Chapitre 39

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Nate

Émilia était partie depuis deux jours et n'avait donnée aucunes nouvelles depuis tout ce temps. Au moins nous savions tous où elle était ce qui était une bonne chose. De mon côté, j'allais profiter de son absence pour régler quelques affaires. La livraison qui avait disparu n'avait toujours pas été retrouvé, ce qui équivalait à des milliers d'euros sur lequel nous ne pouvions pas passer l'éponge.

- Nate il faut qu'on parle, dit Pablo en entrant dans mon bureau

- Qu'est-ce qu'il ce passe ?

- Ça ne va pas te plaire.

- Pablo, va droit au but.

- Luca est parti ce matin rejoindre Émilia à Florence.

- Dis moi que c'est une blague ? Pourquoi est-ce qu'il est parti ?

- Il a dit à Valentina qu'il voulait être sûr qu'elle allait bien.

- Et il ne pouvait pas le faire au téléphone putain ! Émilia est avec moi et je suis son patron ! Pour qui est-ce qu'il ce prend ! Il sait mieux que quiconque qu'on ne touche pas ce qui est à moi !

- Nate, Émilia est amoureuse de toi jamais il ne se passera quelque chose avec lui.

- Il a fait ça dans mon dos, c'est le pire. Il aurait pu faire ça en homme mais il faut croire qu'il ne l'est pas. »

Luca était un fourbe et je ne pouvais pas garder un homme en qui je ne pouvais pas avoir confiance à mon service. Quand il allait revenir ce ne serait pas pour très longtemps. Je ne savais pas ce qui était le pire, qu'il essaye de se taper ma femme dans mon dos où qu'il me cache quelque chose de la sorte. Je me servis un verre de bourbon le serrant si fort que je me demande si il n'allait pas exploser dans ma main. Il était clair que Luca pouvait apporter beaucoup plus à Émilia et c'est ce qui m'inquiétait le plus. Il avait fallu qu'il soit attirer par elle. Mon téléphone sonna m'indiquant que je devais aller au rendez-vous prévu avec Francisco afin de mettre l'affaire du vol de la livraison au clair.

« - Ils lui ont tiré une balle dans la tête, c'est déjà la deuxième fois cette année qu'ils volent une de nos livraisons, il va falloir faire plus attention.

- Vous avez eu des nouvelles informations ?

- Non aucune, il n'y a pas à dire, le travail à été bien fait, mais une cargaison aussi grosse n'a pas pu disparaître dans la nature. Ils vont la revendre. On a contacté tous nos acheteurs et il y en aura bien un à qui on aura proposé la livraison et qui pourra nous en informer.

- Je veux en être informer directement si vous avez du nouveau.

- Entendu, comment va votre femme ?

- Elle est chez ces parents, elle se remet doucement.

- Vous avez de la chance vous savez, ce monde n'est pas acceptée par beaucoup de femme, vous avez la possibilité de l'avoir à vos côté et peut-être même plus tard avoir des enfants. Certains d'entre nous n'ont pas cette chance .

- Tu n'as eu personne depuis longtemps, rigolais-je.

- On ce concentre sur les affaires, vous savez ce que c'est. »

Je remercia Francisco et pris le chemin du retour avant de décider de m'arrêter au bar de Deaclen, j'avais perdu l'habitude d'y aller et j'avais envie d'aller boire un verre.

« - Amigo ! Ça fait longtemps comment est-ce que tu vas ? Dit-il en me voyant entrer.

- J'avais besoins d'un verre et je ne pouvais pas aller ailleurs et te trahir, rigolais-je.

- Aller c'est pour moi, je te serre un whisky.

- Tu n'as pas embaucher d'autre serveuse ?

- Non Émilia m'a appelé hier pour me dire qu'elle allait reprendre le travail, j'attends son retour.

Elle donnait donc des nouvelles à tous le monde sauf à moi, je ne savais pas ce qui n'allait pas mais il fallait qu'on ait une conversation à son retour. Je descendit mon verre cul sec et en redemanda un deuxième puis un troisième. J'avais envie de me soûler et rien n'allait m'en empêcher. Deaclen l'avait compris et me resservait sans que je ne demande rien. Au bout du dixième verre je n'étais plus maître de rien. Une fille qui était dans le bar depuis plusieurs heures maintenant s'approcha de moi.

« - Cette chaise est libre ? Demanda t-elle en désignant la place à côté de moi.

- Elle est toute à toi, dis-je.

- Tu as quelque chose à fêter ou à oublier si j'en crois ton débit de boisson, dit-elle en se pinçant les lèvres

- Je choisirais plutôt la deuxième option, dis-je en reprenant une gorgée.

- Je pourrais peut-être t'aider à oublier continua t-elle en plaçant une de ses mains sur ma cuisse.

- Je ne suis pas intéresser dis-je en enlevant sa main.

- Je peux la remplacer mieux que tu ne le pense, rigola t-elle.

- Deaclen, la note s'il te plaît, demandais-je. »

Je sorti du bar sans demander mon reste et rentra à pied, prendre la voiture aurait pu être chaotique. Quand je passa la porte de la maison je manqua de m'écrouler par terre en ouvrant la porte de ma chambre, je renversa la lampe qui étais sur la commode et m'écroula sur mon lit sans même enlever mes chaussures.

Il était trois heures du matin quand mon téléphone sonna m'attachant un grognement de douleur à la tête. Je mis une longue minute avant de trouver mon téléphone et décrocha sans même regarder qui m'appelait à une heure pareils.

« - Allo ? Dis-je d'une voix rauque à peine réveiller

- Nate ? C'est Isabella, il faut que vous veniez à Florence, en urgence.

- Isabella ? Qu'est-ce qui ce passe ?

- C'est Émilia, il y a un problème avec le bébé. »

Endless LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant