La légèreté des sentiments

10. I just don't care what the world says

Note : Je vous prie d'accepter mes plus humbles excuses pour mon retard dans la publication de ce chapitre... J'étais plutôt fière de moi en plus, j'avais presque réussi à tenir deux mois sans oublier une seule fois ! Comme quoi, chassez le naturel, il revient au galop.

J'espère tout de même que vous apprécierez ce petit cadeau du dimanche soir !

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Chapitre 10 – I just don't care what the world says

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A l'inverse de ce que Thomas pensait, ils ne reparlèrent pas de la jalousie de Newt le lendemain, ni aucun des jours qui suivirent. Le blond semblait s'être curieusement calmé depuis que Sonya avait salué Thomas en lui faisant la bise, et aucun d'eux ne souhaitait remettre le sujet sur le tapis.

De toute manière, Thomas avait à l'heure d'actuelle d'autres sujets de préoccupations, dont le plus important d'entre tous : le nombre de points qui s'inscrivait sur le tableau numérique de l'entrée.

Harry, le délégué des journalistes, était passé dans la salle commune un soir, pour leur faire la leçon sur leur score qui était, il faut l'avouer, complètement minable. Depuis lors, chacun se démenait afin de gagner la première place, ou du moins d'arrêter de stagner en avant-dernière position.

Ce soudain élan de motivation n'était en aucun cas dû au hasard. En effet, Harry leur avait appris que l'an dernier, la surprise consistait en un voyage à Londres pour la promotion gagnante, et la perspective d'une semaine de vacances entre amis tout frais payés semblait avoir galvanisé les foules.

Un peu déçu, Thomas avait également appris que les points n'étaient pas magiquement comptabilisés, mais notés à la fin de chaque jour par les professeurs, qui les transmettaient à l'administration.

Il avait caressé l'idée de profiter de la pause pour leur rajouter des points discrètement, mais Newt l'en avait dissuadé, sous prétexte que « Non Tommy, rajouter 100 points aux journalistes n'est pas la meilleure idée que tu aies eu dans ta vie. »

Bon, il s'était peut-être un peu emballé sur le coup, mais il restait persuadé que les enseignants n'y verraient que du feu s'il rajoutait cinq ou dix points.

Les deux garçons étaient également préoccupés par leur recherche de stage. En effet, les premières années devaient effectuer un stage d'initiation de deux semaines, ce qui se révélait plutôt facile à trouver grâce aux contacts de l'Institut, mais Thomas et Newt cherchaient à effectuer ce stage ensemble, ce qui rendait la tâche beaucoup plus compliquée.

En effet, rares étaient les studios de production qui recherchaient deux étudiants en premier année, du fait de leur manque d'expérience, et Thomas refusait tout net de se retrouver à faire le pigiste pour la rubrique « Chiens écrasés » pendant deux semaines, Newt à ses côtés pour photographier le marché de Duilhac-sous-Peyrepertuse.

Il avait songé à faire jouer les contacts de son père, mais il s'était ravisé, préférant retrousser ses manches plutôt que de profiter des facilités offertes par le métier paternel. Cette conscience professionnelle ne s'était (heureusement) pas étendue à Teresa, qui avait pu profiter de la brèche pour se trouver un stage auprès de la Cour de cassation. Thomas se l'avouait difficilement, mais il redoutait de passer deux semaines avec Newt auprès de connaissances de son père, ce qui aurait pu rendre la situation extrêmement gênante.