Note : Hey salut à tous les amis c'est Lotus ! (je ne sais pas ce qu'il m'arrive). J'avais encore oublié de poster sur Wattpad, toute à mon euphorie d'avoir écrit un nouveau chapitre si rapidement. Ambiance légèrement plus morose pour ce chapitre, qui pourtant ne reflète en rien mon humeur du moment !
Coeur sur vous !
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Chapitre 24 – Je sais que tu n'as plus le temps, quand tu dis que tu penses qu'il te faut plus de temps
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Thomas dormait profondément quand le grincement de la porte lui fit ouvrir un œil. Une ombre immense se dessinait dans l'encadrure, et il sursauta violemment en reconnaissant Alby.
Avec des gestes embrumés, il se décolla de Newt, qui était lui aussi plongé dans les limbes du sommeil et pas dérangé pour deux sous par l'intrusion, et tenta maladroitement de se relever pour faire face au nouvel arrivant.
« Se passe ? » lança-t-il vaillamment en direction de la forme indistincte que formait son ami à l'entrée du cabanon, qui se rapprocha de lui en lui tendant la main pour l'aider à se relever.
« L'heure du couvre-feu ne va pas tarder, » lui répondit Alby avec un sourire patient, « je me doutais que Minho vous avait emmené ici. »
« Ah oui ? » grommela Thomas en tentant de masquer sa gêne, tout en se remettant laborieusement sur ses pieds grâce à l'aide de l'étudiant, qui s'approchait déjà de Minho pour le secouer doucement.
La terre tournait beaucoup trop vite autour de Thomas, et c'est en titubant qu'il tenta de se rapprocher de Newt pour le réveiller. Néanmoins, ces pas mal-assurés le firent trébucher, et il s'effondra à genoux à côté de la forme endormie du blond. Ce dernier ne remua pas d'un centimètre, et Thomas sentit une chape de fatigue lui tomber sur les épaules, l'enveloppant comme un cocon de béton. Il dut faire appel à toute sa volonté pour ne pas se rendormir à même le sol, et attrapa le poignet de Newt pour le tirer mollement.
Ce dernier ouvrit un œil fatigué, avant de se saisir de sa main et de se retourner sur le côté dans le but de se rendormir, entraînant Thomas dans une étreinte des plus inconfortables. Thomas entendit un ricanement étouffé dans son dos, et il se racla la gorge en tentant de se dégager.
« Ahem, Newt, faut qu'on bouge. » murmura-t-il au garçon, qui se redressa lentement en se tenant la tête.
Alors que les quatre étudiants quittaient les lieux, Alby verrouillant le chalet jusqu'à la prochaine excursion, Newt marmonna d'une voix éthérée : « J'ai rêvé que Minho nous parlait de lessive, c'était hyper bizarre... ». Thomas lâcha un ricanement aux intonations rauques, sa gorge totalement sèche le suppliant d'avaler une gorgée d'eau.
« C'était pas un rêve mon pote... » répondit la voix traînante de Minho, quelques pas devant eux, et Newt releva son regard du sol pour fixer Thomas d'un air paniqué. Ce dernier haussa les épaules, se retenant de grincer des dents face à l'angoisse palpable qui entourait désormais Newt. Le blond semblait avoir maintenant réalisé qui était venu les réveiller, et dans quelle position il les avait retrouvés, et Thomas soupira en accélérant le pas pour accéder à leur chambre.
Leur traversée des couloirs du rez-de-chaussée se fit dans un silence total, seul le bruit de leur pas sur la pierre venant troubler la tranquillité paisible qui s'était désormais emparée de l'Institut. La fête organisée devait avoir cessé depuis bien longtemps maintenant, et Thomas remercia mentalement Alby d'être venu les dénicher.
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La légèreté des sentiments
FanfictionCette histoire, c'est d'abord l'histoire d'une rencontre. La collision, totalement par hasard, de deux êtres ordinaires dans une école extraordinaire. C'est l'histoire banale de la valse des sentiments, avec le quotidien pour seul métronome. "Parce...