17. And I wanna fight, but I can't contend

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Note : Nous revoici pour le chapitre 17 ! Merci à tous pour vos commentaires (je ne crois pas vous voir tous répondu, mais bientôt sans faute) !

Je vais bientôt faire une petite pause dans la publication, j'ai pas mal de choses à gérer actuellement. A moins d'un soudain éclair de génie (et de beaucoup de temps libre, ce dont je ne dispose pas énormément), je devrais m'arrêter au Chapitre 19. Enjoy !

Oh et j'ai écrit ce chapitre en écoutant la chanson Can't pretend, de Tom Odell. Ça fait un fond musical sympa (je trouve).


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Chapitre 17 – And I wanna fight, but I can't contend

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Thomas jeta un dernier coup d'œil autour de lui avant de fermer sa valise. Son lit était parfaitement tiré, le bureau vidé du bazar qu'il avait réussi à accumuler en seulement quelques jours, et la seule trace de son passage résidait dans les médailles gagnées lors des compétitions d'athlétisme qu'il avait rapporté de l'Institut et épinglées au mur.

Il sortit de la pièce en empoignant la valise, sa doudoune sur le bras. Un sentiment amer lui serrait la gorge tant ces vacances étaient passées vite, et il ne parvenait pas encore à se réjouir à l'idée de rentrer à l'école. Il lui semblait qu'à peine rentré, à peine le temps perdu rattrapé, il lui fallait déjà partir, et il réalisait à quel point ses amis de lycée lui avait manqué.

Une fois arrivé dans le salon, il tomba sur sa mère, qui l'attendait afin de lui dire au revoir. Thomas avait refusé sa proposition de le conduire à l'Institut, comme cela avait été le cas pour la rentrée, et il savait que sa mère avait été un peu blessée par son refus, même si le train se révélait être une solution nettement plus rapide qu'un long voyage en voiture.

C'est en voyant l'air triste de sa mère qu'il réalisa à quel point elle devait se sentir seule depuis son départ, dans cet énorme bâtiment vide, et il la serra dans ses bras, la gorge nouée par une émotion étrange, la même que celle qui l'avait étreint le jour de la rentrée en regardant la voiture s'éloigner sur la grande allée en pierres.

Ils n'avaient pas discuté pendant ces vacances, Thomas fuyant toute conversation trop glissante que sa mère tentait parfois d'initier entre le fromage et le dessert. Alors il se fit la promesse qu'un jour, il ramènerait Newt à la maison, comme sa mère l'avait proposé deux semaines plus tôt.

Le téléphone de Thomas vibra, indiquant que le taxi qu'il avait appelé l'attendait dans la rue, et il se défit de l'étreinte maternelle à contrecœur. L'heure de retrouver sa vie normale avait sonné.

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-X-

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Une fois arrivé à la gare, Thomas s'arrêta à l'entrée du grand hall, traînant sa valise derrière lui tel un étendard orange fluo. Scannant la foule du regard, c'est d'abord à l'oreille qu'il repéra le groupe des étudiants de l'Institut, dont le volume sonore des conversations semblait remplir la gare toute entière.

Détaillant les visages qu'il n'avait pas vu depuis plus de deux semaines, il remplaça sa moue contrariée par un sourire avenant. Alors qu'il s'approchait, il aperçut Teresa et Minho qui discutaient. La jeune femme lui tournait le dos, et Minho lui fit un signe de tête qui l'encouragea à se retourner.

La légèreté des sentimentsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant