La légèreté des sentiments

21. Someplace where no one knows our name

Note : Tant de temps d'attente pour vous pondre ça, si j'étais vous j'irais me plaindre à la direction générale de Wattpad. Néanmoins, j'espère que ce petit chapitre qui s'accorde parfaitement avec cette ambiance estivale vous plaira !

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Chapitre 21 – Someplace where no one knows our name

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Quand Thomas ouvrit les yeux le samedi matin, la première chose qu'il entendit fut la respiration régulière de Newt à ses côtés, serré contre lui sur le matelas étroit. Mais ce qui le frappa ensuite, le poussant à dégringoler l'échelle du lit superposé pour courir à la fenêtre, c'était le bruit de la mer qui s'échoue paresseusement sur les falaises.

Leur fenêtre donnait directement sur la mer en contrebas, et il ne put s'empêcher de l'entrouvrir afin de sentir les embruns salés. Fasciné, il observa le vol des goélands qui se disputaient une prise de pêche, les bateaux qui voguaient au loin sous la ligne d'horizon, et son cœur se gonfla quand il remarqua enfin que le soleil brillait fortement dans le ciel.

Le temps était parfait pour une petite promenade en bord de mer.

Newt remua dans le lit, et Thomas referma doucement la fenêtre, avant d'enfiler un pantalon pour descendre petit-déjeuner.

Au rez-de-chaussée, il retrouva Teresa, l'air endormi, attablée devant un bol de céréales. La jeune femme avait les yeux rivés vers l'extérieur, et elle sursauta tandis que Thomas s'installait en face d'elle. Ils se saluèrent d'un signe de tête, tous les deux encore embrumés de sommeil, et Teresa reporta son attention sur le jardin tandis que Thomas se servait à manger.

Teresa ne parlait toujours pas, et Thomas se décida à regarder ce qui l'intéressait à l'extérieur. Fouillant du regard les hauts arbres fruitiers qui parsemaient cette portion du jardin, il finit par découvrir un merle, qui construisait son nid avec minutie et patience.

Son amie finit par briser le silence d'un murmure.

« Il y a une demi-heure, il n'y avait strictement rien sur cette branche... C'est dingue. »

Il hocha doucement de la tête, légèrement hypnotisé par les allers et venues de l'oiseau. Ils restèrent ainsi immobiles pendant de longues minutes, osant à peine porter leur cuillère à leur bouche, observant le spectacle que leur offrait la nature, et c'est ainsi que Minho les trouva quand il débarqua dans la pièce, un air mal réveillé sur le visage.

« Salut la compagnie... » grommela-t-il, avant de se saisir d'une tasse qui se trouvait sur la table.

Sans même le regarder, Teresa attrapa doucement la tasse que Minho venait de prendre, avant de lui désigner d'un geste nonchalant le placard au-dessus de l'évier.

« C'est celle d'hier Min. » dit-elle d'un ton tranquille, tandis que Minho lui jetait un regard outré par cette provocation ultime qu'elle venait de lui faire subir.

Effectivement, les tasses qu'ils avaient utilisé la veille pour le chocolat chaud qu'ils avaient bu avant de monter se coucher étaient encore sur la table, et Thomas se fit la réflexion qu'ils devraient instaurer des tours de vaisselle, ou quelque chose dans le genre.

La veille au soir, quand ils se furent lassés de jouer à tous les jeux vidéo de la collection de Teresa, Minho, dont Thomas ignorait l'appétence cachée pour la cuisine, leur avait préparé une énorme casserole de chocolat chaud, et ils étaient restés en silence autour de la table à se brûler la langue avec la boisson, accablés de fatigue, mais quand même heureux d'être ensemble.