6. Je l'ai dans la peau, elle suinte de mes pores

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Note : Chapitre qui a l'air de mal commencer mais qui déborde de mignonnerie en réalité, je leur ai laissé quelques pages de répit avant de les ensevelir sous une tonne de problèmes. Il ne s'y passe pas grand-chose, on assiste seulement au rapprochement progressif de nos deux têtes de nœuds (ils me blasent parfois).

SINON je vais voir Le remède mortel aujourd'hui même, donc n'hésitez pas à me faire part de vos impressions sur le film dans les commentaires, si certains veulent en discuter je suis tout ouïe !! Vous n'imaginez pas ma hâte de le voir ENFIN, sachant que ça fait un mois que je me fais salement spoiler sur tous les réseaux sociaux possibles...

Et enfin, n'hésitez pas non plus à me faire part d'éventuelles coquilles qui se trouveraient dans le texte, même après 27 relectures j'arrive à en oublier...

Bonne lecture !

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Quand Thomas ouvrit la porte et pénétra dans la chambre, il ne fut guère surpris de trouver Newt allongé sur son lit, les yeux rivés sur le plafond. Le blond portait encore ses vêtements d'équitation, et avait seulement ôté ses bottes qui reposaient soigneusement au pied de son lit.

Alors que Thomas avançait dans la pièce, il ne reçut aucun regard de son colocataire, qui ne broncha pas quand le brun se planta à côté du lit.

« C'est quoi ton problème ? » lança rageusement Thomas, les mains sur les hanches.

Newt tourna légèrement la tête vers lui, un air faussement étonné sur le visage. « Pardon ? Moi j'ai un problème ? » demanda-t-il d'un ton sarcastique, sans même prendre la peine de se relever pour lui répondre.

« Tu m'as pas adressé un mot de la journée, tu passes ton temps à t'isoler avec Brenda, et tu me fusilles du regard dès que j'ai le malheur de poser les yeux sur toi ! Alors oui, c'est quoi ton putain de problème Newt ? » explosa Thomas, son ton montant crescendo au fur et à mesure que sa colère croissait.

Newt ne répondit pas immédiatement, un sourcil levé devant tant de fureur. Son regard s'ancra dans celui de Thomas, et il cracha avec force tout en se relevant sur ses avant-bras « Rien ! Pas de problème, tout va bien ! Et toi ton bras, tout est ok ? Je suppose qu'Aris a décrété que tout allait bien, donc pas de souci à se faire pour ça non plus ! »

Thomas resta un moment interdit, puis un sourire goguenard étira lentement ses lèvres. « Non. » souffla-t-il, incrédule.

Le blond lui lança un regard interrogateur, brouillé par la fureur. « Tu es jaloux ? » continua Thomas, l'air franchement moqueur à présent. Pour toute réponse, Newt lui lança son oreiller, avant de se recoucher en lui tournant le dos.

Thomas se laissa tomber sur le lit, les épaules secouées par un rire silencieux. « Tu es jaloux d'Aris ? Franchement ? » Il riait franchement désormais devant le ridicule de la situation.

Devant le silence de Newt, il finit par reprendre la parole « Et qu'est-ce que je devrais dire, avec toi qui fait bande à part avec Brenda ? Je croyais que vous aviez rompu. » Sa phrase, à l'origine une plaisanterie, sonnait bizarrement inquisitrice, mais Thomas écarta cette idée d'un mouvement de tête.

Newt se tourna légèrement vers lui et grogna « Je suis bien obligé de rester en bons termes avec elle, on s'entraîne ensemble, je ne peux plus changer de partenaire maintenant. Elle est plutôt sympa quand elle n'est pas collée vingt-quatre heures sur vingt-quatre à moi dans le but de m'étouffer avec sa langue. »

La légèreté des sentimentsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant