Chapitre 14

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Notre lieu de rendez vous était une sorte de hangar défraîchit. Il était vide à part un vieux canapé. A l'intérieur Abby était assise dans le seul meuble de la pièce.

Je la saluait et elle garda mes mains dans les siennes.

-J'ai crus être orpheline. Pleurait elle presque dans mes bras.

-J'ai crus n'avoir que Lisa.

-Lisa est vivante aussi ?

-Oui.

-C'est le plus beau jour de ma vie !

-Moi aussi ! J'étais tellement exitée que je baissait ma garde.

-Où est Lisa ?

-Je ne sais pas nous avons coupé les ponts.

-Et dit moi que fais tu dans la vie ? S'exclama t'elle toute heureuse.

-Ho ... je suis chômeuse. Je fis une petite moue enfantine.

-Tu n'as jamais été très débrouillarde. Elle éclata de rire.

-Pourquoi m'avoir donner rendez vous dans un tel lieu ?

Elle eut un instant d'hésitation. Elle regarda sa montre puis dit :
-C'était... plus facile.

-Plus facile pour quoi ?

-Pour ne pas tomber sur un fake.

J'haussais un sourcil et me mordit la lèvre inférieur, j'étais dans un piège. Je le sentais.

-Tu n'as pas l'air très à l'aise. Lui dis je tentant de discerner une faille.

-Si, si si tout va bien. Elle regarda de nouveau sa montre.

-Tu n'as jamais été discrète ! Criais Je au cas où des caméras nous observeraient depuis tout à l'heure.

-Discrète pour quoi ? Demanda t'elle méfiante.

-Pour tout ! Criais je encore.

Elle tenta de me donner un coup de poing. Je la bloquais et mes heures d'entraînement à la salle me furent bien utile. Je fis une grimace en m'imaginant me battre contre ma cousine sans entraînement.

Apparement la phase bagarre n'était pas prévue dans le plan car ma cousine ne savait pas se battre.

-Chômeuse hein ? Dit elle ironiquement.

-Boxeuse à temps perdue. Rétorquais je en lui mettant mon poing dans son ventre.

J'avais dû y aller un peu fort car elle fut projeté en arrière et ne se releva pas.

-À quel heure il arrive ! Crachais je.

-Moins cinq.

Dans deux minutes exactement. Félix et la ponctualité ! Une grande histoire d'amour.

Je m'asseyais sur le canapé et attendis.

Tic, tac, tic, tac.

-Salope ! Crachais je à nouveau.

-Avant c'est moi qui était vulgaire. Articula t'elle lentement.-Si ma mère te voyait.

-Oui mais ta mère est morte ! Je crus voir une larme briller au coin de son œil.-Allez faut pas rester ici, la bombe va exploser. Félix ne viendra pas.

-Chômeuse hein. Rétorqua t'elle.

Je l'a prit sur mes épaules et nous sortîmes du hangar. Il explosa peut après notre départ et nous fûmes projetée en avant.

Rouge, sang Où les histoires vivent. Découvrez maintenant