7. And he looks perfect, I don't deserve this

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Note : Chapitre un peu plus court que les autres, mais qui ne manque pas de rebondissements... Je n'en dis pas plus, contrairement à certains membres de ma famille qui m'ont spoilé sans état d'âme la fin du Remède mortel, je ne balance pas les infos, MOI !

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Chapitre 7 - And he looks perfect, I don't deserve this

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Quand le réveil sonna le vendredi 31 octobre, Thomas sentit que cette journée allait être excessivement pourrie. Il avait un mauvais pressentiment, qui se confirma quand il tendit le bras pour saisir son téléphone, et qu'il tomba à la place sur une espèce de gelée infâme, qu'il jeta à travers la pièce en poussant un cri fort peu masculin.

Newt, en tailleur sur son lit, éclata de rire tout en filmant la scène avec son téléphone. « J'y crois pas, tu verrais ta tête ! La panique totale, j'ai jamais rien vu d'aussi drôle ! » dit-il entre deux hoquets de rire.

Thomas lui jeta un regard noir en se levant, et se rendit dans la salle de bain, accompagné des cris aigus que Newt poussait en l'imitant.

L'air moqueur de son colocataire ne l'avait pas quitté quand ils descendirent petit-déjeuner, et Thomas envisageait réellement de se noyer dans son café tandis que Newt prenait un plaisir sadique à montrer la vidéo à Minho et Teresa. Son attention se reporta sur le prospectus qu'il tripotait machinalement depuis un quart d'heure. Une grande soirée était organisée pour Halloween le soir-même, et toute l'école bruissait d'effervescence.

Il s'agissait d'un bal masqué, et chaque élève devait se trouver un déguisement. Thomas avait commandé le sien sur Internet, et il devait s'avouer qu'il avait hâte d'être au soir pour découvrir celui de ses amis. En effet, d'un commun accord, aucun d'eux ne s'était révélé quel déguisement ils avaient choisi, afin de voir s'ils parviendraient à se reconnaître une fois sur place, et même Newt était resté muet comme une tombe malgré l'interrogatoire en règle que lui avait fait subir Thomas.

La journée passa avec lenteur, délicieuse torture pour tous les étudiants qui sentaient monter l'excitation de la soirée à venir. La salle à manger était restée fermée toute l'après-midi, le Professeur ayant fait venir une équipe de décorateurs, et Thomas observa d'un œil circonspect les volutes de fumée qui s'échappaient de sous la porte, tandis qu'il se dirigeait vers les escaliers pour monter se préparer.

Arrivé devant sa porte, il toqua avant de pousser le battant, au cas où Newt soit encore en train de se changer. Son ami était monté une dizaine de minutes avant lui, le temps que Thomas mette la touche finale à une traduction d'anglais qu'ils avaient commencé en cours.

Thomas entra dans la chambre doucement, mais se fit brutalement percuter par un oreiller. « Ferme les yeux espèce de satyre ! Je ne veux pas que la surprise soit gâchée ! » lui cria Newt en se drapant théâtralement de sa couverture.

Thomas ricana et se dirigea vers son armoire tout en se cachant les yeux avec les mains, mais il ne put néanmoins s'empêcher de jeter un coup d'œil entre ses doigts vers son colocataire qui s'habillait. Le blond ne portait en tout et pour tout qu'un boxer, et était légèrement penché vers l'avant, enfilant un pantalon noir à pinces, et Thomas ne put s'empêcher de le détailler avec avidité.

Secouant la tête, il détourna brusquement le regard, les joues rouges, un peu honteux de s'être laissé aller à matter son camarade de chambre. Il n'avait jamais regardé un autre garçon aussi attentivement, et il se saisit du sac contenant son déguisement en tentant d'oublier la chaleur qui l'avait envahi.

La légèreté des sentimentsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant