23. Who's gonna save the bad wolf ?

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Note : Chose promis, chose due ! Voici le chapitre 23 :) J'espère que vous l'apprécierez, n'hésitez pas à me laisser un petit commentaire !

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Chapitre 23 - Who's gonna save the bad wolf ?

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Il était tard le dimanche soir lorsque les quatre étudiants reprirent la route pour rentrer à l'Institut. En silence, ils avaient observé le soleil se coucher du haut de la falaise, la mer s'écrasant à leurs pieds dans un fracas tranquille. Thomas et Newt avaient lié leurs mains, abandonnant cette fausse pudeur enrobée de secret qu'ils avaient tenté de conserver durant toute la durée de leur séjour, et Minho s'était contenté d'un sourire en coin en guise de commentaire.

Soigneusement, ils avaient effacé toute trace de leur passage au sein de la maison, et leur séjour devenait peu à peu un souvenir tandis qu'ils défaisaient les lits et retapaient les coussins des canapés, et que la vaisselle réintégrait sa place dans les étagères, déjà prête pour de nouvelles vacances qui n'interviendraient sûrement que de nombreuses semaines plus tard.

Teresa avait claqué le portail en fer forgé après que chacun ait salué la maison d'un dernier coup d'œil, et ils étaient tous montés dans la voiture après avoir jeté leurs sacs dans le coffre. Thomas s'était installé au volant, et ils se trouvaient désormais sur la route, l'obscurité reprenant rapidement ses droits alors que la lune se faisait désirer. Seule la lumière des phares trouait la pénombre dans laquelle la voiture filait, et c'est dans un silence relatif, seulement rompu par les quelques indications du GPS, qu'ils effectuèrent le premier quart d'heure de trajet, chacun plongé dans ses pensées.

Minho et Teresa, assis à l'arrière, décidèrent de tenter de battre le record de Newt au casse-briques, qu'il détenait depuis décembre, et c'est en soupirant que Thomas leur tendit son téléphone. De toute manière, les seules personnes qui étaient susceptibles de le joindre se trouvaient dans la même voiture que lui, et Alby et sa mère avaient déjà répondu au message les prévenant qu'ils quittaient le petit village côtier. La voie était donc libre pour les deux guignols de la banquette arrière pour tenter de détrôner l'imbattable Newt, qui se rengorgeait depuis la place du mort en s'allumant une cigarette.

Avec un petit sourire, Newt alluma une deuxième cigarette, qu'il tendit à Thomas sans que ce dernier n'ait eu besoin de parler. Thomas hocha la tête pour le remercier tout en gardant les yeux rivés sur la route sinueuse, et il se demanda quand Newt cesserait de le surprendre. La seconde d'avant, il se faisait la réflexion que le moment était idéal pour fumer.

Il s'apprêtait à doubler un scooter sur lequel deux filles en tenue de soirée semblaient frigorifiées, quand la voix calme de Teresa s'éleva dans l'habitacle.

« Quelqu'un t'appelle Tom. »

Thomas finit son dépassement, avant de lever les yeux vers le rétroviseur, dans lequel il croisa le regard amusé de Teresa.

« C'est Rachel. »

De surprise, Thomas resta muet pendant de longues secondes, brutalement conscient du regard inquisiteur que braquaient Newt et Minho sur sa nuque. Il finit par déglutir devant le haussement de sourcil désormais franchement moqueur de Teresa, et haussa les épaules en marmonnant :

« Hé bien décroche... »

Avec un sourire machiavélique, Teresa répondit à l'appel, et Thomas sut qu'il venait de faire une connerie en laissant ce fourbe serpent décrocher à sa place au moment où Teresa minaudait dans l'appareil : « Alloooo ? »

La légèreté des sentimentsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant