26. You had me at hello

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Note : Vous allez rire (ou pas), mais j'avais complètement oublié de poster sur Wattpad. Vous devriez venir sur FF.net, c'est nettement plus fun ! J'espère que vous apprécierez ce chapitre, qui me tenait particulièrement à coeur :)

Je tiens à préciser que ce chapitre, ainsi que le suivant, forment une nouvelle coupure dans l'histoire. Malgré sa longueur, j'essaie de lui donner un rythme, une dynamique... Bon, je ne dis pas que ça fonctionne mais ça m'inspire au moins !

Ah, et dernière info en passant, j'ai créé une sorte de recueil d'OS bonus à LLDS, L'insouciance des émotions (vous noterez l'originalité dans le jeu de mots haha, pour toute critique, vous adresser à Neviy). Je ne le publierai que sur Fanfiction en revanche, mais n'hésitez pas à y jeter un coup d'oeil !

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Chapitre 26 - You had me at hello

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Lorsque Newt et Thomas toquèrent à la porte de leur cours d'histoire, dire qu'ils avaient peu d'espoir d'être acceptés malgré leur quart d'heure de retard aurait été un doux euphémisme, considérant que leur professeur était Erik Lensherr.

Fort logiquement, lorsque Thomas passa la tête par la porte, ce fut un regard noir qui l'accueillit, suivi d'un « C'est une plaisanterie ? » sifflé d'une voix acide.

Les deux garçons baissèrent la tête, légèrement honteux, et Lensherr poursuivit sur le même ton : « J'aimerais savoir, messieurs, comment un retard de quinze minutes se retrouve possible alors que vous êtes tous les deux en internat. »

Aucun des deux ne trouva quoi répondre, et Lensherr les congédia d'un mouvement de main : « Sortez. Vous irez voir le Professeur. »

Les joues échauffées de cette petite humiliation, Thomas referma doucement la porte, avant de se mettre en route pour le bureau du Professeur. Malgré cela, un léger sourire dansait sur ses lèvres, et il retint un fou rire nerveux alors que son regard croisait celui de Newt.

« Tu crois qu'on va être collés ou quelque chose comme ça ? » souffla-t-il d'un ton où se disputaient le rire et une pointe de nervosité.

« Contraints à récurer des chaudrons tous les soirs pendant une semaine tu penses ? » ironisa Newt, avant de jeter un coup d'œil autour d'eux, et de plaquer Thomas contre le mur le plus proche.

Si Thomas était légèrement surpris de voir Newt prendre les devants à un moment si critique, il ne s'en plaignit pas alors que la bouche du blond trouvait la sienne, lui faisant oublier la dureté de la pierre qui s'enfonçait dans son dos.

« Tu trouves vraiment que c'est le moment ? » railla-t-il dans un murmure, alors qu'ils se séparaient pour reprendre leur souffle.

« J'avais envie... » lui répondit Newt sur le même ton, ses lèvres se perdant dans son cou, tirant un grondement rauque à Thomas lorsque les dents se refermèrent sur la peau tendre dans une morsure légère.

« Ben contiens-toi, parce que sinon on va vraiment finir par être renvoyés si on se pointe avec un retard de quatre heures... » marmonna Thomas d'un ton blasé, que contredisaient totalement ses mains, volant dans les cheveux de Newt, les désordonnant davantage qu'ils ne l'étaient déjà - si cela était possible.

« Tu es bien présomptueux. » ronronna Newt à son oreille, ses mains glissant sur les hanches de Thomas, lui tirant un long frissonnement d'anticipation. Thomas ne pouvait s'empêcher d'être étonné de ses propres réactions à chaque toucher de Newt, perpétuellement surpris par sa réactivité à fleur de peau et ses envies, de plus en plus violentes, de moins en moins latentes.

La légèreté des sentimentsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant