HIM (Hold Magcon)

chapitre 67

Il rigole et je regarde par le hublot.  Il fait toujours aussi noir, mais les lumières de la ville sont magnifiques. Le sol se rapproche doucement ce qui me permet de voir la statue, quelques autres monuments et les immeubles. Tout est magnifique, il n'y a pas d'autre mot. Dès que je me réveille demain matin, il faut que je parte explorer cette ville. Par contre, c'est une autre histoire quand je vois que l'avion ne ralentit pas et que le sol se rapproche trop rapidement. Je ferme les yeux en m'accrochant à ma ceinture et pince les lèvres alors que l'avion touche le sol dans un grincement. J'ouvre un œil pour voir que l'avion ralentit et l'aéroport bourré de lumière de l'intérieur qui illumine jusqu'ici. L'avion prend la direction de celui-ci et je me décrispe en ouvrant totalement les yeux, regardant dehors. Au final, ce n'est peut-être pas aussi dangereux que ça l'avion. Lorsqu'il est totalement arrêté et la passerelle mit en place, l'une des hôtesses de l'air nous dit qu'on peut prendre nos affaires pour sortir.

Attend un peu avant de te lever, si tu ne veux pas qu'on te bouscule avec ton bras, me conseil Luke alors que les gens se ruent sur leurs bagages.

Je hoche seulement de la tête et regarde les gens un moment avant que je me lève avec les garçons pour prendre mes affaires.

C'est quoi tes bagages ? me demande Mikael en voyant que j'ai du mal.

Ils sont tous au font normalement, lui dis-je. Une pochette d'ordi et mon sac.

Il regarde et me tends une seconde après mes affaires. Je le remercie en les mettant sur mon dos ou mon épaule et on sort ensemble de l'avion. Je regarde par où faut aller, mais faut avouer que c'est grand ici.

Vient avec nous, faut récupérer les valises, me sourit Calum quand il voit que je suis totalement perdu.

Pourquoi c'est aussi grand les aéroports d'abord ? marmonnai-je en les suivant, prenant un escalator pour descendre.

Parce que tu crois que les avions sont petits peut-être ? me rétorque Luke.

N'essaye pas de me clacher, ça marche pas avec moi, lui dis-je. Ton cerveau ne supporterai pas l'effort de réfléchir si tu en as un et ton égo en prendrai un coup.

Mais c'est qu'elle est maline dis donc, rigole Ashton alors qu'on arrive devant une sorte de tapie.

Genre, on peut faire du surf dessus, souris-je en frôlant le tapis.

Tu fais ça et la sécurité t'emmène en portant plainte, rigole Mikael.

Je fais bien chier le gardien du parc chez moi, y aura juste à courir, puis c'est tout, répondis-je en haussant des épaules.

J'espère que tu cours vite alors, me dit Calum.

Plus vite que l'éclaire, rétorquai-je. Je bats le groupe 1 de mon école en course même avec des obstacles. Quand je pense que cet abruti de service m'a dit de dégager pour pas les gêner...

Je soupire en roulant des yeux et ils rigolent. Soudain, mon téléphone sonne. Je regarde qui s'est et vois le numéro de Bart.

Yo, alors ? C'était bien l'avion ? s'exclame celui-ci lorsque j'ai décrocher.

Yep, sauf que le décollage et l'atterrissage ne sont pas encore mon truc, grimaçai-je. Mais tu ne dors pas toi ?

Non, on va embarquer dans l'avion avec les autres, me dit-il et je vois sur une pendule qu'il est 2 heure du matin. Mais je te sens fatiguer, tu n'as pas dormit dans l'avion ?

Nan, j'ai dessiner pour faire passer le temps, répondis-je. J'attends mes valises maintenant et après faut je chope un taxi pour aller direct au lit, parce que je suis claquée. Et je te rappelle que tu ne m'as pas donné l'adresse, donc je sais pas comment je vais faire.

Ah oui, oups, rigole-t-il. Je te l'envois par message, tu pourras le montré au taxi comme ça. Bon, je dois te laisser. On doit monter dans l'avion.

Bon vol, ricanai-je avant de raccrocher.

Pile au moment où j'allais éteindre mon téléphone, il affiche un message. Je regarde un moment l'adresse et soupire en le rangeant.

Les autres ont du faire la gueule de se lever aussi tôt, ricanai-je.

Ton père ? suppose Luke.

Ouai, il embarque aussi dans l'avion, souris-je. Punaise, j'ai faim. He mais...

Je prends mon sac et fouille dedans avant de sortir la bouteille d'Oasis et le paquet d'Oréo.

Mama, merci mon cerveau de m'avoir fait acheter ça avant de monter dans l'avion, rigolai-je en prenant un Oréo. Vous en voulez ?

Ils en prennent un peu et on discute encore un moment avant que le tapis se mette en marche, un défilé de valise arrivant. Je manque de m'étouffer avec mon biscuit quand je vois ma petite valise être balancer sur le tapis.

Nan mais du calme putain ! m'étonnai-je. Je vous jure que si y a quelque chose de casser, je fais un scandale.

Je prends ma valise quand elle est à ma hauteur et ouvre le cadenas pour ouvrir ma valise et regarder mon matériel.

T'en a du matosse dis donc, siffle Calum par-dessus mon épaule.

T'as cru quoi toi ? rétorquai-je en continuant ma fouille. Heureusement, tout est intacte. Prochaine fois, je mets du truc à bulle, putain.

Je soupire en refermant la valise et me redresse en la mettant sur les roulettes. On attend encore un peu, moi assise sur ma valise et les garçons prennent leurs valises. Il manque maintenant la mienne et celle ce Mikael. Je regarde les valises défiler en commençant à m'endormir quand je la vois enfin passer. Je la prends et la mets sur les roues. Mikael prend la sienne dès qu'elle arrive et on va tous vers la sortie.

Et voilà, New York est à nous, sourit Luke. Dis Alya, ça te dis qu'on reste en contact ?

Si tu veux oui, souris-je en lui passant mon téléphone pour qu'il marque son numéro, les autres le faisant aussi avant de me le rendre. Bon, j'espère qu'on va se recroiser. Bonne fin de nuit.

A toi aussi, rigole Calum alors que je m'éloigne vers les taxis.