Rouge, sang

Chapitre 5

C'était la première fois que je voyais autant de personnes réunis dans un même lieu. Tous habillés de blouses blanches. Apparement l'Épiosa avait réussit à éveiller Gregor, je savais que ce n'était pas une bonne idée. Il leur faisait parvenir en direct les éléments manquants pour éveiller les hommes. Une caméra posé sur un bureau montrait ce qu'il faisait. Il tapait frénétiquement sur le clavier. Tentant de percer le système de surveillance.

Soudain une équipe d'intervention arriva. L'un d'eux avait une seringue. Il l'a lança et elle se planta dans son bras. Il voulu l'enlever mais la pipette s'actionna. Dans un hurlement de douleur il s'effondra. Un agent de l'Épiosa masquée fit passer un message à la caméra :
-Lana et votre agent ont été guéris. De la même manière que l'homme ici présent. Leurs transformation et les gènes ajoutés ont été retirés et évacué grâce à cette antidote. Votre agent est très sympathique, nous connaissons l'emplacement de votre base et nous vous priions de nous rendre Sally ou nous viendrons la reprendre par la force.
Il pointa son pistolet vers la caméra, déclencha la gâchette et l'image disparue.

La boucle d'oreille était une vraie ! Je leur faisait parvenir des informations en direct. Il fallait que je les aides au maximum. C'était ma priorité.
-Sally ! Hurla quelqu'un.
-Oui ?
-Tu vas changer de chambre. C'est confidentiel. Il y a une taupe parmi nous.
Il me prit par le bras et m'emmena dans un dédale de couloir.
-Heu Félix, comment je vais m'y retrouver ?
-Tu ne sortiras plus.
Je me détachais de son emprise.
-C'est de la séquestration !
-Non !
- Bien sur que si tu me tiens prisonnière. Ça ne te dit rien le bonheur des autres ? Depuis le début tu imposes à tes hommes des horaires. Pas de temps libre, juste tout le monde a son poste ! Ton bonheur ne compte pas plus que celui des autres. Tu es content de m'avoir retrouvé, mais toutes les meilleures choses ont une fin. Ça n'a t'es pas venu à l'esprit que je voulais revoir ma cousine et rentrer à l'agence.
-Il y a une taupe. Dit il pour toute réponse.
-Et si c'était moi ? Demandais je innocemment.

Il me regarda comme si j'étais un ovni.
-Es ce que c'est toi ! Cria t'il.
-Oui... soufflais je.
Des larmes montèrent dans ces yeux et son visage devint cramoisi.
Il leva haut la main.
-Tu n'as aucun droit sur moi ! M'exclamais je.-Ce n'est pas la première fois que tu lève la main sur moi !

Il ne se ravisa pas pour autant, laissant
sa main en l'air. Prêt à l'abattre. Il se décida finalement. Je l'interceptais avec mon bras et lui envoyais un coup de pied. Il l'esquiva et lança son pied à son tour. Je parais avec ma propre jambe. Et envoyais mon poing dans son nez. Il tomba par terre.
-As tu oublier mon entraînement ? Dis-je sans me préoccuper de lui.
-Non je ne l'ai pas oublier. Il se leva difficilement, tenant toujours son nez dans ses mains.

Réalisant soudain que j'avais les champs libre, je courus en sens inverse. Repérant des couloirs familiers.
J'entendais derrière moi les pas de Félix qui criait mon nom.

-Si je ne t'ai pas alors personne ne t'aura ! Hurla t'il de plus belle.-Allo, sonne l'alarme, Sally veux s'enfuir ! Appela t'il dans son oreillette.
Devant moi, se tenait une femme. Une éveillée. Prise de panique je lui hurlais.
-Vas t'en, bouge de la ! Mais elle ne bougeait pas. Félix s'était arrêter. Il faisait confiance à la femme. Mauvais pour moi.

Je m'attardais un instant au milieu du couloir. Une petite voix dans ma tête me disait :
-T'es dans la merde.
Bien sur que je suis dans la merde.

La femme en face de moi changea d'apparence en un instant. Une femme araignée. J'étais prise au piège.

Elle s'avança vers moi très rapidement. Une fois arrivée à quelque mètres de moi elle s'arrêta et me fixa de ses huit yeux. Sans réfléchir je cognais son visage. Sa tête fut propulsée en arrière. Dans un craquement sonore elle revint à sa place. Un sourire machiavélique fut remplacer par son expression de douleur.

-C'est tout ? Demanda t'elle innocemment.

Je n'attendis pas qu'elle s'exprime de nouveau et lui assénais un deuxième coup au visage. Puis un coup de pied dans l'abdomen.

Je regardais en arrière, Félix n'était plus là.
La femme araignée me regarda, rigola, puis frappa...

Son poing alla droit dans mon visage. Du sang coula de mon nez et de ma lèvre à présent ouverte. Sans me préoccuper de ce qu'il y avait autour je fis une diversion. Grave erreur ! Félix me prit le bras et me le bloqua derrière le dos. Je poussais un grognement de douleur et de mécontentement. Je déteste être en position de faiblesse et encore plus de me sentir bloquée. La femme araignée le rejoignit et me tint le bras à sa place. Il vint se positionner en face de moi.

-Alors ma mignonne on est coincée ? Il ricana.
-Pas le moins du monde. Répondis je sur un ton égal au sien.
Je lui crachais dans l'œil et me retournais brusquement pour déséquilibrer ma geôlière. Ses huit pattes la faisait tenir mais en la faisant trébucher je lui levais une patte et elle tombais.
Félix qui avait terminé de se frotter l'œil, me frappa au visage. Le liquide chaud vint une fois de plus couvrir mon visage.

Une montée d'adrénaline me vint et je lui donnait un coup de pied sur le flan. Diversion. Il tomba dans le panneau et me l'attrapa, alors seulement je pus lui asséner mon deuxième pied dans la figure. Je retombais un arrière et me levais pour fuir. Personne ne viendrais me sauver. J'étais seule. Je le savais.

Mon cœur bondir dans ma poitrine. Quelque chose de froid venait de me traverser le corps. Je tint mon ventre. Du sang coulais de mon dos. Et mon ventre, mon flan gauche me faisait mal. Je me retournais et vit la femme araignée, une arme fumante dans la main, Félix la regardant hébété, je venais de me prendre une balle dans le flan gauche, qui me faisait saigner derrière.

J'eus l'impression que le temps s'arrêtait. Une voix dans ma tête me répétais : tu es plus seule que jamais.
-Tait toi... murmurais je avant de tomber dans les vapes.

*****

À mon réveil, je me trouvais dans un lit, blanc immaculé. Une douleur au flanc me rappela la triste épreuve que j'avais vécu. Je levais les draps et découvris un bandage, qui avait dû être blanc, seulement d'énormes taches de sang venaient salir le pansement.
Je me trouvais dans une tente.

J'observais le décor, il était tout à fait normale. Un lit, une table de chevet et un tapis, voilà le mobilier de la tente. Je fouillais la commode et vit des vêtements et un microphone. Je le pris et l'allumais, deux messages étaient enregistrés :
Le premier disait : -L'expédition entre dans la base. Code noir activé. Nous sommes une dizaines. C'est une véritable forteresse.
-Attention ! Ed !
-C'est bon tout va bien. Calmez vous ! Transmission interrompu.
Mais que c'était t'il passé ?
-Regardez la bas ! Je lance le code rouge ! Nous avons trouvé l'agente Sally. Il y a un homme avec elle. Transmission interrompu.
-C'est un rapport de la prise de la base des araignées !
-Nous l'avons libéré ! L'homme s'est échappé. Une équipe de l'Épiosa la ramener au campement provisoire. Des alliés nous ont rejoint. Nous nous dirigeons vers le labo. Il n'y a personne, c'est désert. Transmission interrompu.
-C'est incroyable ! Nous avons trouvé des fichiers montrant des expériences sur des agents. Des modifications génétiques. Deux de nos agents en ont subis ! Il y a Lana Checkfield et Sally Peterson. Mais le dossier de la deuxième a été détruit. Transmission interrompu.
-Nous sommes sortit de la base. Fin de la mission, fin de la transmission.
-J'ai été modifiée ! Je fondis en larmes et activais le deuxième message :
-Bonjour Sally, c'est Félix. Il m'ont drôlement amocher tes gars ! Enfin bon, apparement j'avais le droit de t'revoter un message. Tu as été modifiée ! C'est cool non ! Ben en tout cas je suis le seul à savoir ce qu'il t'on fait. Je suis le seul ! Tu m'entends le seul ! Tu es obligé de me garder si tu veux savoir !
-Stop c'est fini ! Fin de la transmission.
-Non attendez ! Sally écoute bien. (Bruits parasites) tu n'est pas comme ceux que tu as vu ! (bruits parasites) c'est irréversible... (bruits parasites)je...
-Fin de la transmission !