold Magcon) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant