Endless Love

Chapitre 22

Irina

Nous étions tous un peu stresser, ce n'était pas n'importe quelle mission que nous nous apprêtions à mener, mais celle où nous pourrions peut-être ramener Émilia. Elle était la seule amie extérieur à la pègre que je m'étais fait depuis longtemps, j'avais tout de suite accroché avec elle, elle était têtu, mais elle avait un grand cœur, son seul défaut était peut-être de toujours vouloir tout faire pour ne pas nous attirer d'ennuis alors que nous étions les seuls à pouvoir la défendre, du moins c'est ce que nous avions cru. Quand j'étais rentré dans la Mafia il y a de ça bientôt 3 ans, j'avais envie de tout diriger, d'avoir mon indépendance, de prendre mes propres décision, mais je m'étais vite rendu compte que je n'étais plus toute seule et que chaque choix que je faisait avait une incidence sur les autres. Pablo avait été mon échappatoire, notre idylle nous faisait vivre un semblant de vie normal parmi tout le chaos que pouvait amener la pègre, surtout quand on vit avec le parrain.

« - Nate, tu peux nous rappeler comment ça va se passer ? Demanda Pablo, me sortant de mes rêveries.

- Oui, on a localiser la maison, elle est à 20 minutes d'ici. On va tous y aller, sauf Matteo qui restera ici pour préparer la salle d'examen si jamais Émilia était gravement blessé. On ne sait pas ce qu'on va trouver et on ne sait pas sur qui on va tomber alors je ne veux pas de conneries, on reste vigilant et on fait attention à chaque détails. Luca, je veux que tu essayes d'entrer dans le système de sécurité visuel et que tu me sauvegarde toutes les caméras de surveillances sur notre serveur. Valentina, Mélissa et Irina vous allez vous introduire dans l'espace réserver aux filles, vous passerez moins inaperçu. Avec Pablo et Alessandro on va se charger de l'espace où les clients font leurs petites affaires. À la fin, qu'on l'est trouvé ou non, on appèlera la police pour qu'ils viennent se débarrasser de ce trafic. »

On voyait bien que Nate ne voulait pas ce faire de faux espoirs, après être passé de conquête en conquête il s'était enfin posé mais avait à peine eu le temps d'en profiter après tout ce qui leur était arrivé. Aujourd'hui, il y voyait ça dernière chance de retrouver ce qu'il avait vécu avec elle, son semblant de vie normal. J'étais dans ma chambre entrain d'enfiler une tenue plus confortable pour partir quand Pablo entra.

« - J'aimerais que tu fasses attention à toi ce soir, dit-il en déposant un baiser sur mon front.

- Comme toujours tu le sais. J'aimerais tellement qu'on la retrouve, je crois que j'en ai autant besoin que Nate.

- Je sais que tu tenais à elle, on va la retrouver, tu vas passer pleins de moments à parler de truc de filles et à rire avec elle, tu seras demoiselle d'honneur à son mariage et elle sera la marraine de nos enfants, dit-il en essayant de me taquiner.

- Tu parles d'enfant toi maintenant ?

- Et bien c'est souvent ce qui vient après le mariage.

- Pablo, tu sais que mes chances d'avoir un bébé sont presque nulles, le médecin me l'a déjà dis et à vrai dire, je ne pense pas qu'un enfant s'épanouirait dans un monde où sa marraine disparaît pendant deux mois à cause de la Mafia.

- Ce n'est pas le moment pour cette discussion, dit-il. Tu viens ? On va y aller.»

Je monta en voiture avec Mélissa et Valentina tandis que les garçons montèrent ensemble. Le trajet ce fit dans un silence pesant, on ne savait pas vraiment comment cette soirée allait se terminer et surtout si nous allions retrouver Émilia. Quand Melissa se gara dans l'allée étroite devant la bâtisse, on descendit quelque peu inquiète. On vérifia que chacune avait son arme et on entra par la porte de derrière. Le plan était simple, on devait inspecter les pièces une à une et si on se faisait prendre on aurait qu'à feindre les filles qui cherchent désespérément du travail et qui avaient entendue parler de cet endroit, on savait très bien jouer les idiotes quand on le voulait. Bien évidemment la porte était fermé, aucune de nous n'avait le talent inouïe de crocheter une serrure comme dans les films mais nous avions eu l'intelligence de ramener de quoi démonter directement la serrure. Quand la porte s'ouvrit dans un léger cliquètement on retînt notre respiration, Valentina poussa doucement la porte et on eu la bonne surprise de trouver le couloir vide. Il devait y avoir une dizaine de pièces tout le long. D'un signe de tête j'indiqua aux filles que je prenait la première porte et je les vis prendre les suivantes. À l'intérieur de la pièce dans laquelle je venais de le rendre, je tomba sur une fille endormie, à peine vêtue  et qui semblait complètement amorphe, je détailla la pièce des yeux avant d'en changer. Après avoir détaillé toutes les pièces, on se retrouva au bout du couloir pour continuer d'avancer à l'intérieur de la maison.