Chapitre 37

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Émilia

« - Ce que tu as dis sur Nate, tu n'avais pas à faire ça Luca

- Ça me rend juste dingue qu'il puisse être revenu du jour au lendemain après t'avoir laissé et enceinte qui plus est. Il est au courant ?

- Oui, je lui ait dit, les autres le savent ?

- Non, ils n'ont rien entendu à part le fait que vous étiez entrain de vous disputez. Est-ce que tu vas mieux ?

- Oui, je crois, dis-je avant d'éclater en sanglot. Je suis désolé les hormones me jouent des tours quand je n'en ai pas besoins, j'ai tellement peur de perdre ce bébé.

- Tout ira bien, dit-il en pressant ma main dans la sienne. »

Quand il me déposa enfin chez moi, je ne lui proposa pas de monter, j'avais besoins d'être seule et de souffler un peu. Il le compris et me fit promettre de l'appeler si ça n'allait pas. Je rentra dans l'appartement et m'affala sur le canapé directement avant de me lever pour aller me servir un verre d'eau. A peine eu-je été à hauteur de la cuisine qu'on frappa violemment à la porte. Je n'avais pas besoins de voir qui s'était pour le savoir. J'ouvris mollement la porte et ce fut sans surprise que Nate entra en trombe me laissant refermer la porte derrière lui.

« - Qu'Est ce que tu fais là ?

- Tu peux avoir l'égoïsme de refuser qu'on arrange les choses mais tu ne peux pas m'enlever cet enfant. C'est mon fils ! Et j'ai le devoir et l'envie d'être présent. Même si il n'est pas encore là.

- Nate ! Il y a deux heures tu parlais d'avortement et maintenant tu te revendiques avoir le devoir d'être un père ? Qu'est ce qui ne va pas chez toi ?

- Tout ! Rien ne va chez moi, mais je t'aime Émilia, et je ne peux pas te laisser filer sous mes yeux sans rien faire, je refuse de faire cet erreur. Quoi que tu fasses ou décides on est lié par cet enfant maintenant.

Je m'assis sur un tabouret de la cuisine et pris ma tête entre mes mains pour prendre un instant et me remettre les idées en place.

- Nate ...

- Va te rafraîchir, va te doucher et te mettre à l'aise, je vais faire à manger.

- Tu es au courant que tu es là contre mon gré?

- Et je ne compte pas partir, alors il va falloir que tu l'acceptes. »

Je parti me changer et me rafraîchir et revenu dans le salon trente minutes plus tard. Nate était entrain de mettre la table et je repris ma place sur un tabouret de la cuisine. Je chercha le bon moyen de commencer la conversation et me lança.

« - Cette situation n'a rien de normal ..

- Développe, dit-il sans se retourner.

- On va avoir un bébé Nate, on ne se connaît même pas depuis un an et on a vécu plus de situations improbable qu'il n'est possible d'en vivre en si peu de temps, et tu es là maintenant, dans ma cuisine, à me faire à manger comme si de rien était.

- D'accord, Émilia écoute, commença t'il en se plaçant face à moi. On est pas prêt pour ça, pour ce bébé, pour fonder une famille et acheter une maison avec un chien et un mono space et on ne le sera jamais. On est pas non plus fais pour vivre une histoire toute belle et toute rose mais on s'aime et même si parfois ça ne suffit pas, dans le monde chaotique dans lequel je vis, c'est tout ce que je veux. Toi et ce bébé.

- Tu es parti.

- Et je suis là maintenant, je sais que ça va être dur mais je ferais n'importe quoi pour me rattraper. Même t'épouser.

- Quoi ! Non ! Enfin désolé de réagir comme ça Nate mais se marier et là dernière chose à faire. On ne se marie pas pour garder quelqu'un, c'est la pire des conneries.

- Alors j'attendrais que tu sois prête pour te faire ma demande, dit il avec un sourire taquin.

- Qu'est-ce que tu as fais là bas, à Florence, avec ces filles ?

- Je peux te jurer que je n'ai rien fait du tout, j'aimerais te dire la vérité mais j'ai peur que tu t'énerves encore plus.

- C'est le moment d'être franc Nate.

- J'étais avec tes parents.

- Pardon ?

- Quand je suis parti là bas, c'était pour m'éloigner de toi et de ce que je t'avais indirectement fait. Au final, j'avais besoins égoïstement de rattraper cela. Alors je suis aller voir tes parents. Ils avaient comme projet d'ouvrir un autre hôtel, et on en a discuter autour d'un repas un soir. J'avais briser leur fille, s'était à moi de leur permettre de réaliser un autre rêve que celui de t'avoir eu. Alors j'ai investi dans leur affaire, voilà pourquoi je suis rester plus de temps. Je l'ai ai aidé à tout monter.

- Tu as aidé mes parents à ouvrir un hôtel ?

- Je les ai aidé à ouvrir un palace hôtel, un édifice immense, pour une clientèle riche et célèbre.

Je me leva et lui frappa le torse avec autant de force que je le pouvais. Il m'attrapa les mains pour m'empêcher de continuer et me colla contre lui pour me serrer dans ses bras avant que je ne m'écarte violemment.

- Je pensais que tu étais parti avec une autre et toi tu aidais mes parents !

- Émilia ...

- Non ! Ne dis plus rien ! ... Je crois que je vais vomir, dis-je avant de courir dans la salle de bain.

Je vida mon estomac dans les toilettes et m'assis sur la cuvette pour reprendre mes esprits avant d'aller me brosser les dents et d'aller me passer de l'eau sur le visage. Quand je releva les yeux, Nate se tenait dans l'encadrement de la porte. Les bras croisés. Il s'approcha de moi de façon à ce que je sois bloqué entre le lavabo et son torse. On se regarda de longue seconde, silencieusement avant qu'il ne saisisse mon visage de ses deux mains et ne pose ses lèvres sur les miennes. Ma tête me criait de fuir et de le repousser mais mon cœur me fit attraper ses cheveux de mes doigts pour que se baiser n'en finisse plus. Il me porta pour m'asseoir sur le plan de travail de la salle de bain avant de poser son front contre le miens. Nos respirations étaient rapide tant ce contact physique avait été retenu depuis des mois.

- Je ferais tout, tout ce qui est en mon pouvoir pour te rendre heureuse toi et ce bébé. Laisse moi une chance d'être là pour vous, je t'en supplie, dit-il.

- Ça prendra du temps, beaucoup de temps pour que je te refasse confiance à nouveau.

- J'attendrais. »

Endless LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant