Note : C'est avec un plaisir non dissimulé que je poste ce chapitre (que j'ai adoré écrire), et avec de l'avance qui plus est (pour rattraper mon oubli de la semaine dernière !)
Disclaimer : A mon grand regret, je ne possède ni ces personnages, ni l'Institut, ni Harry Potter, ni moleskine, ni polaroïd... Mais je les arrange ensemble, et ça donne un truc à peu près potable !
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Chapitre 11 – Back to the boy who would reach to the stars
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En arrivant dans le hall, Thomas frissonna quand une bouffée d'air glacé parvint jusqu'à lui. Jetant un coup d'œil aux fenêtres, il s'aperçut que la neige s'était finalement décidée à tomber, et il grimaça pour lui-même. Il détestait la neige.
Dès qu'il neigeait trois flocons à Paris, tous les élèves se précipitaient dans la cour pour jouer dans la boue vaguement blanchâtre, tentant de faire de stupides bonhommes de neige souriants ou – encore pire – des batailles de boules de neige remplies de cailloux. Dans ces cas-là, Thomas restait sagement au QG chauffé du journal du lycée, fuyant l'hystérie collective qui semblait avoir gagné l'intégralité de ses camarades.
Ressassant dans sa tête la conversation qu'il venait d'avoir avec Aris, il grimpa les escaliers en pierre d'un pas traînant, sans qu'il ne rencontre un seul étudiant, ce qui était relativement surprenant. L'Institut semblait déserté de toute forme de vie, et Thomas jeta un œil intrigué à son téléphone afin de s'assurer qu'il n'avait pas raté l'heure du dîner.
Une fois dans sa chambre, il lança un regard curieux à l'extérieur, s'apercevant avec surprise qu'une véritable tempête de neige semblait s'abattre sur l'Institut, et que les flocons cotonneux tenaient au sol, formant un véritable tapis d'un blanc immaculé. Cela expliquait souvent la désertion soudaine des couloirs de l'Institut par ses étudiants.
Râlant à voix basse pour la forme, il enfila un jean, des baskets et une doudoune, avant d'enfoncer un bonnet sur sa tête. Touchant sa poche pour vérifier si ses gants étaient bien là, il sortit d'un pas décidé, prêt à affronter le froid.
L'écho de ses pas résonnait dans les couloirs vides, et Thomas soupira en imaginant déjà la scène d'apocalypse qu'il trouverait dehors, myriades d'élèves pataugeant joyeusement dans l'herbe trempée.
Une fois dans le salon, il entendit des cris retentir depuis le parc. Il se rapprocha prudemment de la baie vitrée, qui était entrouverte, et passa la tête à l'extérieur, guère motivé par la perspective de sortir dans ce froid polaire.
Une vingtaine d'étudiants jouaient à se lancer de la neige, et Thomas soupira une fois encore avant de s'avancer jusqu'au Professeur, qui les regardait depuis la terrasse, un air attendri sur le visage. Les trois quarts de son corps disparaissait sous un épais plaid en fausse fourrure que Thomas envia immédiatement, sentant déjà la morsure glacée du vent sous le tissu de son pantalon.
Il resta planté debout durant de longues minutes, avant qu'une boule de neige ne vienne piteusement s'écraser à quelques mètres de lui. Foudroyant du regard Minho, qui était évidemment à l'origine de l'attaque, il se posta prudemment derrière le fauteuil du Professeur alors que son ami formait déjà un nouveau projectile entre ses gants.
Un éclair blond attira son attention, et un sourire vint étirer ses lèvres alors que Newt, enfoncé dans un bombers en cuir vert olive doublé de fourrure, s'approchait de lui. Ses joues étaient rougies par le froid, et ses yeux brillaient d'une joie enfantine alors qu'il l'alpaguait « Tommy ! Je me demandais où tu avais disparu ! »
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La légèreté des sentiments
FanfictionCette histoire, c'est d'abord l'histoire d'une rencontre. La collision, totalement par hasard, de deux êtres ordinaires dans une école extraordinaire. C'est l'histoire banale de la valse des sentiments, avec le quotidien pour seul métronome. "Parce...