Philomène, la reine de la Friendzone -3-

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Le 14 février 2015

Message de Baptistetristounet :

Chère chroniqueuse de la malchance amoureuse, aujourd'hui c'est la saint valentin. Mais comme toi, et nombreux d'entre nous, tes lecteurs et lectrices, je suis seul. Peut-être es-tu surprise d'apprendre que je suis un garçon. Même si nous avons tendance à nous montrer plus discrets, sache que je ne suis pas ton unique abonné de sexe masculin.

J'aime lire tes posts. Ils me redonnent le sourire. Parfois, j'en arrive à regretter de ne pas connaître ton identité. Peut-être nous sommes nous déjà croisés dans la rue ? Peut-être que l'un d'entre nous a déjà remballé l'autre ? C'est peu possible, c'est vrai, car je n'ai jamais repoussé une fille. J'aurais été bien trop content qu'il y en ait au moins une qui s'intéresse à moi.

Mes parents disent que je suis le genre de garçon que l'on ne peut pas ne pas aimer. Mais je sais qu'ils disent ça car je suis leur fils et qu'ils m'adorent.

La période que tu as décrite, ta période du lycée, je suis en train de la vivre en ce moment. Et savoir que sans le vouloir, je marche un peu sur tes traces, ça me fait du bien. Quand je bloque et n'arrive pas à aller m'asseoir à côté de la fille que j'aime depuis la seconde, je me dis que d'autres comme moi aussi, n'y arrivent pas.

Grâce à toi, une communauté est née, une communauté de soutien entre personnes incomprises, repoussées, ignorées ou tout simplement pas dans les normes sociales que la société impose. Alors puisque je n'ai pas le courage d'envoyer une lettre d'amour à celle que j'aime, je t'écris à toi, chroniqueuse de la malchance amoureuse, pour te remercier d'exister et de partager avec nous, sans honte, sans filtre, tes histoires. Des histoires qui peuvent arriver à chacun d'entre nous.

Un fidèle abonné qui te suivra toujours

Quel phénomène cette Philomène 1 (Terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant