13. Cold water surrounds me now

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Note : Here we are pour le chapitre 13 ! Pas grand-chose à dire hormis que j'espère qu'il vous plaira – personnellement j'ai vraiment adoré l'écrire. Le ton est un peu plus sombre, mais vu la fin du chapitre 12, il ne pouvait en être autrement.

Disclaimer : Vous appréciez à leur juste valeur (j'en suis sûre) les références à Love actually et Gossip girl savamment incrustées – j'ai toujours rêvé de placer ces phrases un jour !

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Chapitre 13 – Cold water surrounds me now

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Quand Thomas se réveilla le lendemain, il avait l'impression d'être enveloppé dans un épais brouillard.

Il avait dormi d'un sommeil agité, inconfortablement installé dans le fauteuil de la bibliothèque, et il se traina dans la grande salle afin de petit-déjeuner, le regard vide.

Il se sentait complètement éteint, et il n'eut même pas eu la force de sortir de la salle quand Newt arriva à son tour. Les cernes du blond et son air contrarié ne lui avaient pas échappé, mais il n'avait simplement pas la foi de jouer au chat et à la souris et de le fuir comme il avait pu le faire après la soirée d'Halloween.

Pour être honnête, il n'avait pas la foi de faire autre chose que de ressasser ses pensées contrariées.

Les autres avaient bien tenté de le sortir de son mutisme, mais il restait muré dans le silence, remuant faiblement sa cuillère dans sa tasse de café. Heureusement, personne ne lui avait fait de commentaire sur ses vêtements, mais Thomas avait surpris plusieurs regards étonnés sur sa chemise froissée et son pantalon de smoking.

Complètement apathique, il remonta dans sa chambre pour se changer, prenant même le temps de se doucher. Evidemment, il arriva en retard en cours, et s'installa à sa place habituelle à côté de Newt après s'être platement excusé auprès de l'enseignant. A quoi bon fuir, puisqu'il l'avait dit lui-même, la fuite ne marchait jamais entre eux deux.

Et même s'il savait que son comportement actuel était pire que la fuite, il ne se sentait pas capable de faire autre chose. Pas capable de hurler, pas capable de faire comme si tout allait bien, pas capable d'agir autrement qu'en laissant glisser les minutes sur lui.

Newt avait tenté plusieurs fois de lui parler, et Thomas s'était contenté de poser un regard lointain sur lui, sans même prendre la peine de lui répondre. Il savait que son comportement exaspérait le blond, il le sentait se tendre à ses côtés alors que ses questions se heurtaient au mur de silence qu'il avait érigé, mais il refusait de sortir de sa torpeur nonchalante.

Il savait également que la fierté de Newt l'empêcherait d'insister éternellement pour qu'il lui accorde une miette d'attention, et il attendit patiemment que le blond se lasse. Et pendant ce temps, il comptait les heures qui le séparait de son départ de l'Institut.

L'après-midi de ce mercredi était banalisée pour les activités sportives, et Thomas se plongea à corps perdu dans l'entraînement des Blocards. Minho avait compris qu'il ne tirerait rien de son ami aujourd'hui, et il n'insista pas quand Thomas lui demanda d'une voix atone s'il pouvait continuer à courir tandis que les garçons se mettaient par paire pour réaliser un exercice.

Thomas courait droit devant lui, sans réellement faire attention où il allait. Il mettait un pied devant l'autre, seulement guidé par le rythme régulier de sa respiration et les battements de son cœur dans ses tempes, et ses pas l'emmenèrent dans la forêt.

La légèreté des sentimentsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant