Chapitre 15

277 16 0
                                    

Lorsque je me réveille, tout est d'un blanc horrible. Un bip constant raisonne dans la pièce, m'énervant. J'entends la porte s'ouvrir et tourne la tête pour voir une jeune femme blonde, des yeux verts très jolie et un sourire tendre.

-Ho mais tu es réveillée, sourit-elle encore plus alors que je remarque qu'elle a mon téléphone mit en haut-parleur. Comment vas-tu ?

-Heu... Paumé ? grimaçai-je.

-T'es simplement dans une chambre d'hôpital, Alya, s'exclame une voix tendre au téléphone et je reconnais la voix de Cam. En même temps, ça fait 1 semaines que tu as été inconsciente, donc c'est vrai que tu as des raisons d'être paumé.

-Une semaine ? m'étonnai-je.

-Tu as perdu beaucoup de sang, me sourit l'infirmière. L'ouverture de ton avant-bras était assez profonde, alors on a dû recoudre un peu pour aider la cicatrisation. C'est sur la bonne voie, mais ça n'y est pas encore, tu comprends ?

-Quand vous dites recoudre... C'est genre avec une éguille et un fil ?

-Hum, oui, ricane-t-elle mal à l'aise.

-Je vais vomir, grimaçai-je. J'ai l'impression d'être transformer en ... poupée ?

-Je comprends ta réaction, mais ne t'en fait pas, rigole-t-elle. Tu n'as rien senti que je sache. Et puis, on a dû te plonger dans un coma artificiel pendant deux jours, le temps qu'on te redonne assez de sang pour que tu puisses reprendre des forces seule ensuite.

-C'est une blague, hein ? m'inquiétai-je.

-Je voudrai bien te dire que oui, mais se serait mentir, grimace-t-elle. Bon, je vais te laisser avec tes amis au téléphone et je reviendrais dans une heure pour qu'on aille faire des tests. Par contre, je dois te prévenir que tu ne peux pas encore enlever le tuyau de ton nez. Il t'aide à respirer parce que tu es encore trop faible et tu ne dois pas bouger ton bras, ça pourrait aggraver ta blessure. D'accord ?

-Je ne sais pas pourquoi, mais mon instinct me dit que c'est pas tout, je me trompe ? rétorquai-je et elle éclate de rire avec Cam.

-He bien, non, je pense que j'ai tout dit, me sourit-elle en posant mon téléphone sur la table qu'elle met devant moi. Sauf peut-être que ta mère viendra peut-être te rendre visite bientôt et que l'homme qui a mis en pagaille ta maison est derrière les barreaux pour un bon bout de temps pour tentative de viol et de cambriolage.

-C'était obliger de me le rappeler ? gémis-je en grimaçant.

-Désoler, sourit-elle. Au fait, bon coup de poêle, tu as réussi à l'assommer à mort.

-J'ai pas aimer qu'il me traite de salope surtout, ricanai-je.

-Aller, je te laisse, à dans une heure, dit-elle en partant.

Je soupire et me redresse un peu.

-Hey Alya, s'exclame la voix de Cam. Tu vas mieux ?

-Bah, à part le fait que j'ai l'impression qu'on s'est servi de moi comme tricot, ça va, ricanai-je. Un peu sommeil, mais bon. Je crois que j'ai assez dormit en une semaine.

-Ça c'est sûr, rigole quelqu'un, mais je reconnais pas la voix.

-Heu... C'est qui ? me perdis-je.

-Carter, répond la même voix. En fait, je t'explique. On est tous en train d'écouter, vu que c'est sur haut-parleur.

-Attends... Par « tous », tu veux dire ... Tous les huit ? Ou neuf ? Raah, j'ai même pas la force réfléchir, sérieusement, marmonnai-je.

-En fait, c'est dix, parce qu'il a Maho avec nous cette fois, s'exclame Cam. C'est l'une de nos amis.

-Passe la moi, je veux lui parler, hurle une voix de fille. Entre fille, c'est mieux que des mecs.

-Sympa pour nous, s'offusque Nash et j'éclate de rire.

-En même temps, t'es débile, rétorque-t-elle.

-Meuf, je t'adore déjà, rigolai-je.

-Yes, je piquerai ton numéro à Cam, comme ça on pourra se parler, dit-elle.

-Nan mais c'est pas porte ouverte ici, s'écrit Cam et j'éclate de rire encore plus.

-Pitié, j'arrive plus à respirer tellement je rigole, pleurai-je de rire.

J'essaye de me reprendre un peu, commençant quand même à suffoquer et soupire quand j'y arrive. Je tâte un peu le tuyau et vois qu'il s'est enlevé de mon nez, se retrouvant autour de mon cou. Je le prends et le remets correctement en commençant à tousser.

-Alya, ça va ? s'inquiète Cam.

-Ouais, juste que le tuyau est tomber, répondis-je avec un peu de mal.

-Fait attention, il t'aide à respirer, dit-il.

-C'est horrible quand tu suffoque, putain, marmonnai-je en respirant un bon coup. T'as l'impression d'être dans une bulle qui se vide d'aire.

-Ouais bah raison de plus pour que tu fasses gaffe, Girl, rétorque Nash.

-Ouais chef, soupirai-je. Bon, on change de sujet ?

-Bah, à part si y a encore quelque chose, on pourrait jouer au jeu des questions ? propose Hayes.

-C'est vrai qu'à chaque fois, y a quelque chose qui nous en empêche, rigolai-je. C'est qui qui commence ?

-Vaut mieux qu'on te pose des questions nous d'abord et ensuite toi, se serra plus simple, parce qu'on est nombreux quand même, répond Nash.

-Ouais, on sera perdu sinon, rigole Maho.

-D'ac, alors j'attends, souris-je.

-Cam, à toi l'honneur, s'exclame Carter.

-Ok, hum... Ton parfum préférer ? demande celui-ci.

Vanille, sans hésitation, répondis-je.

-A moi ! s'écrit Maho. Ton sport préféré ?

-Hum... Tout ce qui est avec un ballon, mais je vais prendre le foot, dis-je.

-Le foot ? s'étonne Cam.

-Sous prétexte que je suis une fille, je n'ai pas le droit de jouer au foot comme un mec ? m'offusquai-je. Et puis quoi ? Y a pas de règle disant que c'est réserver aux garçons que je sache.

-Et bim, dans ta face, rigole Maho. Meuf, j'adore tes rétorquassions, elles sont trop bien.

-Merci, rigolai-je.

-Ouai et question rétorquassions, elle s'y connait, ricane Cam. Le nombre de fois que je me suis pris un en pleine gueule.

-Et la vie, t'as cru que c'était un cookie ? rétorquai-je.

Tout le monde éclate de rire et je souris.

-A mon tour... s'exclame Hayes. Cite trois passions !

-Danse, Chant et musique, répondis-je automatiquement.

-Tu chantes et danses ? s'étonne Cam.

-Ouais, enfin je fais comme je peux, souris-je. J'ai appris toute seule, alors ça doit être un désastre.

-Vas-y chante, me dit-il.

Je me tais en baissant la tête, me mordillant la lèvre inférieur.

-Heu... Je...

HIM (Hold Magcon) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant