Note : Hello ! J'avais complètement oublié de poster sur Wattpad, veuillez m'excuser. J'espère que vous apprécierez ce nouveau chapitre, et celui que je vais publier directement après, deux pour le prix d'un. Merci pour tous vos commentaires, j'ai été un peu occupée ce qui explique mon absence de réponse, mais sachez que je lis et que je vous aime !
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Chapitre 22 - Cherche un peu de lumière
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« On fait quoi maintenant ? » murmura Newt, qui avait allumé le flash de téléphone et qui s'agrippait à ce dernier comme à une bouée de sauvetage.
« Déjà tu arrêtes de m'aveugler avec ton truc. » grogna Thomas en posant sa main sur l'appareil, que Newt avait dirigé sans le vouloir vers son visage, ce qui eut pour effet de les plonger dans une semi-obscurité carrément angoissante. Le deuxième étage n'était éclairé que faiblement par la clarté de la lune, qui tentait vainement de pénétrer par l'œil-de-bœuf situé au fond du couloir. Cependant, même cette pauvre luminosité ne parvint pas à masquer le rire nerveux que Newt retint en se mordant les lèvres, tout en braquant son flash sur le plancher.
Les lèvres de Thomas se retroussèrent en un rictus identique, et il inspira profondément pour se donner du courage avant de se diriger d'un pas conquérant vers l'escalier.
« Mon cher Watson, comme nous sommes les deux seuls rescapés de cette maison, c'est à nous de résoudre l'enquête ! » clama-t-il en commençant à descendre, exagérant fortement chacun de ses pas afin de produire le maximum de bruit possible. Newt le suivit en levant les yeux au ciel tout en lui intimant de se montrer plus discret, et ils atteignirent le rez-de-chaussée, que Thomas éclaira immédiatement en allumant le plafonnier et en poussant un cri bestial.
« Eteins la lumière, tocard ! » siffla Newt en lui agrippant l'avant-bras, que Thomas avait levé devant lui en guise de protection face à un éventuel assaillant.
« Montre-moi ton côté sombreuuuuh... » chantonna Thomas, rapidement coupé par le regard menaçant que lui lança Newt, visiblement hermétique à ses blagues musicales - pourtant très drôles.
« OK, OK, je me tais. » reprit-il d'un ton plus bas. « Tu vois quelque chose qui pourrait nous servir d'arme ? » poursuivit-il en laissant son regard errer sur le hall d'entrée.
Quelques secondes plus tard, c'est un Thomas brandissant férocement un immense parapluie aux couleurs de l'arc-en-ciel, suivi d'un Newt légèrement moins motivé, muni d'un vase vide qu'il tenait par le col, qui explorait les (trop) nombreuses pièces du rez-de-chaussée.
En arrivant dans le salon principal, que Thomas avait appris à situer, ce dernier clama d'une voix qu'il voulait assurée : « Je vous préviens, je suis armé ! ». Néanmoins, Thomas étant ce qu'il est, il ne put s'empêcher de brandir un des gants en laine en murmurant : « J'ai un gant, et je n'hésiterais pas à m'en servir. »
Newt - décidemment très pince-sans-rire - lui décocha un regard noir, totalement insensible à la plaisanterie, et soupira lourdement en se laissant tomber dans un des vieux fauteuils qui parsemaient la pièce.
« Et maintenant Sherlock en carton, c'est quoi le plan ? » chuchota-t-il en reposant avec précaution le vase qu'il avait tenu étroitement serré durant toute leur visite du rez-de-chaussée.
Thomas s'adossa au montant de la porte, gardant un œil sur le couloir, la poitrine comprimée d'une angoisse sourde, comme s'il s'attendait à ce qu'un obscur inconnu surgisse de la pénombre pour lui sauter à la gorge.
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La légèreté des sentiments
FanfictionCette histoire, c'est d'abord l'histoire d'une rencontre. La collision, totalement par hasard, de deux êtres ordinaires dans une école extraordinaire. C'est l'histoire banale de la valse des sentiments, avec le quotidien pour seul métronome. "Parce...
